Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : UNADIF MEDIAS
  • : Pour être informé de l'actualité UNADIF-FNDIR, de l'actualité des UNADIF départementales. Pour être informé de l'actualité mémorielle, évènements, cérémonies, expositions, conférences, livres, films, pages d'Histoire ...
  • Contact

  

 

 

 

a2

 

  sur le BLOG MEDIAS

de l'Union Nationale

des Associations de Déportés,

Internés et Familles de Disparus

logo unadifndir grd taille 

et de la Fédération Nationale

des Déportés et Internés

de la Résistance

  

UNADIF - FNDIR

 Triangle rouge

compteur

 

 

__

 

Ici Londres ! Les français parlent aux français !

 

__

 

 

UNADIF est aussi sur

logo-facebook-circulaire.png

Derniers Articles Publies

  • Projet national UNADIF-FNDIR " LA MEMOIRE A UN AVENIR "
    L'INFO n° 1 446 UNADIF-FNDIR de l'Isère UNADIF-FNDIR 38 Le projet national UNADIF-FNDIR " LA MEMOIRE A UN AVENIR " a débuté en Isère, le 27 février dernier, avec les témoignages de Daniel Huillier, Résistant et Jean-Paul Blanc, fils de Déporté-Résistant,...
  • Le Président Jean-Pierre Pesson témoigne devant les élèves
    L'INFO n° 1 445 UNADIF-FNDIR de la Meurthe-et-Moselle UNADIF-FNDIR 54 Les lundi 6 et vendredi 10 mars 2023, à la demande de Madame la Principale et des professeurs d'histoire, le président UNADIF-FNDIR Jean-Pierre Pesson est intervenu devant les élèves...
  • Rencontres : Foi et Déportation
    L'INFO n° 1 444 Le Centre Européen du Résistant Déporté organise les Rencontres " Foi et Déportation ", les 16 et 17 mars prochains, au siège de la Région Grand Est, à Strasbourg. Cet évènement réunira une dizaine d’intervenants (1). Ils s'intéresseront...
  • Déportées à Ravensbrück 1942 - 1945
    L'INFO n° 1 443 Exposition aux Archives nationales du 3 février au 16 juin 2023 Du lundi au samedi de 9h à 16h45 Entrée gratuite
  • Intoxiquée ! La jeunesse sous la botte nazie
    L'INFO n° 1 442 Présentée du 1er février au 12 novembre 2023, la nouvelle exposition du Mémorial Alsace-Moselle intitulée « Intoxiquée ! La jeunesse sous la botte nazie » révèle l’endoctrinement subi par les enfants dès leur plus jeune âge dans ce régime...
  • Le récit inédit d'Andrée Gallais sur les camps de la mort
    L'INFO n° 1 441 UNADIF-FNDIR de l'Ille-et-Vilaine UNADIF-FNDIR 35 La publication annuelle de l'association "Art et Histoire du pays de Fougères" propose un récit inédit écrit en 1946 par Andrée Gallais de retour des camps de la mort. Parmi les nombreux...
  • Charles de Gaulle, jeunesse et premiers écrits
    L'INFO n° 1 440 Jeudi 19 janvier à 19h, à l’occasion de la première soirée culturelle 2023 du musée de l'Ordre de la Libération, retrouvez monsieur Philippe Radal, président de l’association des amis du musée et monsieur François Broche, fils du lieutenant-colonel...
  • Le parcours des Déportés
    L'INFO n° 1 439 UNADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF-FNDIR 60 Philippe Marini, Maire de Compiègne, vous invite à l'inauguration du "Parcours des Déportés", vendredi 13 janvier 2023 à partir de 14 heures devant la gare de Compiègne. Ce parcours est un de ceux...
  • Bonne année 2O23
    L'INFO n° 1 438 UNADIF - FNDIR Recevez chères amies, chers amis, tous nos voeux pour une belle et bonne année 2O23 dans la poursuite de nos actions mémorielles
  • Le Dictionnaire des Compagnons de la Libération
    L'INFO n° 1 437 L’Ordre de la Libération vous convie à une soirée spéciale de lancement du Dictionnaire des Compagnons de la Libération, le lundi 12 décembre 2O22, en présence de l’auteur Vladimir Trouplin. Des exemplaires seront vendus et dédicacés sur...

S'abonner à notre revue

- Vous souhaitez vous abonner à notre revue trimestrielle "Le Déporté pour la Liberté"

- Vous souhaitez acquérir nos livres, notre CD ou autre

Liste et bon de commande

http://www.unadif.fr/histoire-et-temoignages/les-publications

Commander nos ouvrages

2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 06:00

L'INFO n° 660

 

70 ans après, Soissons (Aisne - 02) rend hommage à ses Justes

Ce sont les héros anonymes de la Seconde Guerre mondiale.

