Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : UNADIF MEDIAS
  • : Pour être informé de l'actualité UNADIF-FNDIR, de l'actualité des UNADIF départementales. Pour être informé de l'actualité mémorielle, évènements, cérémonies, expositions, conférences, livres, films, pages d'Histoire ...
  • Contact

  

 

 

 

a2

 

  sur le BLOG MEDIAS

de l'Union Nationale

des Associations de Déportés,

Internés et Familles de Disparus

logo unadifndir grd taille 

et de la Fédération Nationale

des Déportés et Internés

de la Résistance

  

UNADIF - FNDIR

 Triangle rouge

compteur

 

 

__

 

Ici Londres ! Les français parlent aux français !

 

__

 

 

UNADIF est aussi sur

logo-facebook-circulaire.png

Derniers Articles Publies

  • Projet national UNADIF-FNDIR " LA MEMOIRE A UN AVENIR "
    L'INFO n° 1 446 UNADIF-FNDIR de l'Isère UNADIF-FNDIR 38 Le projet national UNADIF-FNDIR " LA MEMOIRE A UN AVENIR " a débuté en Isère, le 27 février dernier, avec les témoignages de Daniel Huillier, Résistant et Jean-Paul Blanc, fils de Déporté-Résistant,...
  • Le Président Jean-Pierre Pesson témoigne devant les élèves
    L'INFO n° 1 445 UNADIF-FNDIR de la Meurthe-et-Moselle UNADIF-FNDIR 54 Les lundi 6 et vendredi 10 mars 2023, à la demande de Madame la Principale et des professeurs d'histoire, le président UNADIF-FNDIR Jean-Pierre Pesson est intervenu devant les élèves...
  • Rencontres : Foi et Déportation
    L'INFO n° 1 444 Le Centre Européen du Résistant Déporté organise les Rencontres " Foi et Déportation ", les 16 et 17 mars prochains, au siège de la Région Grand Est, à Strasbourg. Cet évènement réunira une dizaine d’intervenants (1). Ils s'intéresseront...
  • Déportées à Ravensbrück 1942 - 1945
    L'INFO n° 1 443 Exposition aux Archives nationales du 3 février au 16 juin 2023 Du lundi au samedi de 9h à 16h45 Entrée gratuite
  • Intoxiquée ! La jeunesse sous la botte nazie
    L'INFO n° 1 442 Présentée du 1er février au 12 novembre 2023, la nouvelle exposition du Mémorial Alsace-Moselle intitulée « Intoxiquée ! La jeunesse sous la botte nazie » révèle l’endoctrinement subi par les enfants dès leur plus jeune âge dans ce régime...
  • Le récit inédit d'Andrée Gallais sur les camps de la mort
    L'INFO n° 1 441 UNADIF-FNDIR de l'Ille-et-Vilaine UNADIF-FNDIR 35 La publication annuelle de l'association "Art et Histoire du pays de Fougères" propose un récit inédit écrit en 1946 par Andrée Gallais de retour des camps de la mort. Parmi les nombreux...
  • Charles de Gaulle, jeunesse et premiers écrits
    L'INFO n° 1 440 Jeudi 19 janvier à 19h, à l’occasion de la première soirée culturelle 2023 du musée de l'Ordre de la Libération, retrouvez monsieur Philippe Radal, président de l’association des amis du musée et monsieur François Broche, fils du lieutenant-colonel...
  • Le parcours des Déportés
    L'INFO n° 1 439 UNADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF-FNDIR 60 Philippe Marini, Maire de Compiègne, vous invite à l'inauguration du "Parcours des Déportés", vendredi 13 janvier 2023 à partir de 14 heures devant la gare de Compiègne. Ce parcours est un de ceux...
  • Bonne année 2O23
    L'INFO n° 1 438 UNADIF - FNDIR Recevez chères amies, chers amis, tous nos voeux pour une belle et bonne année 2O23 dans la poursuite de nos actions mémorielles
  • Le Dictionnaire des Compagnons de la Libération
    L'INFO n° 1 437 L’Ordre de la Libération vous convie à une soirée spéciale de lancement du Dictionnaire des Compagnons de la Libération, le lundi 12 décembre 2O22, en présence de l’auteur Vladimir Trouplin. Des exemplaires seront vendus et dédicacés sur...

S'abonner à notre revue

- Vous souhaitez vous abonner à notre revue trimestrielle "Le Déporté pour la Liberté"

- Vous souhaitez acquérir nos livres, notre CD ou autre

Liste et bon de commande

http://www.unadif.fr/histoire-et-temoignages/les-publications

Commander nos ouvrages

/ / /

5 juin 1901 : Verrières-le-Buisson, Essonne - 29 août 1941 : Suresnes, Hauts-de-Seine

 

Issu d'une longue lignée de nobles provençaux, Henri Louis Honoré d'Estienne d'Orves est né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson (Essonne). Son père, directeur de Société, meurt en 1926.

 

Après de bonnes études à Saint-Louis de Gonzague et à Louis-le-Grand, il choisit de préparer le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique qu'il réussit en 1921.

 

Sorti de Polytechnique en 1923, il intègre l'Ecole navale.

 

Enseigne de vaisseau de 2e classe en octobre 1923, il embarque comme élève sur la Jeanne d'Arc. Il est ensuite affecté au cuirassé Provence puis à différents bâtiments de la Royale.

