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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 04:45

L'INFO n° 960

 

 

ADIF-FNDIR de la Haute-Vienne (87)

 

 

Lundi 4 avril 2016

 

Rencontre intergénérationnelle

entre les étudiants, collégiens de Montpellier et des témoins de la Seconde Guerre mondiale, organisée par le Musée de la Résistance de Limoges, en partenariat avec l'ONAC-VG 87.

Jean FOURNIER, Déporté-Résistant, président de la section FNDIR 87

Jean FOURNIER, Déporté-Résistant, président de la section FNDIR 87

 

En présence de notre président de la FNDIR 87, Jean FOURNIER, dernier Déporté-Résistant de nos associations ADIF-FNDIR 87.

 

Jean Fournier, déporté à 17 ans au camp de Peenemunde, situé en bord de Mer Baltique.

Il a exposé sa jeunesse en Nord-Pas-de-Calais, sa révolte face aux "évènements" de 1940, avec l'exode et les réfugiés, sa Résistance.

 

Au début il avait des "missions" dont il ne savait même pas quel était le Réseau auquel il appartenait...

Avant de faire des missions plus importantes avec davantage de responsabilités...

 

Il a bien entendu expliqué son univers concentrationnaire de Déporté pour faits de Résistance,

à Peenemunde, sur les rampes de lancements des V1, V2 et les premiers avions sans pilotes, avec leurs échecs et leur réussites...

En répondant aux questions des étudiants et de leurs professeurs, il a admis que malgré ses souffrances (les conditions de vie, bien sûr, mais... la faim, toujours la faim, encore la faim...) la seule chose positive qu'il en a retiré, est d'avoir connu toutes ces fusées qu'on appelle aujourd'hui les drones...

 

Sincères remerciements à Patrick MARQUET, Président de l’ADIF de la Haute-Vienne.

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 04:30

L'INFO n° 959

 

 

ADIF-FNDIR du Pas-de-Calais (62)

 

 

Exposition « Guerres, Sciences et Technologies, 1914-1945 »

 

Du 1er avril 2016 au 31 mars 2017

 

La Coupole, Centre d’Histoire et Planétarium 3D du Nord–Pas-de-Calais

 

 

 

Guerres, Sciences et Technologies, 1914-1945

 

A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, La Coupole vous propose une exposition temporaire de grande envergure intitulée "Guerres, Sciences et Technologies, 1914-1945".

 

Cette exposition a été réalisée avec le soutien du Département et a reçu le label "Mission du Centenaire".

 

Elle se propose de montrer les avancées scientifiques et techniques lors des deux conflits mondiaux.

 

Elle s'articule autour de plusieurs pôles et aborde les thématiques suivantes : l'artillerie, l'aviation, les chars d'assaut, les armes chimiques, armements individuels, les transmissions, la détection, la cryptographie et la médecine.

 

Chaque partie est organisée autour de photographies et de quelques objets symboliques : un char Renault FT, un canon de 75 mm, les plaques de verre originales de Marie Curie ...

 

Pour l'occasion, une tranchée a été reconstituée par le Lycée Professionnel de Lumbres pour exposer les armes individuelles symboliques de la Grande Guerre.

 

Des textes courts montrent les grandes évolutions dans chacun des domaines présentés en s'appuyant sur le parcours de grands scientifiques. Des tablettes tactiles permettent d'approfondir l'information historique et scientifique. L'image est au coeur de la scénographie.

 

 

Pour plus d'informations sur l'exposition, vous pouvez contacter Hélène Gournay, service pédagogique de La Coupole

Téléphone : 03 21 12 27 30
Courriel :
pedagogique@lacoupole.com

 

 

La Coupole - Centre d'Histoire et Planétarium 3D du Nord-Pas-de-Calais

Rue André Clabaux (Mont-à-Car) D210 - 62570 HELFAUT

Téléphone : 03 21 12 27 27
Courriel :
lacoupole@lacoupole.com

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 04:30

L'INFO n° 958

 

 

Les archives des services spéciaux français de la Seconde Guerre mondiale

 

 

La revue Les chemins de la mémoire consacre un numéro spécial à cette thématique.