Dimanche 26 octobre 2014, plus de 70 ans après, Soissons (02) a rendu hommage à ceux qui ont eu le courage de permettre à des familles juives d'échapper à la déportation, comme Jacques Bouldoire.

Au péril de sa vie, le Soissonnais Jacques Bouldoire a sauvé une famille de la menace nazie. En 1942, la famille Lewkowicz confie la tutelle de ses cinq enfants à leur fille aînée, Germaine mariée avec un non-juif, Jacques Bouldoire. Celui-ci va alors tout mettre en œuvre pour faire franchir la zone libre aux enfants Lewkowicz.

Dans bon nombre de mémoires, le souvenir de cet acte de bravoure est resté intact. Aujourd'hui, Jacques Bouldoire, décédé en 1952, a été reconnu « Juste parmi les Nations » à titre posthume.

Il s'agit de la plus haute distinction honorifique décernée par l'Etat d'Israël à des civils.

3 760 français ont été reconnus Justes par l’Institut Yad Vashem.

Jacques Bouldoire devient ainsi le 23ème Axonais à qui ce titre est décerné.

 

 

Source : PGC - 26 octobre 2014 – France 3 Picardie
 

© France 3 Picardie - Jacques Bouldoire a sauvé la vie de 5 enfants de la famille Lewkowicz pendant la guerre.

© France 3 Picardie - Jacques Bouldoire a sauvé la vie de 5 enfants de la famille Lewkowicz pendant la guerre.

L'histoire

 

Les parents LEWKOWICZ sont arrivés à Paris en 1923, où ils ont résidé rue Piat, dans le 20ème, jusqu’en 1931. Le père travaillait dans la couture. En 1932, ils s’installent à Soissons, rue de Mayenne, ils ouvrent un magasin de vêtements, puis un second en 1937, place Centrale.

 

Arrêtés très tôt le matin du 17 juillet 1942 par des gendarmes français, ils demandent qu’on aille chercher leur fille ainée, Germaine, épouse de Jacques BOULDOIRE. Ils lui confient la tutelle de leurs enfants et un certain pécule. Jacques Bouldoire va installer les enfants chez ses propres parents, ainsi que sa grand-mère, Madame Grandjean, le temps pour lui d’organiser le départ des enfants vers la Zone Libre (en passant par Bordeaux) où réside leur oncle Martin Herszlikowicz, à Saint-Amand-Montrond.

 

Jacques Bouldoire va aussi trouver un local pour y entreposer le stock de vêtements des deux magasins. Mettant sa propre vie en danger, il s’efforcera mais en vain d’empêcher l’arrestation de Ruchla Lewkowicz, hospitalisée à Laon après avoir perdu son fils Alain, nouveau-né.

 

Jacques et Germaine Bouldoire vont louer et diriger un petit hôtel à St-Amand-Montrond pour pouvoir faire vivre leurs « enfants adoptifs ». Ils accueillent aussi une famille juive, les AROUETE (témoignage du 04/11/1946 émanant de Jacques Arouete, à présent décédé).

 

Après l’occupation de la Zone Libre, l’oncle Martin est déporté à son tour mais Jacques parvient à organiser des caches pour tous les enfants.

 

Tous les enfants LEWKOWICZ rendent hommage au courage et à l’amour dont a fait preuve à leur égard leur sauveteur et bienfaiteur, Jacques BOULDOIRE.

 

 

Le 27 novembre 2013, l’Institut Yad Vashem Jérusalem a décerné le titre de "Juste parmi les Nations" à Monsieur Jacques Bouldoire.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 06:30

L'INFO n° 659

Hommage à l'adjudant Thomas Dupuy

Les honneurs militaires seront rendus à l’adjudant Thomas Dupuy le mercredi 5 novembre en l’Hôtel national des Invalides à Paris.

Une cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général d’armée aérienne Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, en présence du général de division Grégoire de Saint-Quentin, commandant les opérations spéciales, à l’Hôtel national des Invalides à 10h.

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 9h30 et 9h45. En cette circonstance, le général de corps d’armée Hervé Charpentier invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité avec l’adjudant Thomas Dupuy, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III, à 9h30.

Dans la matinée du 5 novembre, aux Invalides, l'adjudant Dupuy recevra à titre posthume sa troisième citation sur sa Croix de la Valeur militaire -une citation à l'ordre de l'Armée avec palme- et la Médaille militaire, des deux généraux présents.
Dans l'après-midi, à Orléans, il sera promu adjudant et recevra la Croix de Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur à titre posthume du Ministre de la Défense.

