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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 05:30

 

L'INFO n° 1 291

 

 

 

UNADIF - FNDIR du Finistère

 

 

UNADIF-FNDIR 29

 

 

Alexis Le Gall, l'un des derniers Français Libres du Finistère, est décédé le 22 décembre 2019, à l'âge de 97 ans.

 

Un breton taillé dans le granit, né le 22 octobre 1922 à Audierne, il avait rallié l'Angleterre en juin 1940 et avait contracté le 5 Juillet à l’Olympia Hall un engagement dans la France Libre.

 

Son parcours est tonitruant et le conduira au Cameroun, Syrie, Tchad, Congo Belge, Soudan, l’Egypte, Palestine, Liban, Tunisie, l'Italie, la France occupée et l'Alsace.

 

Il participera à la bataille d'El Alamein, à la campagne d'Italie, le débarquement de Provence, la campagne d'Alsace où il sera blessé lors de l’attaque d’Illwald.

 

Il sera démobilisé le 18 juin 1945 après cinq années de lutte pour la France avec son bataillon de Marche n°5 de la 1ère Division de Français Libres.

 

Alexis aura passé une grande partie de sa vie civile à perpétuer le souvenir de ses camarades de combats et sera l'un des piliers du Concours National de la Résistance et de la Déportation du Finistère.

Tous les ans, invariablement et avec une énergie sourde qui l'animait, il parcourait des milliers de kilomètres dans le Finistère pour intervenir dans les établissements scolaires.

 

Ces dernières années, il avait publié ses mémoires dans un livre intitulé :
"Les Clochards de la Gloire".

 

Alexis était quelqu'un de bien, sa perte est naturelle mais colossale.

 

Qu'il repose en paix.

 

Kenavo

 

 

Source texte : Brest 44

Photos : Brest 44 - Locmaria-Plouzané en 2016 pour l'inauguration de la borne de la Liberté.
Photos : Brest 44 - Locmaria-Plouzané en 2016 pour l'inauguration de la borne de la Liberté.
Photos : Brest 44 - Locmaria-Plouzané en 2016 pour l'inauguration de la borne de la Liberté.

Photos : Brest 44 - Locmaria-Plouzané en 2016 pour l'inauguration de la borne de la Liberté.

NDLR :

 

Notre Ami Alexis était Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, Officier dans l'Ordre national du Mérite, Chevalier dans l'ordre ministériel des Palmes académiques, et titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme, de la Médaille de la Résistance française, de la Croix du Combattant volontaire de la Résistance, de la Croix du Combattant volontaire, de la Croix du Combattant, de la Médaille des services volontaires dans la France Libre.

 

Les obsèques de notre Ami Alexis Le Gall ont eu lieu jeudi 26 décembre 2019 en l'église du Sacré-Coeur de Douarnenez .

 

Gérard Bocquery Sga

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 07:00

 

L'INFO n° 1 290

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

NOËL 1943 à MAUTHAUSEN

 

 

" Dix sept heures. La nuit tombe.

 

Les projecteurs surmontant les miradors s’allument de tous leurs feux. Leurs faisceaux lumineux cherchent péniblement à percer le brouillard qui s’épaissit de minute en minute.

 

L’appel se prépare.

 

Nos camarades exténués rentrent du travail transis de froid. La relève s’organise.

 

A notre tour, il faudra tenir douze heures dans " la nuit et le brouillard " ...

 

Tels de véritables spectres, qu’à la limite le vent aurait pu jeter à terre, nous quittons péniblement nos Blocks pour nous diriger vers la place d’appel.

 

En effet la surveillance SS a pour impératif de comptabiliser les effectifs, voire les fantômes...

 

Nous avons l’habitude hélas de cet exercice rythmé deux fois par jour.
Dans l’attente du commandant du camp et de son état-major, hébétés, vacillants, alignés par rangées de dix, nous dormons à demi.

 

Soudain, les illuminations d’un grand sapin nous réveillent. Qu’est-ce à dire ?

