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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 08:00

L'INFO n° 860

 

 

Il y a deux ans, nous quittait le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, Grand'Croix dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, Déporté-Résistant, membre de nos associations FNDIR-UNADIF

Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, un homme d'honneur

Eloge au Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc par le Général CA Bruno Dary, Gouverneur Militaire de Paris.

Lundi 28 novembre 2011, cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides, cérémonie d'élévation à la dignité de Grand'Croix dans l'Ordre national de la Légion d'honneur.

 

 

" Mon ancien, mon commandant, et, si vous le permettez en ce jour exceptionnel, mon cher Hélie ! Nous vivons à la fois une journée exceptionnelle et un moment paradoxal : qui d’entre nous en effet n’a pas lu un seul de vos livres, sans avoir eu, la dernière page tournée, un goût amer dans la gorge ?

 

La guerre est toujours une tragédie et vos livres nous rappellent que l’histoire est souvent une tragédie ; ils m’ont ramené un siècle plus tôt, quand le capitaine de Borelli, officier de Légion, alors au Tonkin, écrivait à ses hommes qui sont morts :
Quant à savoir, si tout s’est passé de la sorte, Si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas,
Si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas !

 

Et pourtant, aujourd’hui, il n’est pas besoin d’interroger tous les présents, pour affirmer que tous sans exception sont très heureux de vivre ici ce moment exceptionnel ; ils sont heureux pour notre pays, incarné par sa République et son Président qui vient de vous décorer ; ils sont heureux pour la France, qui montre aujourd’hui qu’elle sait à la fois pardonner et reconnaître chacun selon ses mérites ; ils sont heureux pour vous, pour l’honneur qui vous échoit, pour le témoin que vous êtes, pour les mystères que vous avez soulevés, pour le courage que vous avez toujours montré !

 

Alors, permettez-moi d’être leur porte-parole et d’essayer d’exprimer tout haut ce que beaucoup ressentent intérieurement. Je parlerai au nom de ceux qui vous entourent et de ceux qui auraient aimé être là ; je parlerai au nom de tous ceux qui vous ont précédé, ceux qui sont partis, au hasard d’un clair matin, dans les camps de concentration, dans les brumes des calcaires tonkinoises, ou sous le soleil écrasant d’Afrique du Nord. Comme je ne peux les citer tous, j’évoquerai simplement le nom des trois derniers, qui nous ont quittés récemment, le commandant Roger Faulques, héros de la RC4, le major Otto Wilhelm, qui eut l’honneur de porter la main du Capitaine Danjou en 2006 à Camerone, et puis, le caporal Goran Franjkovic, dernier légionnaire à être tombé au combat, voici 15 jours en Afghanistan.

 

Parmi ceux qui se réjouissent aujourd’hui avec vous, je veux citer en premier lieu, les légionnaires, vos légionnaires, ceux d’hier qui ont marqué toute votre vie et ceux d’aujourd’hui qui étaient sur les rangs et sous les armes durant la cérémonie. Vous avez dit et écrit que vous aviez vécu avec eux, les heures les plus fulgurantes de votre vie ! Eh bien, ils sont tous là, les petits, les sans-grades, les sans-noms, les oubliés de l’histoire ! Ceux dont les noms ne figureront jamais sur un monument aux morts ! Ceux qui montent à l’assaut sans hésitation, ceux qui se battent la peur au ventre, mais le courage dans le cœur, et ceux qui sont tombés sans un cri ! Ils ont bâti la gloire de la Légion et de notre armée avec leur peine, leur sueur et leur sang. Parmi eux, comment ne pas évoquer vos légionnaires du 1e REP, ceux des champs de braise et des brûlures de l’histoire, ceux qui, une nuit d’avril 1961, vous ont suivi d’un bloc parce que vous étiez leur chef !

 

Quand j’exerçai le commandement de la Légion étrangère, nous avons évoqué plusieurs fois ensemble cette aventure, votre sentiment et votre peine à l’égard de la Légion d’avoir entraîné des soldats étrangers dans une affaire française ; car la Légion, elle aussi, a payé le prix fort ! Avec les légionnaires, figurent aussi leurs chefs, vos camarades, vos frères d’armes, ceux de tous les combats, ceux du 2e BEP de Raffalli, du 1e REP de Jeanpierre, et puis, Hamacek, Caillaud et votre cher et fidèle ami, le Cdt Morin, camarade de lycée et compagnon de déportation. Ils ont partagé vos joies, vos peines, vos craintes, vos angoisses, vos désillusions et vos espérances.