Engagé au Mali depuis le 2 août dernier, l’adjudant Thomas Dupuy a été tué dans la nuit du 28 au 29 octobre 2014 alors qu’il participait à une mission conduite par la force Barkhane pour neutraliser un groupe armé terroriste dans le massif des Ifoghas, au Mali. Il appartenait au commando parachutiste de l’air (CPA) n° 10 de la base aérienne 123 d’Orléans (Loiret).

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 06:00

L'INFO n° 658

 

Première Guerre mondiale

 

Le musée de l'air du Bourget vient d'ouvrir une exposition sur la Grande Guerre des aviateurs.

L'occasion de revenir sur l'incroyable histoire de Marie Marvingt. Pionnière de l'aviation, cette femme tombée dans l'oubli a enchaîné les exploits.

 

Carte postale qui montre Marie Marvingt à bord d'un avion Deperdussin en 1912. © Wikicommon

Carte postale qui montre Marie Marvingt à bord d'un avion Deperdussin en 1912. © Wikicommon

En décembre 1963, au lendemain du décès de Marie Marvingt, le « Chicago Tribune » avait rendu un hommage appuyé à cette Française, affirmant qu’il s’agissait de « la femme la plus extraordinaire depuis Jeanne d’Arc ».

 

Tout au long de sa vie, cette Lorraine a collectionné dans les journaux les plus incroyables qualificatifs : «  la reine de l’air », « la fiancée du danger », « Marie casse-cou ». Elle est aussi considérée comme la Française la plus médaillée de l’histoire avec 34 récompenses dans des domaines les plus divers.

 

Pourtant, plus de cinquante ans après sa mort, cette pionnière est complètement tombée dans l’oubli. Qui se souvient encore des exploits de cette sportive, aviatrice et aventurière ?

 

Depuis de nombreuses années, c’est l'écrivaine américaine Rosalie Maggio qui tente de dépoussiérer son histoire. « En 1980, j’ai lu un texte qui décrivait tout ce qu’elle avait accompli. J’ai cru que c’était un canular, car j’avais été à l’université et je n’avais jamais entendu parler d’elle », raconte cette auteure qui vit à Los Angeles. « En cherchant un peu plus loin, j’ai découvert sa nécrologie dans le « New York Times ». Je me suis alors demandé qui elle était et pourquoi elle n’était pas connue ».

 

 

La reine de tous les sports

 

Née en 1875, Marie Marvingt grandit en Lorraine dans une famille de la petite bourgeoisie. Très tôt, elle suit les traces de son père, un grand sportif. « La mère de Marie est morte quand elle avait 14 ans. Trois de ses frères sont aussi décédés peu après leur naissance, ainsi qu’un autre à l’âge de 19 ans. Il ne lui restait plus que son père Félix, adepte du sport », poursuit Rosalie Maggio qui lui a consacré un livre intitulé « La femme du siècle ». « Elle se promenait en montagne avec lui. Dès l’âge de quatre ans, elle nageait 4 km dans la rivière. Évidemment, les femmes ne faisaient pas ce genre de choses à l’époque, mais Félix n’avait que cette fille et il a continué à l’encourager ».

 

Faisant fi des conventions sociales, la jeune femme se laisse emporter par sa fougue et multiplie les aventures sportives : cyclisme, tir, alpinisme, escrime, athlétisme, gymnastique etc… Rien ne lui fait peur et la liste est longue. En 1899, elle devient l’une des premières femmes à obtenir son permis de conduire. Elle gravit aussi plusieurs sommets des Alpes. Neuf ans plus tard, elle pose sa candidature pour participer au Tour de France. Même si les organisateurs refusent, elle effectue malgré tout le parcours, en prenant le départ un peu après les cyclistes masculins. Mais sa grande passion se situe dans les airs. En 1901, elle effectue son premier vol en ballon, avant de devenir huit ans plus tard la première femme à survoler la Manche. Grisée par l’altitude, elle passe ensuite son brevet de pilote.

 

Le départ de Marie Marvingt lors du Grand prix de l'Aéro-club de France, le 26 juin 1910. © Gallica-Bibliothèque nationale de France

Le départ de Marie Marvingt lors du Grand prix de l'Aéro-club de France, le 26 juin 1910. © Gallica-Bibliothèque nationale de France

Ses exploits emplissent les journaux. Marie Marvingt est l’une des plus grandes héroïnes du début du XXème siècle. « Il n’y a sûrement pas une femme au monde qui possède un bagage sportif aussi universel que celui que possède Mademoiselle Marvingt. Et je ne voudrais pas garantir qu’il existe un seul représentant du sexe mâle qui en ait un semblable », s’enflamme ainsi « La revue aérienne » dans un article de décembre 1910.