 

Le Grand Reich, l’Allemagne nazie toute entière tiennent à nous rappeler que dans la joie nous devons fêter Noël.

 

Une chorale composée de Russes et de Polonais s’époumone.

 

Les SS emmitouflés, chaudement bottés devisent entre eux. Rieurs, ils semblent satisfaits ; nous doutons de leur sincérité...

 

Et nous avons raison, car ils cherchent à briser le peu de moral qui reste en nous.
A la limite, il nous faudrait applaudir " les chœurs " à deux mains, alors que de rage nous aurions tendance à garder les poings serrés.

 

La campagne de REDL-ZIPF a revêtu son manteau blanc. Pas un bruit, pas un son sur le chemin, seul le bruit de nos galoches résonne sèchement sur la neige verglacée.

 

Et c’est dans un silence impressionnant que la colonne s’ébranle sous les bourrasques de vent vers la montagne en cette " douce nuit de Noël "
Avec mon père et quelques camarades, nous devons construire une murette près de cette fameuse plate-forme en béton ; tels sont les ordres du Meister autrichien moins arrogant qu’à l’ordinaire.


Voudrait-il respecter la trêve, à moins qu’il regrette de ne pouvoir assister avec sa famille à la messe de minuit...

 

Quant à nous, nous profitons de ce relâchement pour mettre le minimum de ciment entre les briques, avec l’espoir que notre travail ne soit pas considéré comme sabotage lors d’un prochain contrôle.

 

Le froid cependant nous pénètre, impossible de freiner la cadence car le vent et la bise nous obligent à accélérer le rendement pour ne pas friser l’hibernation...

 

Pour une fois les aboiements gutturaux de nos gardiens se font plus discrets, les fusils dans les miradors se taisent et la ronde des matraques n’est pas endiablée comme à l’accoutumée.

 

Allons nous enfin bénéficier de cette " Sainte nuit "... où plane une certaine nostalgie dans les rangs des SS privés d'une permission ?

 

Non, nous rêvons, nous nous sommes trompés une fois de plus car le sadisme et l’horreur reprenaient bien vite leurs droits suivant la tradition.

 

Brusquement la nuit rompt son silence ; au loin nous entendons les cloches de Minuit ; leurs tintements argentins arrivent jusqu’à nous.

 

Ce n’est pas possible, un message de paix et d’espérance pourrait-il encore parvenir aux hommes de bonne volonté que nous sommes ?

 

Mon père, les larmes aux yeux m’embrasse ; avec les camarades du kommando nous échangeons des paroles de réconfort en nous gardant bien d’évoquer les " menus de Réveillon " tant la faim nous tenaille les entrailles.

 

C’est alors que pour me réchauffer, je m’enfonce à l’intérieur de la galerie.

 

J’ai un petit recoin bien à moi, à l’abri des indiscrétions que j’affectionne particulièrement...

 

Je m’y crois tranquille et brusquement dans la pénombre, un homme ne portant pas l’habit de bagnard me frôle.

 

A voix basse, il m’interpelle : " Je suis prisonnier de guerre, dépendant du stalag d’Attnam-Pucheim ;
j’habite dans le Nord de la France. Et toi, d’où es-tu ?

 

De Normandie, je réponds.

 

Mon pauvre, dans quel état tu es.

 

Ces paroles en d’autres temps m’aurait réconforté, mais en prison j’ai appris à me méfier " des moutons ".
Il s’en rend compte et cherche à gagner ma confiance.

 

- Je m’appelle Joseph DELHUVENNE . Prends ce quignon de pain . Tu en auras un autre demain.

 

As-tu pu correspondre avec ta famille ? Si tu veux , je peux leur donner de tes nouvelles.

 

La proposition est alléchante, mais les risques énormes. Il est interdit de parler aux civils et si j’échoue, c’est la pendaison haut et court.

 

Et pourtant annoncer à ma fiancée, aujourd’hui ma femme, que tout va bien, que je suis vivant serait pour ELLE mon CADEAU DE NOEL.