 

Longtemps connues sous l’appellation fonds du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), les archives des services spéciaux français de la Seconde Guerre mondiale sont arrivées au Château de Vincennes au terme de longues tribulations, passant de main en main, d’une rive à l’autre de la Manche ou de la Méditerranée.

Les archives des services spéciaux français

 

Versées définitivement au Service historique de l’armée de Terre par la Direction générale de la sécurité extérieure en décembre 1999, en cours de classement depuis 2013, ces archives étaient conservées en fait en dépôt dans un local sécurisé vincennois depuis plus longtemps.

 

Cet ensemble documentaire représente aujourd’hui un total d’environ 500 mètres linéaires, auxquels il faut ajouter des fichiers papier conservés dans 13 meubles à tiroirs. Décrire ces fonds n’est pas chose aisée, tant est grande la diversité de leur provenance et des thématiques abordées. On peut cependant se risquer à une présentation synthétique de ces fonds en prenant comme fil conducteur la zone géographique dans laquelle ils ont été constitués.

 

 

Plusieurs lots peuvent ainsi être distingués :

 

  • Le premier est constitué par les archives produites à Londres par le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), créé dès 1940 par André Dewavrin, alias colonel Passy, sous le nom de 2ème Bureau, sous l’autorité du général de Gaulle.
  •  
  • Le second ensemble a été réuni à Alger. Il s’agit de la production de services de contre-espionnage qui se sont succédés en Afrique du Nord des années 1930 à 1944, dont ceux relevant de Vichy.
  •  
  • Le dernier ensemble regroupe les archives produites dans la capitale et les régions militaires françaises à partir d’août 1944 par la Direction générale des services spéciaux, qui succède aux services algérois et londoniens, et devient, en novembre 1944, la Direction générale des études et recherches (DGER). Ce service est notamment chargé à la Libération de lutter contre les actions ennemies et de rechercher collaborateurs et criminels de guerre.

 

 

Revue Les chemins de la mémoire

Hors série "Dans les archives secrètes de la Seconde Guerre mondiale"

Pour en savoir + ; Consultez le hors-série Les chemins de la mémoire sur le lien suivant :

http://fr.calameo.com

 

 

 

Sources : SGA / DMPA


Droits : Copyright Mindéf/SGA

 

 

 

 

 

 

SHD

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 07:00

L'INFO n° 957

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

René Baumann, ancien Déporté, membre de nos associations UNADIF-FNDIR, a co-rédigé, avec Audrey Guilloteau, l'ouvrage :

" Voué à disparaître, René Baumann, déporté NN ".


 

Voué à disparaître, René Baumann, déporté NN

 

VOUE A DISPARAÎTRE
RENE BAUMANN
déporté NN



Lorsque René BAUMANN refuse son incorporation de force dans la Wehrmacht et décide de fuir l’Alsace annexée, il a seulement 19 ans.
Après avoir gagné la zone libre avec deux de ses amis, il s’engage dans l’armée d’armistice, puis dans la résistance dans les Hautes-Alpes.



Arrêté en novembre 1943, il fait l’expérience des prisons de France avant d’être envoyé en camp de concentration, Neue Bremm, Mauthausen, Natzweiler-Struthof, Allach, Melk, Ebensee.
Déporté politique, doté du Statut « NN », Nacht und Nebel, René est voué à disparaître dans la nuit et le brouillard des camps d’Allemagne et d’Autriche sans laisser de traces.

 



Un livre d’Audrey GUILLOTEAU et René BAUMANN



" Cette marche, interminable, est un calvaire épouvantable. Ce ne sont pas des hommes qui marchent, mais des squelettes. Pour ma part, je ne suis que l’ombre de moi-même. Les phlegmons que j’ai aux deux pieds me font mal, je marche d’ailleurs avec un seul sabot, je suis fatigué, je compte mes pas, me donne des objectifs : tenir jusqu’au virage suivant, encore 100 pas. Un camarade trébuche, tombe, ne se relève pas. "



René revient. Vivant. A sa libération, il pèse 28 kilos.
Malgré sa jeunesse volée, son expérience des camps et de la mort, René est un optimiste. Dès son retour, il reprend goût aux petits bonheurs quotidiens, profite de chaque instant, un sourire permanent aux lèvres.