 

Sont heureux aujourd’hui, les jeunes officiers, ceux de la 4e génération du feu, ceux qui ont longtemps monté la garde face au Pacte de Varsovie, puis, une fois la menace disparue, une fois la Guerre froide gagnée, sont repartis dans de nouvelles aventures, en opérations extérieures, imprégnés de vos écrits, de votre expérience, de vos interrogations, de vos encouragements et de vos messages d’espoir ; ils sont repartis dans des circonstances bien différentes, mais, comme vous, ils ont toujours cherché à servir de leur mieux, guidés par leur devoir et leur conscience!

 

Et puis, parmi ceux qui se réjouissent, il y a ceux qui, un jour dans leur vie, ont dit ‘‘non’’, fatigués des scènes d’horreur, des années d’occupation et des humiliations répétées. Contre toute logique, contre l’air du temps, contre l’attrait du confort et la sécurité du lendemain, ils ont dit non, et ils ont assumé leur décision en mettant leur peau au bout de leur choix ; dans ce long cortège, Antigone a montré le chemin, d’autres ont suivi et habitent encore ici, dans l’aile opposée des Invalides, celle d’Occident ; ce sont les Compagnons de la Libération, vos frères d’armes de la 2e Guerre Mondiale, venus de partout et de nulle part, et qui, comme vous ont dit non, quand ils ont vu la France envahie.

 

Se réjouit aujourd’hui avec vous la foule silencieuse de ceux qui ont connu la souffrance, dans leur corps, dans leur cœur ou leur âme ; il existe un lien mystérieux, invisible, profond, indélébile qui unit ceux qui ont souffert. La marque de la douleur vous confère cette qualité de savoir regarder la vie autrement, de relativiser les échecs, même importants, de rester conscients que tout bonheur est fragile, mais aussi de savoir apprécier les joies simples de la vie, le regard d’un enfant ou d’un petit-enfant, le sourire d’une femme, la fraternité d’armes des camarades, l’union des âmes des compagnons.

 

Vous rejoignent aujourd’hui dans l’honneur qui vous est rendu, ceux qui, comme vous, ont connu la prison, la prison qui prive de liberté, et surtout la prison qui humilie, isole, brise, rend fou, et détruit l’être dans le plus profond de son intimité ; comment ne pas évoquer ce mineur letton du camp de Langenstein, prisonnier anonyme et qui vous a sauvé la vie ? Entre eux aussi, il existe un lien mystérieux : je me souviens de ce jour de septembre 1995, lorsque je vous ai accueilli au 2e REP à Calvi, je vous ai présenté le piquet d’honneur, et au cours de la revue, alors que vous veniez de vous entretenir avec plusieurs légionnaires, vous avez demandé, avec beaucoup de respect et de pudeur, à l’un d’eux : « Mais, si ce n’est pas indiscret, vous n’auriez pas connu la prison? » Et, malgré son anonymat, il vous répondit que c’était bien le cas…

 

Et puis, parmi la cohorte immense, il y a ceux qui croyaient au ciel, et ceux qui n’y croyaient pas, tous ceux qui ont été ébranlés dans leur foi et leurs certitudes, pour avoir vu, connu et vécu l’horreur ; ceux qui ont douté qu’il pût exister un Dieu d’amour, pour avoir hanté les camps de la mort, qu’il pût exister un Dieu de fidélité, pour avoir dû abandonner un village tonkinois, qui avait cru à votre parole, ou qu’il pût exister un Dieu de miséricorde, pour avoir été victime de parjures. Et pourtant, au soir de votre vie, vous restez persuadé que rien n’est inutile et que tout est donné, que si le passé est tragique, l’avenir est plein d’espoir, que si l’oubli peut envahir notre mémoire, le pardon ne pourra jamais assaillir notre cœur ; c’est ce que vous avez appelé : ‘‘l’Aventure et l’Espérance’’

 