 

Nous chuchotons car je ne tiens pas à me faire repérer. De toute façon ma décision est prise : je ferai passer une lettre à ma famille.

 

Je suis physiquement épuisé, le moral pour moi est au plus bas. J’ai besoin d’oxygène familial pour une opération " survie ".


J’ai confiance en Joseph. Il enverra ma lettre en France occupée et recevra des nouvelles des miens, qu’il me fera parvenir.
Pour moi , je ne puis encore y croire.

 

J’en parle à mon père qui de par sa grande maturité, ne me cache pas ses craintes sur la décision que je viens de prendre.

 

Le matin, le coeur joyeux, je rentre au camp. Une soupe un peu plus épaisse nous sera servie . Elle sera accompagnée de coups distribués avec prodigalité par le chef du block polonais, façon sans doute pour lui de fêter Noël.


Qu’importe, je m’ endors sur ma paillasse rêvant à cette " douce nuit " où dans une sombre galerie , j’ai rencontré " LE PERE NOËL ".

 

Le lendemain dans mon souterrain, je retrouve Joseph. Il a tenu sa promesse de me revoir.
Il me fournit un crayon et du papier. C’est en cet endroit que j’écrirai ma première lettre.

 

J’en avais appris la veille le texte par coeur afin d’en accélérer la rédaction d’autant plus qu’en quittant le camp " la fouille " est toujours à craindre.
Dans cette missive, j’y associe trois camarades : Michel, Marcel et Gérard ; leurs familles auront aussi de leurs nouvelles.

 

Cette lettre a bien passé la frontière. Ma fiancée l’a reçue ; nous la conservons aujourd’hui comme une relique.

 

Quinze jours après, Joseph me remettait la réponse de ma fiancée. J’ai pleuré sur sa lettre mais je n’ai pas osé la ramener au camp pour la faire lire à mon père, toujours par crainte de la fouille.


Dans ma cachette, alors que mes camarades montaient une garde vigilante, je l’ai apprise par coeur une grande partie de la journée et le soir je la récitais à mon père, heureux d’avoir pu tromper l’étroite surveillance des SS.

 

 

 

©Jacques Henriet, Déporté-Résistant, a publié ce texte en 2001.

 

 

 

#UNADIF            #FNDIR              #UNADIFFNDIR

 

 

 

Entrée du KL Mauthausen

Entrée du KL Mauthausen

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14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 05:30

 

L'INFO n° 1 289

 

 

UNADIF-FNDIR de l'Ardèche

 

 

UNADIF-FNDIR 07

 

 

Chomérac

 

Anne Guilbault sa fille, Sylvie, Jean-Louis, Paul et Olivier Manson, leurs conjoint(e)s, enfants et petits-enfants, ont la douleur de vous faire part du décès dimanche 15 décembre 2019, à l'âge de 98 ans de

Jean MANSON, Interné-Résistant
Officier dans l’Ordre national de la Légion d'Honneur
Officier dans l’Ordre ministériel des Palmes académiques,
et titulaires de nombreuses décorations liées à la Résistance et à l’Internement.

Résistant FFI arrêté et interné au fort de Montluc.

 

Jean a, durant de nombreuses années, écrit une chronique très attendue à chaque numéro, dans notre revue « Le Déporté pour la Liberté » : « La Lucarne de Jean Manson ».

 

En 1995, pour le cinquantenaire de la Libération des camps de concentration, il est le directeur de la publication de notre ouvrage FNDIR-UNADIF : " Leçons de Ténèbres : Résistants et Déportés ".

 

 

Les obsèques de Jean ont eu lieu au temple de Chomérac jeudi 19 décembre 2019, suivies de l'inhumation au cimetière de Chomérac auprès de son épouse Nelly et de son fils Laurent.

 

Le Président national Jean-Marie Muller et l’ensemble des membres du Conseil d’administration UNADIF-FNDIR renouvellent leurs plus sincères condoléances à toute la famille de notre Ami Jean.