 

 

Dans les tranchées, déguisée en homme

Photo non datée de l'aviatrice Marie Marvingt en uniforme de militaire. © Intercontinentale, AFP

Photo non datée de l'aviatrice Marie Marvingt en uniforme de militaire. © Intercontinentale, AFP

Lorsque la guerre éclate en 1914, la jeune aventurière pense que ce conflit peut lui offrir de nouvelles expériences. Bien que son statut de femme ne lui permette pas de combattre, Marie Marvingt s’en moque. Elle se déguise en homme et intègre le 42ème Bataillon de Chasseurs à pied sous le nom de « Beaulieu ».

Dans un article daté de 1922, « l’Echo d’Alger » raconte les péripéties de l’aventurière dans les tranchées : « Elle demanda un jour à porter un pli au colonel d’un régiment voisin, un de ses cousins. (…) Le colonel ne l'avait pas reconnue. Il lui offrit une pièce : « Voilà pour boire un verre ! » Mais fut assez étonné quand la messagère le remercia froidement : « Ça ne se fait pas dans la famille ». (…) Alors Mademoiselle Marie Marvingt ôta son casque bleuâtre et sourit doucement à son cousin, sous ses cheveux épars ». La supercherie est vite démasquée par d’autres officiers. La « poilue » est pourtant autorisée à rester sur le front par le maréchal Foch mais en tant qu’infirmière, dont elle possède le diplôme. Elle rejoint un Bataillon de Chasseurs alpins dans les Dolomites en Italie.

 

Jamais à court d’idées, la Française entend aussi développer l’aviation sanitaire pour accélérer le transport des blessés : « C’était le succès qui lui tenait le plus à cœur. En 1909, elle avait déjà transmis ce projet au ministère de la Guerre. Elle avait commandé un premier prototype d’avion », décrit Rosalie Maggio. Durant la Première Guerre mondiale, elle participe aussi aux premières missions de bombardements aériens. Elle obtient même la Croix de guerre, en 1915, pour avoir attaqué une caserne allemande à Metz.

Dessin d'Émile Friant de Marie Marvingt et de son ambulance aérienne en 1914. © Wikicommon

Dessin d'Émile Friant de Marie Marvingt et de son ambulance aérienne en 1914. © Wikicommon

Après le conflit, « la fiancée du danger » parcourt la France et le monde pour raconter sa vie trépidante, de conférence en conférence. Refusant de se marier et sans enfant, elle continue aussi d’œuvrer pour promouvoir l’aviation médicale, notamment lors de la Seconde Guerre mondiale. Alors que l’âge ne semble avoir aucune prise, elle reste toujours avide de sensations fortes. En 1960, à 85 ans, elle passe le brevet de pilote d’hélicoptère. Une énergie inépuisable qui impressionne Rosalie Maggio : « Elle était en quelque sorte, comme un enfant. Elle voulait tout voir, tout faire. Elle avait les bras grands ouverts pour conquérir le monde, ses merveilles, ses curiosités et ses mystères. Les journées étaient vraiment trop courtes pour Marie ».

 

 

« Elle n'a jamais eu de limite »

 

Mais malgré cette vie flamboyante, à son décès, le 14 décembre 1963, c’est dans un hospice que la vieille dame s’éteint, dans un relatif anonymat. Celle qui avait fait les beaux jours de la presse n’est plus qu’un vague souvenir des heures glorieuses de l’aviation. Quelques rues et quelques écoles portent son nom. Pour Rosalie Maggio, cet oubli s’explique pour différentes raisons : « Elle était une femme. On ne notait pas vraiment leurs records. Elle a aussi vécu très longtemps. Si elle était morte en aéroplane quand elle était toujours belle et jeune, alors elle aurait été une légende. Elle n’était également pas riche. Elle n’a pas gagné beaucoup d'argent de ses succès sportifs et de ses contributions à l’aviation sanitaire. Elle gagnait sa vie seulement par son travail de journaliste ».

 

Ce manque de reconnaissance révolte l’écrivaine. Après avoir écrit une biographie en français, elle publiera l’année prochaine un nouvel ouvrage en anglais. Elle lui a aussi dédié un site internet. Rosalie Maggio se sent investie d’une véritable mission : « Marie Marvingt veut que je fasse sa biographie. Elle ne me laissera pas tranquille avant que cela soit fait ! ». Pour elle, la Française n’a pas seulement été « une casse-cou », mais une femme qui a brisé beaucoup de barrières : « Elle n’a jamais eu de limites. Elle a ouvert le ciel et le sport aux femmes. On en bénéficie toutes aujourd’hui. Mais c’était de manière inconsciente et involontaire. Elle ne le faisait pas spécialement pour les femmes, mais parce qu’elle le voulait. C’était peut-être la manière la plus intelligente de faire avancer les choses ». 

