L'INFO n° 1 366
Les dépôts de gerbes sur les différents sites de mémoire
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L'INFO n° 1 366
Les dépôts de gerbes sur les différents sites de mémoire
L'INFO n° 1 365
À Saint-Marcel, la foule est présente pour la réouverture du Musée de la Résistance en Bretagne
Après deux ans de travaux, l’espace qui invite à une immersion totale au cœur de la Bretagne occupée, à Saint-Marcel (Morbihan) a été plébiscité par les visiteurs, samedi 18 septembre 2021. La semaine inaugurale se poursuit.
Lors de la matinée de samedi 18 septembre 2021, date de la réouverture du Musée de la Résistance en Bretagne à Saint-Marcel (Morbihan) plus de 200 personnes sont venues. L’après-midi, le flot de visiteurs a été continu. "En une heure, nous avons reçu autant de personnes que dans la matinée" confie une des personnes qui s’occupe de l’accueil. Preuve que l’évènement était très attendu.
« Dès l’entrée dans le musée, nous sommes frappés par la galerie de portraits. C’est juste effroyable de se remémorer que de nombreux innocents ont payé un lourd tribut lors de cette guerre. Ceci m’émeut terriblement » témoigne Annick Duval, très satisfaite du nouveau musée.
Béatrice et Romuald sont venus de Noyal-Muzillac, accompagnés de leur fille de 9 ans et des jumeaux de 7 ans. "Nous ne connaissions pas. Les différentes scénographies sont superbes. Nous voulions venir avec les enfants car montrer ce travail de mémoire, c’est important" livre Béatrice. "Il y a de nombreux endroits dans le musée qui laissent place au silence, c’est respecté, je trouve ceci incroyable" complète Romuald.
Plus loin, un groupe important de visiteurs écoute attentivement l’histoire de Saint-Marcel. À la fin du documentaire de quinze minutes, des personnes semblent interloquées. " Il y en a eu de nombreuses atrocités dans cette guerre. C’est anecdotique face aux nombreux morts, mais l’histoire de ce pauvre fermier jeté dans l’incendie de son exploitation, c’est horrible. Comment pouvait-on faire de telles choses ? " s’interroge Henri Mongeot.
" Rappeler ces faits d’armes de la Résistance en Bretagne et de nombreux évènements qui se sont passés durant la seconde guerre mondiale, reste un rôle essentiel que doit avoir ce musée, un devoir de mémoire. Tout le monde le dit, mais il est important de ne jamais oublier. De nombreuses familles ont été touchées, moi j’y ai perdu un grand-père. Si je suis ici à cette réouverture, c’est aussi pour lui " évoque Nathalie.
Visites guidées, reconstitutions historiques, conférences, bal de la libération… vont s’échelonner lors de cette semaine inaugurale.
Musée de la résistance en Bretagne :
renseignements et conditions d’accès au 07 64 58 19 76.
Entrée gratuite dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 18h, et 5 € à compter du 20 septembre avec une offre jusqu’au 26 septembre 2021 : une place achetée = une place offerte.
Dernière soirée du Son & Lumière qui débute à 20h30. Ouverture du site à partir de 18h. Prestation musicale à 19h30. Fin du spectacle vers 22h.
Tarifs : 15 € pour 18 ans et plus ; 10 € de 10 à 17 ans ; gratuit pour les moins de 10 ans.
Ci-dessous la cérémonie d'inauguration en VIDEO
L'INFO n° 1 364
L'INFO n° 1 363
George Blind, le résistant qui va sourire à son peloton d’exécution et à la mort
George Blind est un sapeurs-pompiers qui s'engagea dans la Résistance dès la défaite française de juin 1940, d'abord seul puis au sein d'un réseau. Arrêté par l'occupant allemand, il va subir un simulacre d’exécution devant la citadelle de Belfort. Pourtant, il va sourire aux Allemands et à la mort. Mais il ne mourra pas ce jour-là, mais quelques semaines plus tard à Auschwitz. Un héros qui va devenir célèbre avec cette photographie, véritable symbole de son courage.
Georges Blind naît à Belfort le 17 novembre 1904. Entré au corps des sapeurs-pompiers de Belfort le 10 janvier 1929, il est nommé 1ère classe le 6 mars 1932, caporal le 15 décembre 1938, puis caporal infirmier le 14 avril 1940. A ce titre, il occupe principalement son service à « la sanitaire », le véhicule de secours aux asphyxiés et blessés.
Le caporal Blind est promis à une belle carrière si les circonstances n'en décidaient autrement. Depuis le 18 juin 1940, les troupes allemandes occupent Belfort. Quelques mois plus tard, les premiers signes d'une opposition à l'occupant apparaissent, embryon de la Résistance. En août 1940, Georges Blind fait partie du groupe de Belfortains qui met à l'abri la statue d'Edith Cavell, une infirmière britannique fusillée par les Allemands pour avoir permis l'évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique alors sous occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale.