 

 

#UNADIF            #FNDIR            #UNADIFFNDIR

Jean Manson nous a quittés
Jean Manson nous a quittés
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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 05:30

 

L'INFO n° 1 288

 

 

UNADIF-FNDIR de l'Hérault

 

 

UNADIF-FNDIR 34

 

 

Ganges, mardi 17 décembre 2019

 

Remise du diplôme d'honneur et de l'insigne de porte-drapeau à Yanis Boudjemaa, âgé de 11 ans.

 

 

Le Conseil municipal de Ganges, réuni autour de son Maire Michel Fratissier, a vécu un moment particulier le mardi 17 décembre 2019.

 

En effet, William Garrivier, Président de l’UNADIF-FNDIR de l’Hérault avait proposé cet instant un peu solennel en reconnaissance des trois années de service de Yanis Boudjemaa, aujourd’hui en classe de 6ème.

 

Car c’est au cours d’un projet conduit avec sa classe en 2016, et alors qu’il était en CE2, que Yanis a œuvré à la demande du Président en tant que « maître de cérémonie » pendant l’hommage rendu par ses camarades au Monument aux Morts de sa commune de Brissac.

 

A l’issue de cette cérémonie, William Garrivier avait proposé au jeune Yanis, de devenir le porte-drapeau de l’association, sous réserve de l’accord de ses parents, d’ailleurs présents.

 

L’engagement a été immédiat et ne s’est pas démenti depuis, fidèle, impliqué et déterminé Yanis porte avec beaucoup de dignité et de fierté le drapeau de l’UNADIF-FNDIR, emblème des Déportés et Internés de la Résistance.

 

Un exemple soutenu par ses parents, dont nous saluons aussi l’implication et nous les en remercions.

 

C’est pourquoi il a été décidé de remettre, à titre exceptionnel, à Yanis ce mardi 17 décembre, en récompense de son engagement, l'insigne et le diplôme d’honneur de Porte-Drapeau, signé par la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées, qu’il a reçu avec beaucoup d’émotion, en présence des adjoints, conseillers et de Monsieur le Maire, de son Principal de collège accompagné de son adjointe et d’enseignants et de son ancienne directrice d’école primaire.

 

Tous les membres présents ont applaudi, félicité voire manifesté beaucoup d’admiration pour un parcours peu commun qui pourrait bien servir d’exemple à nos jeunes citoyens.

 

Cette belle cérémonie s’est terminé par un moment convivial, autour du verre de l’amitié offert par la municipalité.

 

Encore toutes nos félicitations, Yanis !

 

 

Remise du diplôme au jeune Yanis
Remise du diplôme au jeune Yanis
Remise du diplôme au jeune Yanis

Remise du diplôme au jeune Yanis

 

NDLR :

 

Un jeune peut devenir porte-drapeau à l'âge de 8 ans révolus. Les textes indiquent que l'âge requis pour recevoir le diplôme et l'insigne est de 16 ans. L'inscription au BODMR ne peut se faire que si le ou la jeune a atteint l'âge de 16 ans révolus.

 

Il existe 4 insignes différents de porte-drapeau, pour 3 , 10 , 20 et 30 ans de port.

L'attribution du diplôme d'honneur et de l'insigne donne lieu à publication au BODMR sous la condition que le récompensé ait atteint l'âge de 16 ans minimum.

 

Le ministère fait beaucoup d'exception et les jeunes porte-drapeaux reçoivent le diplôme plus tôt, leur publication au BODMR se fait quand ils atteignent l'âge de 16 ans.

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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 05:00

 

L'INFO n° 1 287

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

Que 2020 soit pour vous et tous ceux qui vous sont chers, une année de bonheur et de paix.

 

 

Nous souhaitons qu'elle vous apporte santé, prospérité et réussite.

 

 

Nous formons le voeu que les jeunes générations, aux côtés de leurs ainés, s'engagent sur le chemin de la mémoire.

 

 

Très bonne année à toutes et tous !