M’en voudrez-vous beaucoup si, parmi ceux qui se réjouissent en ce jour, je parle aussi des femmes ? Celles que l’on évoque souvent dans nos chants de légionnaires, Eugénie, Anne-Marie, Véronika ; celles dont les prénoms ont servi à baptiser les collines de Dien-Bien-Phu ; celles qui ont toujours tenu une place particulière dans votre vie de combattant et d’homme de lettres ; celles dont la beauté et le charme ne vous ont jamais laissé indifférent. Je me permettrais d’évoquer la première d’entre elles, Manette, qui comme elle s’y était engagée devant Dieu et les hommes, vous a suivi pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elle et vos quatre filles furent à la peine ; il est bien normal qu’aujourd’hui elles soient à la joie !

 

Enfin et au dessus de tout, ceux qui se réjouiront sans doute le plus, même si leur pudeur ne le leur permet pas, ce sont les hommes d’honneur ! Car l’étoile qui vous a guidé dans toute votre vie, restera celle de l’honneur, puisque vous lui avez tout sacrifié, votre carrière, votre famille, votre renommée, votre avenir et vos lendemains ! Et aujourd’hui, cet honneur vous est officiellement reconnu, car la France, dans sa profonde tradition imprégnée de culture chrétienne, a su pardonner et même plus que cela, elle a reconnu votre sens de l’honneur.

 

Avant de conclure, vous me permettrez de citer ce général, qui, au cours d’un des procès qui suivit la tragédie algérienne, déclara : ‘‘Choisissant la discipline, j’ai également choisi de partager avec la Nation française la honte d’un abandon ! Et pour ceux, qui, n’ayant pu supporter cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre !’’. Aujourd’hui, 50 ans plus tard, à travers l’honneur qui vous est fait, il semble que l’Histoire soit sur le point de rendre son verdict !

 

Mon ancien, vous arrivez aujourd’hui au sommet de votre carrière, militaire et littéraire ; mais comme vous le dîtes souvent, vous êtes aussi au soir de votre vie, à l’heure où l’on voit les ombres s’allonger. Tous ceux qui sont là sont heureux d’être auprès de vous sur ce sommet ; et ce sommet n’est pas qu’une allégorie ! Ce sommet est bien concret ; permettrez-moi de l’imaginer en Corse : toutes vos sentinelles du soir sont là, autour de vous, admirant le soleil couchant ; comme partout en Corse, le paysage est sublime, le spectacle intense ; la nuit s’est répandue dans la vallée, le soir monte, et l’on voit s’éclairer peu à peu les villages et leurs églises, les cloches des troupeaux tintent dans le lointain, et l’on admire le soleil qui disparaît lentement derrière l’horizon dans le calme et la paix du soir. Il va bientôt faire nuit et chacun de ceux qui sont là, qui vous estiment et qui vous aiment, ont envie de fredonner cette rengaine, désormais entrée dans l’histoire : ‘‘Non, rien de rien ! Non, je ne regrette rien !’’ "

 

 

 

Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, un homme d'honneur
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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 09:00

L'INFO n° 859

 

 

NE LES OUBLIEZ PAS !

 

71ème anniversaire du massacre de Maillé en Indre-et-Loire (37)

 

 

En 1940, lorsque les Allemands s’installent à Maillé et ses environs, la commune compte un peu plus de 500 habitants.

 

Le 25 août 1944, pendant que Paris fête sa Libération, Maillé est pratiquement rayé des cartes.

 

Cerné par les troupes Allemandes vers 9 heures du matin, le village vit les premiers instants d’un drame qu’aucun objectif militaire ne justifiera.

 

Au moment où les parisiens expriment leur joie d’être enfin libérés de l’occupation, les habitants de Maillé sont traqués, massacrés dans leurs champs, leurs maisons, leurs jardins, leurs caves…

 

124 personnes de 3 mois à 89 ans sont sauvagement assassinées : 37 hommes, 39 femmes, 48 enfants de moins de 15 ans dont 26 de moins de 5 ans et 2 nouveau-nés. Les seuls qui échappent à la mort sont ceux qui ont pu se cacher avant l’arrivée des Allemands ou qui ont simulé la mort au milieu des cadavres.
Le bétail n’est pas épargné non plus. Tout ce qui bouge ce jour là est tué.