Une véritable leçon de vie.

 

 



Format : 16,5 X 24 cm - 144 pages avec près d'une centaine de documents originaux en couleur. Prix 18€ + 3€ de frais de port.



Commande du livre (18€+3€) auprès du siège national de l'UNADIF-FNDIR

49, rue du Faubourg du Temple - 75010 Paris



Téléphone : 01 53 70 47 00 - Courriel : contact@unadif.fr

 

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 12:00

L'INFO n° 956

 

 

L'association des Amis de la Fondation de la Résistance, Mémoire et Espoirs de la Résistance (MER) organise un colloque consacré au thème :

 

« Résistance et Libération par les ondes, la bande dessinée et la chanson »

 

 

Jeudi 7 avril 2016 à 14 heures à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris.

 

 

 

Résistance et Libération par les ondes, la bande dessinée et la chanson

 

Avec les interventions de :


- Jacques PESSIS, écrivain et journaliste,
- Xavier AUMAGE, archiviste au Musée de la Résistance nationale,
- Emmanuel THIEBOT, historien au Mémorial de Caen,
- Fabienne FEDERINI, sociologue.

 

Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles

 

par courriel : memoresist@m-e-r.org

 

par courrier : MER - 16/18, place Dupleix - 75015 Paris

 

par téléphone : 01 45 66 92 32

 

 

Lieu : Auditorium de l’Hôtel de Ville - 5 rue de Lobau - Paris IVe

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1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 04:00

L'INFO n° 955

 

 

 

Il y a 97 ans

 

 

Le 31 mars 1919, la loi plus connue sous le nom de "charte du combattant" institue le droit à réparation pour les anciens combattants et victimes de guerre.

 

Son Article premier reste célèbre : " La République, reconnaissante envers ceux qui ont assuré le salut de la patrie, proclame et détermine, conformément aux dispositions de la présente loi, le droit à la réparation due : 1°/ aux militaires des armées de terre et de mer affectés d’infirmités résultant de la guerre ; 2°/ aux veuves, aux orphelins et aux ascendants de ceux qui sont morts pour la France. "

La Charte du Combattant
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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 04:30

L'INFO n° 954

 

 

Alors que nous apprenions dimanche le décès de Dorothy, épouse de Léon Gautier, c'est un autre 177 qui vient de nous quitter.

Louis Bégot, l'un des 177 hommes du commando Kieffer

Louis Bégot, l'un des 177 hommes du commando Kieffer

 

LOUIS BÉGOT est décédé à l'âge de 94 ans. Sa famille vient de nous en informer.

 

Né le 7 mai 1921 à Vannes, il est matelot sur le croiseur Duguay-Trouin en rade d'Alexandrie (Égypte) lorsqu'il apprend l'armistice de 1940.

 

Le 1er septembre, il déserte son bâtiment pour s'engager dans la France Libre et embarque quelques jours plus tard sur le Felix Roussel à Suez, en rade de Portoufi. Ce bâtiment faisait partie de l'A.M.B.C. (Armement militaire des bâtiments de commerce) comme transport de troupes de la France Libre.

 

Arrivé en Angleterre en 1941, il embarque sur le contre-torpilleur Léopard dans le port de Hull.

 

Le 5 décembre 1942, il rejoint la 1ère compagnie de fusilier-marins commandos de Kieffer à Criccieth.

 

Il est l'un des sélectionnés pour le raid commando aéroporté sur Vannes début 1943 car originaire de la région. Ce raid fut annulé au dernier moment car voué au suicide.

 

Louis Bégot débarque le 6 juin 1944 en Normandie.

 

Lors de la violente contre-attaque allemande du 10 juin, il est grièvement blessé par l'éclat d'un obus de 88mm tiré par un blindé allemand qui lui arrache toute la partie inférieure du visage. Transporté dans une brouette jusqu'au PC français par Francis Vourch, il est aussitôt évacué par le médecin anglais.

 

Après quatre jours à l'ambulance de la brigade où il reçoit des injections de pénicilline à haute dose, il se retrouve dans un hôpital en Angleterre où il passera deux ans, subissant 32 opérations chirurgicales.