 

 

Le Président Jean-Marie Muller et l'ensemble des membres du Conseil d'administration UNADIF-FNDIR

 

 

Union nationale des associations de déportés et internés de la Résistance et familles.

 

 

 

 

 

Meilleurs voeux 2020
Meilleurs voeux 2020
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25 décembre 2019 3 25 /12 /décembre /2019 07:00

 

L'INFO n° 1 286

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

Le président national Jean-Marie Muller et l'ensemble des membres du Conseil d'administration national UNADIF-FNDIR

 

vous souhaitent de très belles Fêtes de Noël et de fin d'année, à vous, et à tous ceux qui vous sont chers

 

et vous donnent rendez-vous à l'année prochaine

 

 

Très belles Fêtes
Très belles Fêtes
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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 07:00

 

L'INFO n° 1 285

 

 

UNADIF-FNDIR de l'Oise

 

 

UNADIF-FNDIR 60

 

 

Exposition au Mémorial de l'Internement et de la Déportation du camp de Compiègne-Royallieu

 

 

KATYN

 

 

Le massacre de Katyń est l'assassinat de masse, par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940 dans la forêt de Katyń, village russe proche de Smolensk et de la frontière biélorusse.

 

Des milliers de Polonais, essentiellement des officiers d'active et de réserve (dont des étudiants, des médecins, des ingénieurs, des enseignants, etc.), et divers autres membres des élites polonaises considérées comme hostiles à l’idéologie communiste, ont été assassinés.

 

Depuis le 26 novembre et jusqu’au début de l’année 2020, une exposition sur ce dramatique évènement de l’histoire du XXème siècle, à la scénographie spectaculaire et poignante, s’est installée au Mémorial de l’Internement et de la Déportation.

 

Créée par le Muzeum Katyńskie, cette exposition est un évènement inédit en Europe.

 

C'est la première fois qu’un musée polonais présente une exposition sur le sol français.

 

Lors du vernissage de l’exposition, étaient présentes : Magdalena Sasal, responsable de la communication du Muzeum Katyńskie, et Anna Bilos, directrice de l’Institut Polonais de Paris.

 

 

 

Album-photos complet sur le lien ci-dessous :

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2427176717394154&id=657456787699498

 

 

#ADIFDELOISE #UNADIF #UNADIFFNDIR #FNDIR

Katyn
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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 06:00

 

L'INFO n° 1 284

 

 

DE GAULLE

 

Date de sortie du film "LIBRES", le 4 mars 2020

 

 

Paris, juin 1940. Le couple de Gaulle est confronté à l’effondrement militaire et politique de la France. Charles de Gaulle rejoint Londres pour tenter de poursuivre la lutte tandis que sa femme, se retrouve avec ses trois enfants sur la route de l’exode. Elle cherche à échapper à l’avancée allemande. Le destin saura les réunir au lendemain du 18 juin 1940.

 

 

Lambert Wilson et Isabelle Carré bientôt dans la peau du couple de Gaulle

 

Dans ce nouveau long-métrage intitulé "Libres" attendu pour le début de l'année 2020, les deux acteurs vont se glisser dans la peau du célèbre couple présidentiel.

 

C'est un rôle qu'il rêvait d'incarner. Alors, l'année dernière, Lambert Wilson avait lancé un appel aux producteurs et distributeurs afin qu'un film consacré au général de Gaulle, mais aussi à sa femme Yvonne, puisse voir le jour. Et visiblement, son message est arrivé aux bonnes oreilles puisque Le Film Français a annoncé le 25 juin 2019 que le tournage de ce long-métrage allait bientôt débuter.

 

Baptisé "Libres", il verra l'acteur donner la réplique à Isabelle Carré, qui incarnera donc Madame de Gaulle, sous la direction de Gabriel Le Bomin.