 

 

Source texte : Stéphanie Trouillard - 12 octobre 2014 - France24.com

 

 

La Grande Guerre des aviateurs au Musée de l'air du Bourget, jusqu'au 25 janvier 2015.

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 06:30

L'INFO n° 657

 

 

Ce soir sur FRANCE 3 à 20h45 - La liste de Schindler de Steven Spielberg

 

 

À l’automne 1939, les Allemands, victorieux de la Pologne, regroupent les Juifs dans des ghettos, comptant s’en servir comme main d’œuvre à bon marché, en attendant de les exterminer.

 

Industriel joueur, bon vivant et coureur de jupons, Oskar Schindler entend utiliser son sens des affaires et ses amitiés au sein du Parti nazi pour profiter de cette situation et faire rapidement fortune.

 

Conseillé par le comptable Itzhak Stern, il obtient de la communauté juive les capitaux nécessaires au rachat d’une fabrique de casseroles que, nécessité aidant, il convertira plus tard en usine d’armements. Les denrées de luxe que lui procure Poldek Pfefferberg, un artiste du marché noir, lui servent à soutirer aux autorités allemandes toutes les autorisations et dérogations nécessaires. Bientôt, l’usine de Schindler, qui n’emploie plus que des Juifs, est connue comme une sorte de havre où ces derniers peuvent, pendant un certain temps, espérer échapper au massacre.

 

Mais la menace se précise. À côté de l’usine, un camp de travaux forcés est dirigé par le commandant SS Amon Goeth, un psychopathe qui s’amuse à tirer sur les prisonniers.

 

En mars 1943, Schindler assiste, impuissant, à la liquidation du ghetto de Cracovie. Dès lors, il fera tout pour sauver non seulement «ses» Juifs, mais bien d’autres encore, comme Helen Hirsch, qu’il gagne aux cartes contre Goeth. Sa fortune servira à racheter un par un 1 100 ouvriers et à les transférer dans une nouvelle usine en Tchécoslovaquie, où ils fabriqueront des obus volontairement inutilisables.

 

 

Lorsque l’Allemagne sera enfin vaincue, Schindler devra, en tant que «criminel de guerre», prendre la fuite avec sa femme Emilie. Mais tous les Juifs qu’il a réussi à sauver, ainsi que leurs descendants, ne l’oublieront jamais.


En 1993, les acteurs du film et les “Juifs de Schindler” rescapés lui rendent hommage sur sa tombe

 

 

Film, Etats-Unis, 1993

Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Steven Zaillian
Musique : John Williams
Photo : Janusz Kaminski
Interprétation : Liam Neeson (Oskar Schindler), Ben Kingsley (Itzah Stern), Ralph Fiennes (Amon Goeth), Caroline Goodall (Emilie Schindler), Embeth Davidtz (Helen Hirsch)

Image D.R.

Image D.R.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 06:00

L'INFO n° 656

 

Agée aujourd'hui 96 ans, Margot Wölk, qui fût contrainte de devenir l'une des goûteuses d'Hitler, a raconté pour la première fois à la télévision allemande RBB son terrible destin au cours de la Seconde Guerre mondiale.

 

C'est un témoignage exceptionnel qu'a recueilli la chaîne berlinoise RBB et dont se fait l'écho The Independent. Margot Wölk, aujourd'hui âgée de 96 ans, a raconté son extraordinaire et terrible destin durant la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle elle est devenue, contre son gré, goûteuse d'Adolf Hitler.

 

Tout a débuté en 1941, lorsque l'appartement berlinois qu'elle occupait avec son mari, enrôlé dans l'armée allemande, a été bombardé. La jeune femme, seule, décide alors de se réfugier chez sa mère, en Prusse orientale, aujourd’hui le nord-est de la Pologne. Sans le savoir, elle se trouve tout près de la " tanière du loup ", le quartier général d'Hitler sur le front de l'est où il passera une grande partie de la guerre.

 

 

Uniquement des plats végétariens

 

Il s'agit d'un bunker ultra-protégé dans une zone marécageuse et forestière. Margot Wölk, a 25 ans, au moment où elle est désignée, avec 15 autres jeunes femmes, pour goûter les plats d'Adolph Hitler obnubilé par sa sécurité. Une préoccupation néanmoins compréhensible au regard du grand nombre de tentatives d'assassinat dont il est la cible, comme celle du 20 juillet 1944 qui se déroulera au sein même de son antre de Prusse-orientale.