 

 

 

Louis Bégot était Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme, de la Médaille de la Résistance française et de la Médaille de la France Libre.

 

Ses obsèques auront lieu vendredi 1er avril à 14h30 en l'Eglise Notre Dame de Victoire, place Alsace-Lorraine à Lorient.

 

 

 

Sa disparition porte à 7 le nombre Commandos français du Jour J encore en vie.

 

 

 

Source :

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 04:00

L'INFO n° 953

 

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

Sur une initiative de nos associations UNADIF - FNDIR, un projet de donner mémoire à un lieu de la barbarie nazie fut soutenu par le secrétariat d'Etat à la Défense, en charge des Anciens Combattants et de la Mémoire, par la municipalité de Novéant-sur-Moselle et diverses collectivités territoriales.

Ainsi, fut conçue une Stèle par l'artiste-sculpteur Denis Mellinger.



L'inauguration de cette oeuvre, par Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire, et Jean-Marie Muller, Président de l'UNADIF, aura lieu

 

vendredi 1er avril 2016 à 15 heures.

Les convois de la souffrance
Les convois de la souffrance

 

La gare de Novéant est un trou de mémoire, un trou d’histoire !


Novéant-sur-Moselle, ville-frontière durant l’Occupation rebaptisée Neuburg.



Le convoi 7909 tristement appelé “Le Train de la Mort”, parti le 2 juillet 1944 de Compiègne, représente le comble de l’horreur, c’est le train de la honte. Ses arrêts incessants sous une chaleur torride ont entrainé soif, déshydratation, suffocation, peur, haine, folie, violence… A son arrêt à Novéant, sont dénombrés 530 morts ! Les déportés se sont entretués.



Au total ce sont plus de 70 convois de déportés qui prennent la direction de l’Allemagne dont une énorme majorité est passée par cette gare. Plus rien ne rappelle qu'en ces lieux, plusieurs dizaines de milliers de déportés transitèrent sur ses quais entre 1940 et 1945. On constate ici même, que la seule plaque rappelant le sort d'un cheminot déporté novéantais n'existe même plus.


Les dernières traces viennent d’être anéanties. Démolie la halle de la gare de marchandise qui servait de regroupement. Rasés les quais où l’on pouvait voir les pas de la soldatesque allemande gravés à jamais dans le béton frais, lors de l’allongement des quais pour recevoir encore plus de déportés.



Comment faire prendre conscience, comment raconter cette tragique histoire et ces destins brisés ?



 

Les convois de la souffrance

 

Lorraines, Lorrains et habitants des régions et départements voisins,

venez nombreux à cette inauguration-hommage !

La Stèle "CONVOIS de la SOUFFRANCE" oeuvre de Denis MELLINGER alias MELDEN

La Stèle "CONVOIS de la SOUFFRANCE" oeuvre de Denis MELLINGER alias MELDEN

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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 06:00

L'INFO n° 952

 

 

 

ADIF-FNDIR de l'Ille-et-Vilaine (35)

 

 

Il était soigneusement plié dans une boîte. Camouflé au fond d’une armoire. Les affres du temps l’ont quelque peu abîmé, effilé. Mais il est toujours là. Résistant lui aussi. Avec ses broderies et ses lettres dorées, et flanqué de sa Croix de Lorraine rougissante.

Pierre Demalvilain et le drapeau secret de la Résistance bretonne

Pierre Demalvilain et le drapeau secret de la Résistance bretonne

 

Copie d’une pièce unique, cela fait plus de 70 ans que ce symbole de la résistance bretonne a été confectionné. Il revient aujourd’hui légitimement à Pierre Demalvilain, l’une des rares figures de la Résistance malouine encore de ce monde. Il est l’un des derniers survivants du « réseau Andréïs », du nom d’un médecin malouin, chef de ce réseau de la Résistance bretonne.

 

Le Malouin n’était qu’un gamin quand il l’a rejoint. Même pas 15 ans mais déjà l’âme d’un vrai patriote. Résistant de la première heure, dès 1941, à une époque où beaucoup de courageux étaient encore tapis dans l’ombre.