 

 

"Une histoire d'amour très forte"

 

Ce drame historique plongera les spectateurs au printemps 1940, alors que Charles de Gaulle se rend à Londres et est alors séparé de sa femme, Yvonne, qui doit, quant à elle, prendre la route de l'exode avec leurs trois enfants. Ce n'est qu'au lendemain du 18 juin 1940, et du célèbre appel du Général sur les ondes de la BBC, que le couple se retrouvera.

 

C'est d'ailleurs ce scénario qui a conquis Lambert Wilson. Interviewé par Paris Match en mai dernier, il avait indiqué : "J'aurais refusé un biopic classique, survolant toute la vie du Général. Ce qui m'a convaincu dans le projet de Gabriel Le Bomin, c'est d'abord le titre de son scénario : 'Libres'. Et le fait que l'histoire soit circonscrite au printemps 1940, durant les quelques semaines qui précèdent l'appel du 18 juin. Le Général est alors une personnalité encore peu connue, quasiment un jeune homme malgré ses 50 ans."

 

Et de souligner l'importance de sa femme :

 

"L'idée du film est de raconter que, seul contre tous mais avec elle à ses côtés, de Gaulle peut tout affronter. (...) Elle a été un soutien indéfectible et ils ont vécu une histoire d'amour très forte. L'accent est également mis sur leur fille Anne, qui souffrait de trisomie. C'est avec elle que le Général montre le plus de sensibilité et de tendresse. Cela le rend très humain."

Libres
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14 décembre 2019 6 14 /12 /décembre /2019 07:00

 

L'INFO n° 1 283

 

 

 

UNADIF - FNDIR des Deux-Sèvres

 

 

UNADIF-FNDIR 79

 

 

Le drapeau nazi de la Kommandantur de Niort retrouvé dans le grenier de la mairie du village de Mazières-en-Gâtine

 

En juillet 2019, un drapeau nazi a été trouvé dans les archives de la mairie de Mazières-en-Gâtine. Une découverte stupéfiante issue d’un acte de la Résistance.

 

"Je n’ai jamais vu ça de ma vie". Serge Pacaud n’en revient toujours pas. Cet habitant de Mazières-en-Gâtine a l’habitude de venir à la mairie pour classer bénévolement les archives municipales, jusqu’à présent stockées dans le grenier. Mais en juillet, ce retraité de l’enseignement tombe par hasard sur un drapeau recouvrant un carton. « On ne voyait que du rouge, j’ai alors pensé à un ancien drapeau français. Mais quand on l’a déroulé, il y avait du rouge, du blanc et une croix gammée. » Pas de doute, c’est un drapeau nazi.

 


Une prise de guerre de la Résistance d’août 1944

 

Le septuagénaire prévient aussitôt le maire, Alain Clairand. Tous deux sont stupéfaits par l’ampleur de la découverte. « C’est un passé douloureux qui ressurgit d’une boîte en carton et nous fait replonger dans des heures noires de notre histoire », confie l’édile.


Serge Pacaud s’interroge rapidement sur sa provenance et fait alors le rapprochement avec un autre document d’archives : une lettre d’Émile Dupond, ancien maire de Mazières, datée d’août 1944. Dans ce document, il explique que « le drapeau hitlérien a été trouvé dans une auto abandonnée par les Allemands lors de l’attaque du Triangle 16 contre un convoi allemand venant de Niort ; l’attaque s’étant poursuivie dans la côte de Champeaux ».


Passionné d’histoire locale, Serge Pacaud se renseigne sur cet épisode qui, d’après le livre « La Résistance en Deux-Sèvres », remonte au matin du 29 août 1944. « Pour l’anecdote, Henri Dupond, le fils d’Émile, faisait partie du Triangle 16. Il pourrait être de ceux qui ont récupéré le drapeau », suppose-t-il. Toujours dans sa lettre, le père du résistant explique vouloir conserver cette prise de guerre pour « rappeler aux générations qui viendront après nous la tristesse de quatre années d’occupation ».