 

" Il y avait des rumeurs constantes sur le fait que les Britanniques cherchaient à empoisonner Hitler. Il ne mangeait jamais de viande. On nous donnait du riz, des nouilles, des poivrons, des pois et du chou-fleur ", se souvient Margot Wölk. Hitler mangeait en effet exclusivement des plats végétariens. Effrayées à l'idée de mourir empoisonnées, les jeunes testeuses fondaient en larmes quand elles se savaient hors de danger, une heure environ après avoir goûté les plats destinés au Führer. Jamais pourtant, elles ne verront celui pour qui elles sont forcées de jouer leurs vies.

 

 

L'enfer à Berlin

 

De ces camarades d'infortune, Margot Wölk est la seule survivante. Toutes les autres ont été tuées par l'armée rouge en 1945. Fin 1944, un officier nazi l'aide à s'enfuir par un train qui se rend à Berlin. Avec elle voyage le responsable de la propagande nazi, Joseph Goebbels, précise la survivante. Néanmoins, la jeune berlinoise n'en a pas fini avec la souffrance et la terreur. Violée une première fois à la « tanière du loup » par un officier nazi, Margot Wölk sera, avec d'autres Berlinoises, séquestrée et violée 14 jours durant par des soldats russes au moment de la capitulation de Berlin. Une terrifiante épreuve qui la laissera détruite et incapable d'avoir des enfants.

 

La guerre terminée, celle qui aurait pu partir en Angleterre retrouver un officier britannique qui l'avait aidée à se reconstruire, décide d'attendre l'hypothétique retour de son mari, Karl. Ce dernier réapparaîtra effectivement, méconnaissable, un jour de 1946 au seuil de son appartement après avoir été libéré d'un camp soviétique. Malgré leurs tentatives, le couple n'arrivera jamais à se reformer réellement et se séparera quelques années plus tard.

 

 

 

Source : Nicolas Vanel metronews.fr

 

 

Margot Wölk, ancienne goûteuse d'Adolf Hitler, est aujourd'hui âgée de 96 ans.  Photo : Markus Schreiber – AP - SIPA

Margot Wölk, ancienne goûteuse d'Adolf Hitler, est aujourd'hui âgée de 96 ans. Photo : Markus Schreiber – AP - SIPA

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 05:30

L'INFO n° 655

 

Première Guerre mondiale

 

 

Ce soir, à 20h45, sur France 3

 

Trois premiers épisodes de la série " CEUX DE 14 "

 

20h45 : Episode 1 : Allons enfants

Résumé

En 1914, Maurice Genevoix, jeune normalien brillant et séduisant, est mobilisé : il se retrouve projeté dans l'univers de la guerre. Au terme d'un parcours tumultueux, parfois cocasse, mais toujours très émouvant, il est envoyé sur le front avec, sous ses ordres, une bande de jeunes soldats. Aux côtés de Porchon, lieutenant comme lui, Maurice Genevoix se sent fier de participer à cette guerre et de pouvoir servir son pays. Pourtant, après l'exaltation des débuts et la fraternité aux combats, il sent bientôt monter en lui un sentiment d'écoeurement. Le conflit lui semble absurde...

 

21h35 : Episode 2 : Nous n'en reviendrons pas

Résumé

Pour Maurice Genevoix et la bande de jeunes soldats qu'il a sous ses ordres, l'illusion est de bien courte durée. Les premiers accrochages sont violents, et les Français doivent se replier sans cesse...

 

22h25 : Episode 3 : Les soldats bleus

Résumé

Alors que la guerre semble s'être pétrifiée, une autre bataille commence. Les soldats attendent dans le froid et l'incompréhension. Bientôt, Maurice Genevoix et ses soldats sont envoyés aux Eparges, en Lorraine...

 

© 2014 France Télévisions - France 3 tv - Ceux de 14
© 2014 France Télévisions - France 3 tv - Ceux de 14
© 2014 France Télévisions - France 3 tv - Ceux de 14

© 2014 France Télévisions - France 3 tv - Ceux de 14

 

Trois prochains épisodes, mardi 4 novembre, sur France 3 à partir de 20h45

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 06:00

L'INFO n° 654

 

A l’occasion du 70ème anniversaire de l’ordonnance du 9 août 1944 de rétablissement de la légalité républicaine, le Conseil d’Etat organise aujourd'hui une demi-journée d’étude conjointement avec la Fondation Charles de Gaulle.

Cette manifestation permettra de mettre en valeur le rôle du général de Gaulle et de René Cassin  ainsi que celui, peu connu, de Pierre Tissier, maître des requêtes au Conseil d’Etat, l’un des premiers compagnons du général à Londres. Ils furent, en effet, des acteurs essentiels dans la genèse de ce texte fondamental pour nos institutions.