 

Promu lieutenant de vaisseau en 1930 et chevalier de la Légion d'Honneur en 1935, il entre à l'Ecole de Guerre navale pour un an en décembre 1936.

 

Au moment où la guerre est déclarée en 1939, Honoré d'Estienne d'Orves sert à bord du Jaguar où il remplit les fonctions de sous-chef d'Etat-major de la 2e Flottille de torpilleurs en Méditerranée. En décembre 1939, il est officier d'ordonnance à bord du Duquesne, dans la Force "X" , de l'Amiral Godfroy.

 

L'armistice de juin 1940 le surprend à Alexandrie.

 

Ne pouvant se faire à l'idée que sa patrie vaincue accepte la défaite, il constitue un groupe de marins et d'officiers, parmi lesquelles Roger Barberot et André Patou, déterminés comme lui à continuer la lutte, prend le nom de "Chateauvieux" (du nom de l'une de ses aïeules) et entre en contact avec les autorités de la France libre.

 

Il quitte Aden avec son groupe et après un interminable voyage de deux mois autour de l'Afrique, rejoint le général de Gaulle à Londres le 27 septembre 1940.

 

Sur place, il rencontre l'amiral Muselier mais ne trouve pas d'emploi convenant à l'activité dont il déborde. Promu capitaine de corvette le 1er octobre 1940, le poste de chef du 2e Bureau de l'état-major des Forces navales françaises libres (FNFL) lui est offert ; il l'accepte et remplace le commandant Passy à la tête du SR de la France Libre en attendant mieux ; mais il ne tarde pas à solliciter la faveur de passer en France pour y organiser un réseau de renseignements.

 

Ayant convaincu le général de Gaulle, d'abord réticent, de monter une liaison avec la France et de développer et coordonner le réseau embryonnaire qui a pour nom de code Nemrod et qui a vu le jour à l'initiative de Jan Doornik et Maurice Barlie dès septembre 1940, il est affecté dans ce but à l'Amirauté britannique à partir du 15 décembre 1940.

 

Il embarque, à Newlyn, le 21 décembre 1940, sous le pseudonyme de "Jean-Pierre Girard", avec un radio télégraphiste, Georges Marty, sur un bateau de pêche, la Marie-Louise, à destination de Plogoff. Installé chez les Clément, à Chantenay-sur-Loire près de Nantes, parfaitement aidé dans ses déplacements par Maurice Barlier, il rayonne à travers toute la Bretagne et ne tarde pas à mettre sur pied l'organisation précise du réseau. Il transmet en outre des renseignements capitaux sur les défenses côtières allemandes, les sous-marins, les aérodromes et les dépôts d'essence de la région nantaise.

 

Du 6 au 19 janvier, il se rend à Paris pour organiser un second réseau. Il rencontre Jan Doornik et de nombreuses personnalités. De retour à Nantes, le 20 janvier, il se réinstalle chez les Clément. Ceux-ci ont mis leur maison à son entière disposition, et lui font part de leur inquiétude au sujet du comportement suspect de Marty. Honoré d'Estienne d'Orves décide alors de renvoyer son radio à l'occasion du prochain voyage à Londres. Mais il est déjà trop tard. Le 22, les Allemands envahissent la demeure. Après avoir résisté, d'Estienne d'Orves, le visage en sang, est menotté et conduit avec ses compagnons à Angers.

 

La trahison de Marty permet également aux Allemands d'arrêter Barlier, Doornik et l'ensemble du réseau, au total 26 personnes. Le 24 janvier, les inculpés sont dirigés sur Berlin puis brusquement ramenés à Paris, à la prison du Cherche-Midi. D'Estienne d'Orves, mis au cachot, est soumis à un régime particulièrement rigoureux. Son moral ne s'en ressent pas. Il trouve même le moyen de galvaniser l'énergie de ses compagnons.

 

Le procès commence le 13 mai. Prenant sur lui toute la responsabilité, il défend ses co-inculpés. Le 23, la Cour martiale rend son jugement. Le capitaine de frégate d'Estienne d'Orves et huit de ses camarades sont condamnés à mort et transférés à Fresnes.

 

Le conseiller juridique allemand Keyser prend sur lui d'aller à Berlin demander la grâce des condamnés. Vaine démarche. Le 28 août au soir arrive l'ordre de passer par les armes, dès le lendemain, les trois principaux responsables : d'Estienne d'Orves, Barlier et Doornik, les six autres bénéficiant de remises de peines.

 

L'exécution a lieu le lendemain, 29 août à l'aube, au Mont Valérien. Honoré d'Estienne d'Orves a été inhumé à Verrières-le-Buisson.
 

 

Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération - décret du 30 octobre 1944
Officier du Ouissam Alaouite
Officier de l'Ordre "Pour la couronne" de Roumanie
Officier du Mérite Militaire Bulgare
Chevalier de l'Epi d'Or de Chine

 

 

 

Source : Ordre de la Libération

 

Gérard Bocquery UNADIF octobre 2014

Henri Louis Honoré d'Estienne d'Orves

Henri Louis Honoré d'Estienne d'Orves

Partager cette page
Repost0
Publié par Gérard BOCQUERY - dans Histoire