 

Dans le village, 52 habitations sont brûlées, il n’en reste que 8 sur la totalité du bourg après le passage de la barbarie nazie.

 

Les habitants de Maillé ont vécu, depuis ce jour, avec le souvenir de cet acte barbare. Ils n’ont jamais rejoint le reste de la France dans la célébration de la Libération de Paris, le 25 août 1944.

Le 25 août est un moment de souvenir heureux à Paris chaque année, tandis que le reste du pays ignore qu’à Maillé c’est la journée de l’hommage aux 124 victimes du massacre.

 

Aujourd’hui, il ne reste aucune trace physique de cette histoire sanglante.

Massacre de Maillé
Massacre de Maillé

Source

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24 août 2015 1 24 /08 /août /2015 14:00

L'INFO n° 858

 

 

La 2e DB dans la LIBÉRATION DE PARIS et de sa Région

 


Par Alain EYMARD & Laurent FOURNIER

 

 

 

Tome 1 : De Trappes à l'Hôtel de Ville

La 2ème DB dans la Libération

 

Tome 2 : De l'attaque de l'Hôtel Majestic aux combats du Bourget

La 2ème DB dans la Libération
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19 août 2015 3 19 /08 /août /2015 11:00

L'INFO n° 857

 

 

ADIF-FNDIR de l'Oise (60)

 

 

Mardi 18 août 2OI5 - Clairière du Mémorial de l'Armistice de Compiègne



Centenaire 2OI4-2OI8

2OI4-2OI8 - 1OO JAHRE - Erster weltkrieg gegen das vergessen

 



Cérémonie Franco-Allemande avec dépôt de gerbes au mémorial de la Clairière de l'Armistice, à l'occasion du séjour en France des jeunes Allemands du Volksbund de Brême.

L'UNADIF et l'ADIF-FNDIR de l'Oise étaient présentes.



Chaque été, depuis des décennies, de jeunes Allemands viennent entretenir les tombes des cimetières militaires allemands en France.

C'est un grand plaisir, chaque année, de revoir ces jeunes et leurs encadrants, notamment notre amie, directrice du Volksbund Bremen, Isa Nolle.



Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge e. V.



Vive l'amitié entre la Ville de Compiègne et la Ville de Brême !

Vive l'amitié Franco-Allemande !

 



Gérard BOCQUERY Secrétaire général adjoint de l'UNADIF, Président de l'ADIF-FNDIR de l'Oise

L'Anneau de la Paix de la Clairière de l'Armistice de Compiègne

L'Anneau de la Paix de la Clairière de l'Armistice de Compiègne

Découvrez l'album-photo de cette cérémonie sur la page facebook de l'ADIF-FNDIR de l'Oise (lien ci-dessous)

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 08:00

L'INFO n° 856

 

 

ADIF-FNDIR du Morbihan (56)

 

 

 

 

 

 

Quai de la Déportation inauguré à Rennes

Ce quai d’embarquement a été tiré de l’oubli en 2014. Situé entre les branches nord (vers Brest) et sud (vers Quimper) à la sortie de la gare SNCF de Rennes.

 

Rennes allait être libérée le 4 août 1944. Les nazis voulaient « évacuer » la prison Jacques Cartier et le camp Margueritte pleins de résistants et d’otages.

 

De ce quai, ce train avec 1500 à 1600 personnes dit ‘’le train de Langeais’’ a quitté la capitale bretonne le 3 août pour un voyage infernal avec comme destination finale le camp du Struthof-Natzweiler pour certains. Le train est mitraillé plusieurs fois, des détenus s’évadent, les arrêts sont fréquents. D’autres sont libérés.  

 

A une extrémité du quai, une plaque commémorative a été scellée avec le parcours du train sculpté dans le bronze. Un cheminement suivant le quai rappelle les gares rencontrées.

 

Le ‘’Quai de la Déportation’’ a été inauguré le dimanche 2 août 2015 par les autorités civiles rennaises.

 

Quai de la Déportation inauguré à Rennes
Quai de la Déportation inauguré à Rennes

Pierre HEBRAS-LECLERC de Langeais représentait l’ADIF-FNDIR d’Indre et Loire (37).

Bruno VIGOUROUX représentait l’ADIF-FNDIR du Morbihan (56).