 

« Acte de libération décisif », l’ordonnance du 9 août 1944 a soulevé, dans sa conception comme dans sa mise en œuvre, de nombreuses questions juridiques. Comment ont-elles été résolues ? L’étude des circonstances dans lesquelles l’ordonnance a été produite et la manière dont elle a été juridiquement fabriquée et appliquée permettra de mieux le comprendre.
A travers l’analyse de la jurisprudence administrative et combinées la mise à néant des actes du régime de Vichy et la continuité de l’Etat.

 

Au-delà de l’intérêt commémoratif, cette approche à la fois historique et juridique sera riche d’enseignements sur les rouages méconnus du processus de rétablissement de la légalité républicaine à la Libération.

Programme du colloque

 

14h30 : Ouverture. Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat - Jacques Godfrain, président de la Fondation Charles de Gaulle.

 

Présidence de séance : Mme Martine de Boisdeffre, conseillère d’État, membre du conseil d’administration de la Fondation Charles de Gaulle.

 

15h00 : Le contexte historique, la signification politique de l’ordonnance. Antoine Prost, professeur émérite à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

 

15h30 : La fabrication de l’ordonnance. Matthieu Schlesinger, maître des requêtes au Conseil d’Etat.

 

16h10 : L'application contentieuse de l’ordonnance : la jurisprudence des juridictions suprêmes. Emmanuel Cartier, professeur à l’université Lille 2

 

16h35 : Les demandes d’avis du Gouvernement au Conseil d'Etat. Rémi Decout-Paolini, maître des requêtes au Conseil d’Etat, professeur associé à l'Université Lille 2.

 

17h15 : Conclusion. Manuel Valls, Premier ministre

Journée d'étude au Conseil d'Etat
Journée d'étude au Conseil d'Etat
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 07:00

L'INFO n° 653

 

ADIF - FNDIR des Vosges (88)

 

En 2003, les Déportés proposaient un livre vosgien d’Histoire (éd. Crimée) :

 

 « Mémorial 1939 -1945 : Le long martyrologe vosgien »

 

Livre réalisé par des Anciens déportés (Entente Résistance Internement et Déportation) qui pendant plus de 2 ans firent des recherches minutieuses afin de matérialiser profondément un sujet jamais traité : le long martyrologe vosgien.

 

Il reste une centaine de volumes de cette épopée, qui dorment au local de l’Association.

 

En effet, les noms des disparus au titre de Combattants ou de Déportés figurent dans ce livre. Plus de 5000 noms répertoriés, montrent l’horreur de l’aboutissement d’un comportement fasciste et totalitaire. Les nombreuses pages sous forme de tableau vous rappellent en mémoire, ceux et celles qui sont morts pour la liberté et nos valeurs puissent être transmises à nos enfants et petits-enfants afin que l’on n’oublie pas le sacrifice de nos Anciens qui fut nécessaire face à la barbarie nazie.

 

Ce livre est agrémenté de commentaires et de documents, montrant des lieux de Mémoire que nous devons absolument conserver et entretenir, tant par le souvenir que le recueillement lors des Manifestations commémoratives, il faut que la jeunesse soit sensibilisée et qu’à leur tour, les jeunes perpétuent le Devoir de Mémoire.

 

C’est pourquoi, nous avons pensé que les Membres des deux Associations seraient éventuellement intéressés afin de l’offrir aux enfants et petits-enfants.

 

 

Pour mémoire : Le livre avec couverture cartonnée couleur – format 210 x 297 – 264 pages, rehaussées de 32 planches couleurs - poids 1,2 kg - Les éditions Crimée.

Le coût du livre à l’époque était de 32 €uros, nous maintenons ce prix, les frais de port qui s’élèvent à 11 €uros sont pris en charge par l’Association.

 

 

En espérant que vous serez sensibles à cette sollicitation.

 

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments très distingués

 

                 Le Président d'ERID 88                                         Le Président de l'ADIF 88

                 Roger ROBACH                                                      Jacques HUTIN

Mémorial 1939-1945 : Le long martyrologe vosgien
Mémorial 1939-1945 : Le long martyrologe vosgien

Toute commande est à adresser  à :

Roger ROBACH – 7, boulevard Nestor Eury - 88130 Charmes

Accompagnée du chèque libellé à l’ordre de l’Entente Résistance Internement Déportation des Vosges (E.R.I.D. des Vosges)

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 09:30

L'INFO n° 652

 

ADIF - FNDIR de la Somme (80)

 

À l’heure de commémorer le 70ème anniversaire de la Libération, l'association Villers-Bretonneux Mémoire pense à Charles Brassart, qui su ramener le calme dans la ville alors que les réglements de comptes pouvaient pleuvoir.