 

 

« Vous les femmes de Bretagne »

 

L’histoire de ce fameux drapeau, c’est un peu la sienne à Pierre. À 88 ans, l’esprit alerte et le regard captivant, il vous plonge dans ce passé, fait aussi d’hommes et femmes à la foi inébranlable. « Ce drapeau, ce fut une idée de Claude Andréïs, raconte Pierre. Il avait dit à son épouse : « Imagine-toi un beau drapeau tricolore avec Croix de Lorraine que vous broderiez, vous les femmes de Bretagne, et que nous ferions passer là-bas ».

« Là-bas », c’était l’Angleterre, et le QG londonien du Général de Gaulle.

 

Alors on s’activa pour que ce « témoignage fraternel et solidaire des femmes de la Résistance bretonne prenne corps ». Dans la plus stricte confidentialité, il va s’en dire. Imaginez un Allemand tombait sur ce drapeau et c’était la prison -au mieux- assurée.

 

 

La soie envoyée de Lyon

 

Première difficulté : comment trouver un joli tissu et de la soie ? Tout sauf une mince affaire en ces temps de vache maigre. Il a fallu multiplier les contacts et « beaucoup de persévérance ». La soie, finalement, arriva de Lyon. Les fils d’or qui formeraient la frange du drapeau, eux aussi, vinrent de zone libre. « Comme si, spontanément, le pays tout entier avait voulu manifester sa solidarité », écrira plus tard le docteur Andréïs.

 

De Bretagne, plus généralement, et du pays de Saint-Malo, tout spécialement, de nombreuses petites mains apportèrent leur touche, leur broderie, leur doigté dans la confection. Le drapeau désormais tissé et frappé des mots « Honneur et Patrie » arriva à Saint-Malo le 28 novembre 1942. « Il fut accueilli avec joie, admiré de tous, avant d’être béni des mains de l’abbé Liziou ».

 

 

Grâce aux services secrets belges

 

Restait néanmoins un détail à régler. Et pas des moindres. Comment faire acheminer cette œuvre malouine-bretonne de la Résistance au Chef de la France Libre ? Le beau drapeau aura droit à un sacré périple, passant par Paris avant d’être remis aux mains des Services secrets belges, qui se chargeront de lui faire traverser la Manche. Le 8 mai 1944, Radio Londres se fera l’écho de son arrivée à bon port. L’étendard était enfin entre les mains du Général de Gaulle.

 

Malheureusement, la belle histoire devait finir par souffrir d’un imprévu. « Il fut décidé que le drapeau rejoindrait le sol de France en juin 44, avec le retour du Général de Gaulle. Mais la vedette qui l’accompagnait, et portait ses bagages, sauta sur une mine… » Tel un combattant, l’étendard malouin sombra au champ d’honneur. Une copie fut heureusement réalisée et remise au docteur Andréïs, à son retour des camps de concentration.

 

 

Le dernier gardien

 

À sa mort, peu de temps après, ce fut une autre résistante malouine, Janine Leclerc, qui hérita de cette copie sacrée. Le drapeau fut brandi dans toutes les cérémonies patriotiques, puis seulement dans les grandes occasions.

 

Quelque peu oublié, il ressortit de son armoire et rejaillit dans les mémoires. Pierre Demalvilain en était devenu le dernier gardien. Après, seulement après, le drapeau de la Résistance rejoindra les pièces d’un musée.

« Mais je ne suis pas pressé de leur remettre », glissa-t-il d’un œil malicieux. Nous non plus Pierre, on préfère le voir entre vos mains.

 

Pierre Demalvilain nous a quittés en octobre 2015, à l'âge de 89 ans. Le drapeau a rejoint le musée.

 

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 05:30

L'INFO n° 951

 

 

 

Lundi 14 mars a  débuté  l'exposition

 

"Honneur aux Braves ! La Croix de Guerre"

 

au Service historique de la Défense (SHD) de Vincennes

Honneur aux Braves !

 

Trois visites commentées sont proposées au public :

 

Samedi 26 mars à 10h00


Samedi 9 avril à 10h00


Vendredi 22 avril à 17h00

 

 

Service historique de la Défense – Château de Vincennes – Avenue de Paris

94306 Vincennes Cedex

 

Inscription sur le site internet du SHD :
 

 

 

CROIX de GUERRE 100 ans de bravoure

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