 

Ce nouveau lieu de mémoire permettra aux passants dans l’avenir de se recueillir et de penser à ces femmes et hommes qui se sont battus et ont résisté pour notre Liberté.  

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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 07:30

L'INFO n° 855

 

 

Cette année, le Défilé national sur les Champs Elysées était placé sous le signe de la Croix de Lorraine par l'hommage rendu à l'Ordre national, aux Compagnons et aux Villes et Unités combattantes "Compagnons de la Libération".

 

1 061 Croix de la Libération ont été conférées, 1 038 à des personnes physiques dont 270 à titre posthume, 18 à des unités combattantes et 5 à des communes françaises.

 

 

Un hommage a également était rendu aux forces de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.

Dans l'honneur et par la victoire
Dans l'honneur et par la victoire

L'appel du 18 juin 1940 lancé par le général de Gaulle depuis Londres sur les ondes de la BBC, donne naissance à la France libre.

 

Cette organisation militaire et politique a pour but de continuer la guerre auprès des Alliés.

 

Rapidement, le chef des Français libres estime indispensable de distinguer les plus méritants de ceux qui l'ont rejoint pour poursuivre la lutte.

 

Ne pouvant attribuer les hautes décorations françaises, il décide de créer un "insigne nouveau" et institue l'ordre de la Libération, le 16 novembre 1940, à Brazzaville (Congo), ordre dont il sera l'unique grand-maître.

 

Les membres de l'ordre reçoivent la croix de la Libération et portent le titre de compagnon de la Libération.

 

Cette décoration prestigieuse, attribuée uniquement entre janvier 1941 et janvier 1946, distingue les hommes et les femmes, mais aussi les collectivités civiles ou militaires qui se sont "signalés de manière exceptionnelle dans l'œuvre de la libération de la France et de son Empire".

 

Décernée à 1038 personnes, 5 communes : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors, Île de Sein, et 18 unités combattantes.

 

Il n’est rouvert par le général de Gaulle qu’en deux occasions exceptionnelles, en 1958 pour Winston Churchill et en 1960 pour le Roi Georges VI, à titre posthume.

 

En 1964, l'ordre de la Libération s'installe aux Invalides où il crée son musée qui rouvrira ses ports après rénovation à compter du mois de novembre 2015.

 

Fin 2012, la Chancellerie de l’Ordre de la Libération a transféré ses attributs aux cinq communes Compagnons de la Libération qui assurent aujourd'hui la direction de l'ordre de la Libération.

 

Exposition : "Dans l'honneur et par la victoire"

Du 27 juillet au 4 octobre 2015

Musée de l'Armée

Cour d'honneur des Invalides

129 rue de Grenelle

75007 Paris

Accès libre et gratuit

 

 

Sources : SGA/DMPA

Droits : Copyright Mindef SGA/DMPA

Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération
Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération
Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération
Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération
Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération
Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération

Photos D.R. Musée de l'Ordre de la Libération

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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 07:30

L'INFO n° 854

 

 

L’association Vive la Résistance, la Fondation de la France Libre, la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et l’association des Anciens de la 2ème D.B. de l’Orne, organisent depuis plusieurs années une « Route Leclerc »,véritable parcours historique et pédagogique sur les pas de nos libérateurs.


Du 11 au 18 août, cérémonies patriotiques, rencontres avec les vétérans, rappels historiques, présentations de véhicules militaires et de tenues d’époque se succèdent dans près de quarante communes du Nord-Sarthe et de l’Orne.


Un travail d’Histoire et de mémoire qui a pour but principal de rendre hommage aux « Anciens combattants de la liberté » que sont nos libérateurs (Division Leclerc, Forces alliées, Résistants), de rappeler les souffrances et les sacrifices consentis par les populations locales, et de transmettre les valeurs fortes qui étaient portées par celles et ceux qui se sont battus pour que nous puissions vivre libres.


Ces véritables « rencontres de la mémoire » nous ont permis de constater ces dernières années que« l’esprit Leclerc » souffle toujours dans notre région, mais aussi qu’il convient de le maintenir et de le diffuser.

Route Leclerc 2OI5

 

Département de la Sarthe


Mardi 11 août 2015

Commune de Coulombiers :

 

9 heures : Cérémonie au monument aux morts du bourg.