 


Transféré à Thouars

 

Le mystère de l’origine du drapeau nazi levé, se pose alors la question de son avenir. « On ne voulait pas qu’il reste caché. Il faut qu’il soit dans un lieu de manière éducative et pédagogique », insiste Serge Pacaud. Après proposition et délibération en conseil, la mairie décide de remettre l’objet, le 14 novembre dernier, au centre régional Résistance et Liberté (CRRL) de Thouars, accompagné de la lettre d’Émile Dupond. Une authentique découverte pour l’établissement, qui ne possédait pas ce triste emblème de la Seconde Guerre mondiale dans sa riche collection. « Ce drapeau fait d’autant plus sens qu’il est relié à l’histoire locale de la Résistance, c’est une trace concrète permettant de matérialiser cette histoire », indique Virginie Daudin, directrice du CRRL.

 

 

 

Retrouvé dans le grenier de la mairie de Mazières-en-Gâtine, cet oriflamme nazi de plusieurs mètres de long était vraisemblablement accroché au fronton de la Kommandantur de Niort. L’objet a été confié au centre régional Résistance et Liberté de Thouars. © Photo NR

Retrouvé dans le grenier de la mairie de Mazières-en-Gâtine, cet oriflamme nazi de plusieurs mètres de long était vraisemblablement accroché au fronton de la Kommandantur de Niort. L’objet a été confié au centre régional Résistance et Liberté de Thouars. © Photo NR

 

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10 décembre 2019 2 10 /12 /décembre /2019 06:00

 

L'INFO n° 1 282

 

 

UNADIF-FNDIR des Yvelines

 

 

UNADIF-FNDIR 78

 

 

Jacqueline Fleury, Déportée-Résistante, présidente nationale du Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance, administratrice nationale et présidente départementale UNADIF-FNDIR des Yvelines .

Haute Dignitaire de la République, notre amie Jacqueline est la femme la plus hautement décorée de France, Grand'Croix dans les Ordres nationaux de la Légion d'honneur et du Mérite.

 

 

Sa détermination et sa mémoire son intactes. Et c'est ce qui vous frappe en premier lorsque vous rencontrez Jacqueline Fleury-Marié dans le bureau de son appartement du quartier Montreuil à Versailles.

À 96 ans, celle qui est l'une des dernières rescapées de la déportation encore en vie habitant le département, dit, poétiquement, être « une feuille qui vole, mais d'un arbre qui a beaucoup souffert ».

 

Elle était présente dimanche 24 novembre au salon du livre d'Histoire de Versailles pour y dédicacer son livre sobrement intitulé « Résistante », sorti début octobre. Le récit d'une vie, celle d'une jeune adolescente qui, à 17 ans, s'engage dans la Résistance avec le mouvement Défense de la France puis au sein du réseau de renseignement Mithridate, dont sont déjà membres ses parents et son frère.

 

Torturée par la Gestapo

Au début de l'été 1944, elle est arrêtée à Versailles justement, avec sa mère, puis emprisonnée à Fresnes (Val-de-Marne). Torturée par la Gestapo, déportée vers l'Allemagne, elle va subir, d'août 1944 au 13 avril 1945, l'enfer du camp de Ravensbrück avec le matricule 57 595 frappé sur sa poitrine.

 

Élevée par Emmanuel Macron à la Dignité de Grand'Croix dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, la plus haute distinction possible, le 14 juillet dernier, Jacqueline Fleury-Marié préside aussi l'association des Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR) où elle a succédé à Geneviève de Gaulle-Anthonioz, une de ses camarades de déportation. Elle est aussi à l'origine du Concours national de la Résistance et de la Déportation qu'elle a créée dans les Yvelines en 1961.

 

 

«On ne peut pas accepter n'importe quoi ! »

La Résistance, pour elle, c'est une affaire de famille. « Ma mère est originaire de la région de Soissons, dans l'Aisne qui a été meurtrie par les Allemands en 1914-1918. Mon grand-père maternel a été emprisonné dès 1914 et je ne leur pardonnerai jamais ce qu'ils ont fait aux enfants dans les camps. Ce n'est pas pensable », lâche-t-elle.