Selon Yves Taté, président de l’association Villers-Bretonneux Mémoire, la libération de la ville a été scrupuleusement retracée par Irénée Jubré
* qui dirigea le groupe de résistants et les témoignages d’acteurs que furent Walter Gysemans, Marcel Goret et Pierre Poteau mais un personnage important fut injustement ignoré dans la prolongation de cet évènement, c’est Charles Brassart.


Ce patron d’une bonneterie familiale, apprécié de tous, résistant et gaulliste de la première heure fut élu président du comité de libération de Villers le 2 septembre 1944 après des heures de débats, d’affrontements entre les résistants authentiques et ceux qui le devenaient depuis le 31 août.

Le 31 août 1944, Villers-Bretonneux, comme d’autres localités de la région, pavoisait aux couleurs des libérateurs anglais. « Ce que l’on sait moins, c’est que ce sont les résistants locaux qui ont engagé le processus de libération ce matin-là avec une certaine inconscience, certes mais avec une farouche résolution puisée dans l’ombre pendant les semaines qui précédèrent cet évènement » explique Yves Taté président de l’association Villers-Bretonneux Mémoire.



Destruction de convois allemands

En quelques heures ce jour-là les FFI, Forces Françaises de l’Intérieur, ne vont pas « repousser l’ennemi » comme le prétend la plaque fixée sur le monument de la Résistance, mais culbuter, anéantir plusieurs éléments de postes allemands.

Le combat mené principalement au carrefour Pollet sur la route d’Amiens devait permettre la destruction de plusieurs convois allemands et faciliter l’arrivée de la 50e division britannique qui devait franchir la Somme sans encombre.

Ce fut d’abord en début de matinée une colonne hippomobile allemande (en réalité des Ukrainiens) qui tentait d’échapper aux Lightning P38 américains qui tournaient au-dessus des convois et lâchaient leurs bombes, qui fut capturée avec 50 hommes, cinq officiers et 40 chevaux et mulets.

Puis vers 8 heures des éléments motorisés de Waffen SS résistèrent pendant deux heures aux assauts menés par les groupes de résistants installés à la ferme Leguillier, au château Delacour et rue des Tavernes. Le bilan fut de cinq morts et quatre blessés dans le camp français, neuf et onze côté allemand, 300 prisonniers, matériel d’armement et véhicules saisis. « Après l’arrivée des forces britanniques, Charles Brassart eut la lourde tâche de ramener le calme, d’éviter les représailles et les règlements de compte, notamment la tonte des femmes » poursuit Yves Taté.

Il lui fallait vite assurer la sécurité des biens et des hommes, récupérer les armes, assurer la garde et le transfert des prisonniers, procéder à l’inhumation des morts des deux camps et répondre à beaucoup d’autres urgences. Cet homme respectable et respecté s’engagea avec détermination et courage dans cette entreprise naviguant entre déchirement des passions et méchanceté. Miné par les efforts et le déchaînement de la bêtise, il tomba malade et mourut quelques mois plus tard le 18 avril 1945 à 61 ans.

« Soixante-dix ans après, au moment où nos concitoyens se souviennent d’un évènement marquant le retour à la liberté, il serait louable de rendre à Charles Brassart, l’hommage qui lui est dû » affirme le président de Villers-Bretonneux Mémoire.

 


*L’ouvrage d’Irénée Jubré est en vente à la librairie Deludon, rue de la République à Villers-Bretonneux.

 

Portrait de Charles Brassart (D.R.)

Portrait de Charles Brassart (D.R.)

Source : Denis Demarcy - Courrier picard - 8 septembre 2014

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 10:30

L'INFO n° 651

 

Dans le cadre des "Jeudis de l'Histoire" Ivan Denys présentera son ouvrage lycéen résistant (Ed. Signes et balises) le 13 novembre 2014 à 17 heures au Mémorial du général Leclerc - Musée Jean Moulin à Paris.

 

 

Ivan Denys est né en 1926, Médaillé de la Résistance française, agrégé de Lettres classiques.

Son livre « lycéen résistant » est un témoignage, celui d’un jeune lycéen, entré très jeune dans la Résistance, il a 14 ans en 1940. Dans cet ouvrage, l’auteur ne cherche à aucun moment à exagérer son rôle. Il se compose de quatre chapitres : une évocation de son enfance jusqu’à la drôle de guerre et l’exode, un récit de la manifestation du 11 novembre 1940 telle qu’elle fut vécue par ce jeune lycéen de 14 ans, le récit de ses activités dans la Résistance, celui de sa participation à la libération de Paris et une évocation de l’immédiat après-guerre.

lycéen résistant
Partager cet article
Repost0