9 heures 30 : cérémonie à la stèle de la 2ème D.B., au lieu dit « Le Chenil » (rond-point de l’autoroute).

Commune de Saint-Germain-sur-Sarthe :

10 heures : cérémonie au carrefour de la Hutte (stèle de la 2ème D.B.).

10 heures 45 : Messe en l’église de Saint-Germain-sur-Sarthe.

11 heures 45 : Cérémonie au monument aux morts du bourg.

Commune de Rouessé-Fontaine :

14 heures 30 : cérémonie au monument de la 2ème D.B.

Commune de Bourg-le-Roi :

15 heures 30 : cérémonie au monument de la 2ème D.B.

Commune de Louvigny :

16 heures 30 : cérémonie au monument aux morts du bourg.

17 heures : cérémonie au cimetière (carré militaire).

Commune d’Ancinnes :

17 heures 30 : cérémonie à la stèle de la 2ème D.B.

Commune de Fyé :

18 heures 30 : cérémonie au monument Leclerc (monument départemental situé en bordure de la RN138).

 

 

Département de l’Orne

 

Mercredi 12 août 2015

 

8 heures 30 : Cérémonie à St-Gilles (commune de Saint-Paterne, devant la plaque apposée sur le pignon de la ferme Boudier).

 

Secteur forêt d’Écouves :

9 heures : cérémonie à la stèle en hommage à Roger Rémy.

La stèle est située sur la D26, à proximité de la nécropole nationale des Gateys, à l’entrée Sud de la forêt d’Écouves, (Commune de Saint-Nicolas-des-Bois).

9 heures 45 : cérémonie à la stèle du Carrefour du Point du Jour (commune du Cercueil).

10 heures 15 : cérémonie à la stèle du Carrefour du Flochet (commune de La Lande de Goult).

10 heures 45 : cérémonie devant la plaque en hommage au maréchal des logis-chef Aupin

La plaque est située sur la route de La Lande de Goult à Francheville – secteur du Ménil-Scelleur.

Commune de Francheville :

11 heures 30 : cérémonie au monument aux morts de la commune.

Programme Ville d’Alençon :

 

15 heures 30 : Cérémonie à la Croix de Médavy.

16 heures : Cérémonie à la nécropole nationale des Gateys.

17 heures 15 : Cérémonie au monument Leclerc d’Alençon (près du Pont Neuf).

Rassemblement à La Croix de Médavy à partir de 18 heures 30

Rappel historique des combats du 12 août 1944

Hommage militaire et religieux

 

 

Jeudi 13 août 2015

Matin

Commune d’Écouché :

11 heures : cérémonie au cimetière de la commune.

11 heures 45 : cérémonie devant le char Massaoua.

Après-midi

Commune de Fleuré :

16 heures : cérémonie sur le site du PC du général Leclerc.

Commune de Chahains :

17 heures 30 : Hommage devant la borne « Voie de la 2ème D.B. » puis cérémonie à la stèle de la 2ème D.B.

Commune de Rouperroux :

18 heures 30 : Cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

 


Vendredi 14 août 2015

Matin

Secteur de Vieux-Pont

Itinéraire suivi :

10 heures : cérémonie dans le cimetière de Joué-du-Plain.

10 heures 30 : cérémonie à Avoine (devant le monument aux morts).

11 heures : cérémonie à Vieux-Pont (stèle Baleyte).

 

 

Après-midi

Secteur de Carrouges

Itinéraire suivi :

14 heures 30 : cérémonie au Ménil-Scelleur (plaque située sur le mur de l’église).

16 heures : cérémonie à Gandelain (monument aux morts).

17 heures : cérémonie à Ciral (monument aux morts).

18 heures : cérémonie à Carrouges (stèle Pity puis monument aux morts).

 


Samedi 15 août 2015


Matin

Commune de Radon :

9 heures : cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

Commune de Lonrai :

9 heures 45 : cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

Commune de Boucé :

11 heures : cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

 

 

Après-midi

Ville d’Argentan :

15 heures : cérémonie devant le monument départemental en hommage à la Résistance.

Commune de Mortrée :

16 heures 30 : Cérémonie au monument de la 2ème D.B.