Puis, Georges Blind devient membre du « groupe Ferrand ». Les témoignages d'après-guerre font mention qu'avec l'ambulance, les sapeurs-pompiers effectuent nombre de transports de responsables de la Résistance, personnes recherchées, armes, renseignements, journaux clandestins. Georges Blind participe activement. En dehors de son métier, il aide bénévolement le Secours Populaire dans ses œuvres de bienfaisance.
Le 14 octobre 1944, Georges Blind est à son domicile, rue de la Marseillaise, et se prépare à partir pour prendre son service de nuit au poste central lorsque la Feldgendarmerie vient l'arrêter. A 20h, il pénètre dans la cellule 34 de la caserne Friedrich. C'est entre les 15 et 23 octobre qu'il devient le héros de la photographie, simulacre d'exécution, qui fait le tour du monde dès 1945. Il ne sait pas, il ne saura jamais qu'il vient d'entrer dans l'Histoire ...
Cette photographie est présente dans de nombreux ouvrages car devenue un symbole de la Résistance au nazisme en France et à l'étranger. Sans doute pour le sourire et peut-être parce que personne ne connaissait la date elle fut prise. Mais surtout pour le courage de cet hommage, qui va se moquer de l'occupant, des hommes qui occupent son pays. Comme l'air de dire "Vous aurez mon corps, mais jamais mon âme, jamais l'amour pour ma Patrie".
Georges Blind quitte la caserne Friedrich le 24 octobre 1944 pour être déporté au camp de concentration de Dachau, où il arrive le 29 octobre, après être passé par le camp de sûreté de Schirmeck-La Broque. Le 24 novembre 1944, 1014 déportés du camp de Dachau sont sélectionnés et partent au camp d’Auschwitz. Parmi eux, 863 Français dont Georges Blind. Ce convoi est aujourd’hui connu sous le nom de « convoi des Vosgiens». Ils arrivent à Auschwitz le 26 novembre au soir. Douche, tatouage du matricule sur l'avant-bras gauche. Ils sont ensuite enfermés dans une baraque.
Dans l'après-midi suivant, une autre sélection est faite par les SS. Georges Blind ainsi que 79 autres « Vosgiens » partent pour Blechammer où ils parviennent au camp « Judenlager » la nuit du 29 au 30 novembre. Georges Blind présente à son arrivée au camp les symptômes d'une maladie contagieuse et avec neuf autres camarades, il va être assassiné par injection dès leur arrivée à la baraque sanitaire, probablement dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1944.
Nommé sergent FFI à titre posthume, Georges Blind a été décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre 1939-1945, de la Médaille de la Résistance française et de la médaille d'argent avec rosette des sapeurs-pompiers.
L'INFO n° 1 362
UNADIF-FNDIR
Le temps est arrivé de vous souhaiter à toutes et tous, chers(res) amis(ies),
de TRES BELLES ET BONNES VACANCES !
Nous nous retrouverons à la rentrée pour la reprise des lettres d'information
Vous pouvez durant ces congés, continuer de visiter notre page FACEBOOK, où des informations seront régulièrement publiées
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L'INFO n° 1 362
Le président Jean-Pierre Pesson et les lauréats du CNRD
L'INFO n° 1 361
0 801 907 901
Lancement du dispositif " A votre écoute " par l’ONAC-VG.
0 801 907 901
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h ce numéro vert permet d'accompagner les ressortissants sur les démarches liées aux pensions, aux droits accessoires, aux indemnisations, aux voyages sur les tombes, aux questions liées aux monuments aux morts...etc...etc...
« Nous avons mis en place un numéro gratuit afin de guider au mieux les personnes dans leurs démarches liées à la Reconnaissance et la Réparation. La mise en œuvre de cette plateforme téléphonique nationale nous permet de nous adapter aux nouveaux usages en proposant une couverture horaire plus étendue et homogène.
Situés à Caen, ce sont des agents de l’ONAC-VG, confirmés, qui ont exercé leurs fonctions dans les services centraux ou de proximité, qui connaissent la réalité de la cause combattante, qui sont amenés à donner des réponses par téléphone aux ressortissants.
Ce dispositif « À votre écoute » s’inscrit dans un programme plus large de numérisation des procédures et d’amélioration de la chaîne de traitement administratif. Cette plateforme téléphonique est complémentaire avec notre maillage territorial. Nous continuerons, bien entendu, à assurer un accueil physique du public dans nos services départementaux », explique Véronique Peaucelle-Delelis, Directrice Générale de l'ONAC-VG.
L'INFO n° 1 360
ALBUM-PHOTOS COMPLET SUR NOTRE PAGE FACEBOOK :
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L'INFO n° 1 359
L'INFO n° 1 358
le Monument dédié à la Résistance française
VIDEO de la CEREMONIE du 5 JUIN 2021