 

Si elle s'engage dès 1940 dans la Résistance, c'est pour dire non à la situation de la France. « Je ne comprends pas comment Pétain, qui avait été un grand soldat, a pu se compromettre en serrant la main d'Hitler. Il y a des moments où l'on ne peut pas accepter n'importe quoi », martèle-t-elle.

 

Insouciante du danger dans le Versailles de ce début de la guerre, Jacqueline y mène une double vie. Elle a d'abord fui la ville au début des hostilités avant de revenir et découvrir la croix gammée qui flotte sur le château de Versailles et à Satory, transformé en camp de la Wehrmacht. Un « choc », confie-t-elle.

 

 

Elle a recopié les plans du Mur de l'Atlantique

 

Elle se souvient encore de tous les noms des résistants à Versailles : Yvette Gouineau, sa vacharde prof de lettres qui s'avère être une grande résistante. Andrée Bes, l'amie qui l'introduit à Défense de la France où Jacqueline se fait appeler « Kaky », Marcel D. Roubaix, son fils « Mickey » et les résistants Triboulet et Fontenailles qui incendient le fichier central du STO (Service du travail obligatoire). Elle évoque aussi Serge François, le radio de Mithridate hébergé dans sa propre maison.

 

Puis les arrestations des docteurs Lafaye et Holstein, celle des frères Bleton, l'engagement des frères Tricaud, de Marie Cadennes ou de Anasthasia Walk, dite « Nanette ». Ou bien encore le démantèlement du réseau Confrérie Notre-Dame que la famille Facq-Laurent paiera par la déportation. Quand son frère parvient à voler avec des complices les plans du Mur de l'Atlantique ou de l'Arsenal de Cherbourg, Jacqueline recopie à toute vitesse ces documents dans l'arrière-salle d'un restaurant, proche du marché.

 

 

«Nous ne sommes plus qu'une poignée à pouvoir témoigner »

 

À partir de juin 1944, sa vie bascule. Arrestation, emprisonnement, torture puis les sept longues journées de train dans les wagons à bestiaux. À Ravensbrück, le camp réservé aux femmes, il faut survivre. En sortant des douches, elle retrouve par hasard sa mère. Toutes les deux, plus une autre femme, vont partager un lit de 70 cm de large, souffrir de la soif et de la faim mais croiser aussi de grands personnages : Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz.

 

En souvenir de toutes ses camarades du Lager*, Jacqueline écrit : « Chaque nuit, je vois vos visages. Chaque nuit, j'entends vos voix, Chaque nuit, je vous sens là, près de moi. Mes sœurs de combat, mes compagnes des ténèbres. Nous ne sommes plus qu'une poignée à pouvoir témoigner et le monde nous oublie ».

 

Et Jacqueline, qui dit s'être reconstruite « toute seule » après la guerre, de conclure. « Ce livre, c'est celui de l'amitié. Si certaines sont revenues, c'est grâce à la fraternité. Le partage nous a sauvées ». Les derniers mots de son livre sont sans équivoque : « La Résistance est un combat de chaque jour. Mon combat ».

 

* « Camp » en allemand.

 

 

Source  :    http://www.leparisien.fr/yvelines-78/yvelines-jacqueline-fleury-marie-la-resistance-dans-la-peau-22-11-2019-8199276.php?fbclid=IwAR3zTIrbzm9XJdi-ZtJ3YT8cUPPYUSem7oY87LzmqoSrSrNKtjrgdAsyj0Q

« Résistante », de Jacqueline Fleury-Marié, Calmann-Lévy, 180 pages, 15,90 €  -  Jacqueline Fleury (photo : Le Parisien novembre 2019)
« Résistante », de Jacqueline Fleury-Marié, Calmann-Lévy, 180 pages, 15,90 €  -  Jacqueline Fleury (photo : Le Parisien novembre 2019)

« Résistante », de Jacqueline Fleury-Marié, Calmann-Lévy, 180 pages, 15,90 € - Jacqueline Fleury (photo : Le Parisien novembre 2019)

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