Ville de Sées :

17 heures 30 : Cérémonie au monument aux morts (suivie d’un hommage devant la borne « Voie de la 2ème D.B. »)

Place de la Mairie

Accueil du public sur plusieurs stands d’information

Exposition de véhicules militaires anciens


Spectacle musical

(restauration rapide proposée sur place)

 

 

Dimanche 16 août 2015

Matin

Commune de Saint-Christophe-le-Jajolet :

10 heures : cérémonie devant le char « Keren ».

 

Après-midi

Commune de Montmerrei :

15 heures : cérémonie devant la plaque en hommage au général Warabiot.

Commune de Saint-Gervais du Perron :

16 heures : cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

Commune de La Chapelle-près-Sées :

17 heures : cérémonie devant le monument aux morts du bourg.

 

 

Lundi 17 août 2015

Après-midi

Circuit en bus

« Sur les pas de la 2ème Division Blindée »

Visite commentée par Christophe Bayard

Départ à 14h30 de l’Hôtel du Département

(27 boulevard de Strasbourg – Alençon)

Retour vers 18h30 à Alençon

Sur réservation sur www.orne.fr/reservations

 

 

Mardi 18 août 2015

Secteur d’Exmes

Itinéraire suivi :

14 heures 30 : cérémonie au Bourg-St-Léonard (stèle du rond point).

15 heures 15 : cérémonie à Fel (plaque située sur le mur du cimetière près de l’église).

16 heures 15 : cérémonie à Omméel (monument aux morts).

17 heures : cérémonie à Villebadin (monument aux morts).

18 heures : cérémonie à Exmes (stèle du PC de Langlade).

Inauguration d’une borne vidéo

 

21H30

Place du général Leclerc
Spectacle son et lumière

« Leclerc et la Libération de l’Orne »

 

(Avec final pyrotechnique)

Route Leclerc 2OI5
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7 août 2015 5 07 /08 /août /2015 07:00

L'INFO n° 853

 

 

FNDIR - UNADIF

 

ADIF-FNDIR de la Gironde (33)

Roger JOLY, Président honoraire de la FNDIR, Président de l'ADIF-FNDIR de la Gironde

Roger JOLY, Président honoraire de la FNDIR, Président de l'ADIF-FNDIR de la Gironde

 

Le Président de la FNDIR, François Perrot,

 

le Président de l’UNADIF, Jean-Marie Muller,

 

Les membres des Bureaux nationaux et des Conseils d’administration FNDIR et UNADIF ont la très profonde tristesse de vous apprendre le décès de Roger Joly, président honoraire de la FNDIR, président de l'ADIF-FNDIR de la Gironde, survenu le 5 août, à l’âge de 93 ans.

 

 

Déporté de la Résistance dans le camp de concentration de Neuengamme, survivant de la tragédie de la baie de Lübeck.

 

Notre ami Roger, Inspecteur général (H) de la RATP a connu une remarquable carrière professionnelle.

 

Grand défenseur de la mémoire de la Résistance et de la Déportation et de la Vérité historique. Roger était très investi dans le domaine associatif patriotique, visionnaire avisé, il a profondément marqué de son empreinte le fonctionnement et la pérennité de nos associations UNADIF-FNDIR et, confiant dans l’avenir, il fut le moteur dans la transmission intergénérationnelle fondamentale.

 

Sa disparition va laisser un très grand vide. Elle est une grande perte, non seulement pour nous toutes et tous, mais aussi pour notre nation, au titre de ses exceptionnelles qualités humaines et ses hautes compétences dans tous les domaines qui furent les siens.

 

Héros de notre patrie, notre ami Roger Joly était titulaire de nombreuses décorations, Commandeur dans l’Ordre national de la Légion d'honneur, Médaille militaire, Croix de Guerre 1939-1945 avec palme, Croix du Combattant, Croix du Combattant volontaire, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, Médaille de la Déportation pour faits de Résistance, Médaille des Blessés et Officier dans l'Ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne.

 

Roger était Président de l’Association nationale des Amis de Jean Moulin, Président régional d'Aquitaine de l’Association DPLV (Décoré de la Légion d’honneur au péril de leur vie), Président de l’ADIF-FNDIR de la Gironde. Il fut Président national de la FNDIR de 2008 à 2012.

 

 

Profondément affectées par ce deuil, nos associations FNDIR et UNADIF expriment leurs plus sincères condoléances à son épouse Simone, ses deux fils Alain et Didier, ses petits-enfants et à toute sa famille, et sont de tout cœur à leurs côtés.

 

Si Roger Joly a quitté cette terre,  il ne nous quittera jamais vraiment, et sera toujours vivant dans nos cœurs et nos esprits.

 

 

 

Les obsèques de Roger Joly auront lieu mardi 11 août 2015.

 

Cérémonie religieuse à 10 heures en l’Eglise Saint Amand, place des Martyrs de la Résistance à Bordeaux Caudéran (33).

 

Inhumation à 17 heures au cimetière nouveau d’Egletons (19).

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5 août 2015 3 05 /08 /août /2015 08:00

L'INFO n° 852

 

 

N'OUBLIONS PAS !

71ème anniversaire

 

 

Le 25 juillet 1944, les soldats allemands détruisent et incendient une centaine de maisons à La Chapelle-en-Vercors (26).

 

La population est alors divisée en deux groupes, l'un rassemblant les jeunes hommes, l'autre les hommes plus âgés, les femmes et les enfants. Ces derniers sont alors enfermés dans l'école.

 

Le soir même, les allemands fusillent au hasard 16 jeunes hommes dans la cour de la ferme Albert qu'ils incendient aussi. Ils dégoupilleront ensuite des grenades sur les cadavres sans aucune autre raison que la barbarie.

 

Pour évoquer cet évènement, une stèle en verre a été installée dans la cour de l'ancienne ferme, un espace muséographique créé afin de retracer ces évènements tragiques, une invitation à se souvenir et se recueillir.

 

Les victimes sont :


Jean Allouard (18 ans)
Aimé Bouvet (17ans)
René Bayoud (19 ans)
Pierre Bènevène (36 ans)
Georges Borret (37 ans)
René Phabert (18 ans)
Jules Fontanabona (23 ans)
Nello Fontanabona (20 ans)
Stanislas Sitarz (38 ans)
Philippe Saint André (35 ans)
Roger Revol (28 ans)
Fernand Roine (37 ans)
Maurice Rolland (17 ans)
Leopold Rolland (19 ans)
Robert Rochas (18 ans)
Paul Morin (19 ans)

La Chapelle-en-Vercors
La Chapelle-en-Vercors
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3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 07:00

L'INFO n° 851

 

 

ADIF-FNDIR du Morbihan (56)

 

 

Germaine TILLION honorée dans une école primaire à PLUNERET dans le Morbihan.

 

PLUNERET se situe à proximité immédiate d’Auray et à une quinzaine de kilomètres de Plouhinec. Et c’est dans ce dernier bourg situé au bord de l’océan que Germaine TILLION a vécu pendant presque quarante ans, une bonne partie de l’année.

 

L’école publique primaire éponyme de Pluneret honore Germaine TILLION. Dans le Morbihan, une seule école porte son nom.

 

Le jour de son entrée au Panthéon, un tableau retraçant la vie et l’action de cette ethnologue résistante et déportée, réalisé à l’initiative de M. Arnaud BAYEUX directeur de l’ONAC-VG du Morbihan, a été inauguré le 27 mai 2015. 

 

Le directeur d’école M. Thierry GUYARD a expliqué le travail pédagogique effectué par son équipe auprès des élèves. Madame l’inspectrice d’académie a félicité le directeur et les professeurs. Monsieur le sous-préfet de Lorient  a prodigué quelques conseils aux écoliers, félicité encore toute l’équipe pédagogique de l’école Germaine TILLION.

 

Le tableau a été dévoilé par le sous-préfet de Lorient, l’inspectrice d’académie, le directeur de l’ONAC-VG, le maire de Pluneret et le directeur de l’école.

 

Le drapeau de l’ADIF-FNDIR du Morbihan représentait les anciens déportés.

 

Les enfants rangés par carré et revêtus de polos bleu, blanc et rouge suivant les trois couleurs du drapeau français ont chanté les trois premiers couplets de la Marseillaise et sont retournés en bon ordre à leurs occupations après la cérémonie.

Germaine Tillion honorée à Pluneret
Germaine Tillion honorée à Pluneret
Germaine Tillion honorée à Pluneret
Germaine Tillion honorée à Pluneret
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