L'INFO n° 1 446
Daniel Huillier, Déporté-Résistant de l'Isère
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L'INFO n° 1 446
Daniel Huillier, Déporté-Résistant de l'Isère
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L'INFO n° 1 441
En quelques paragraphes qui tentent de raconter l’horreur sans mots superflus, elle évoque les nombreuses humiliations, les sévices, les simulacres d’exécution, les menaces d’être dévorée par les chiens, les expériences génitales, le corps badigeonné d’un liquide brûlant…
Un témoignage dont la seule signature en dit déjà beaucoup : Mme René Gallais, née Andrée Chardin, Matricule 84 118 Ravensbrück, 1717 Mauthausen.
Outre ce témoignage et en écho aux commémorations de l’an dernier, la revue revient aussi sur la Rafle du Vel' d’Hiv.
Les travaux de l’association retracés dans sa nouvelle publication prennent aussi d’autres directions, comme la mémoire artistique des maladies et des épidémies : ex-voto anatomiques, objets de reconnaissance, chapelles votives, calvaires qui matérialisent un lien avec l’au-delà. « Par le passé, le sentiment de la précarité de l’existence accentué par les guerres et les contagions a souvent créé un climat de peur exploité par les clercs, c’est l’époque où la pensée de la mort et l’obsession du salut sont constamment rappelées », explique Jean-Paul Gallais, le président de l’association.
Dans la rubrique » Fougères au fil du temps « , le 150ème anniversaire de la ligne Fougères-Pontorson est l’occasion d’une rétrospective sur quelques dates marquantes de la gare de Fougères et d’une promenade commentée dans ce quartier. Sont aussi évoquées la création des jardins ouvriers encouragée par la Ligue du Coin de Terre et du Foyer et la multiplication des parcelles à Fougères au cours des années d’Occupation, en raison des rationnements et des pénuries. Enfin, un hommage est rendu à « un personnage de mémoire » , discret et généreux, Anna Hélye
Une partie de l’ouvrage est aussi consacrée aux dévotions populaires, avec le pardon de Notre-Dame des Marais mais aussi les saints dits guérisseurs, Saint Antoine, Saint Eustache, Saint Léonard dont le culte est vivace au pays de Fougères.
Les « Itinéraires », enfin, emmènent le lecteur sur des sites patrimoniaux visités au cours de l’année par l’association.
SOURCE : https://actu.fr/bretagne/fougeres_35115/fougeres-le-recit-inedit-dandree-gallais-sur-les-camps-de-la-mort_56525685.html
Merci à Soline Roffe-Gallais, petite-fille d'Andrée et fille d'Huguette Gallais pour la communication de cet article
Andrée Gallais (à gauche) et sa fille Huguette photographiées en 1987, en Pologne, devant l’ancienne prison de Breslau, au cours d’un voyage vers Auschwitz avec l’association des déportés Nuit et Brouillard. ©DR
L'INFO n° 1 431
Le Président UNADIF-FNDIR Jean-Pierre Pesson accompagné de deux Déportés-Résistants déposent la gerbe
L'INFO n° 1 429
HOMMAGE AU GROUPE DE RESISTANCE GALLAIS
Mercredi 21 septembre 2022 à 11h
Cimetière de Fougères
La Ville de Fougères rendra hommage au Groupe de Résistance GALLAIS le mercredi 21 septembre au cimetière à 11h, date de la commémoration de l’exécution des membres du Groupe GALLAIS (21 septembre 1943).
A cette occasion, le Maire de Fougères déposera une gerbe à leur mémoire au monument situé au cimetière de Fougères.
La Ville de Fougères invite les personnes qui le souhaitent à s’associer à cet hommage.
RENE GALLAIS et le « groupe GALLAIS » de Fougères
René Gallais est né le 16 mars 1892 à Pleugueneuc en Ille-et-Vilaine.
A 15 ans, en 1907, il entre dans la marine à Brest comme mousse. Il fait toute la guerre 14-18 dans la marine et sa conduite au feu lui vaut une citation à l’ordre du régiment. Placé en congé de démobilisation en 1919, il s’installe à Nouméa en Nouvelle Calédonie où il épouse, en 1920, Andrée Chardin. En 1925, le couple et leur fille Huguette, née en novembre 1921, s’établit en région parisienne où naîtra Gérald en 1926.puis successivement à Chatillon sur Indre, Angers et Pontorson.
En 1929, René Gallais retourne à Nouméa et songe à y faire revenir sa famille au moment où son beau-frère de Pontorson lui fait part d'un poste vacant à Fougères. C'est ainsi qu'en 1931, René Gallais devient guide et gardien du château de Fougères.
A la déclaration de guerre, il n’est pas mobilisé en raison de son âge. En juin 1940, les soldats français fuient devant l’invasion allemande. Un cousin de la famille Gallais arrive à Fougères avec son régiment. Désespérés, les soldats commencent à casser leurs armes sur les murs du château pour que les Allemands ne puissent pas les utiliser. René Gallais pense spontanément à les récupérer, conscient de leur future utilité. Il les cache dans une tour du château.
Dès le lendemain, des soldats allemands sont là et il doit leur faire visiter le château. Il se rend compte que laisser les armes là est trop dangereux. Le 18 juin, il entend l’appel du général de Gaulle à la radio qui d'emblée renforce sa volonté de combattre pour la France . Il dit à sa famille et à ses amis : « Les enfants, nous sommes sauvés. On a un chef... ».
Aussitôt, il s’organise, il trouve des agriculteurs dans des villages alentours qui acceptent de cacher des armes, des commerçants ayant encore leurs véhicules pour les transporter, et des voisins du quartier, animés du même idéal. Très vite, un groupe d’une cinquantaine de personnes est formé.
En août 1940, il rencontre le capitaine Chodet qui fait partie du réseau rallié à Londres « Ceux de la Libération ». Aussitôt, le groupe Gallais s’y rattache et ainsi, est en liaison avec Paris.
René Gallais, employé à la mairie de Fougères, fabrique de faux papiers d’identité et fournit des cartes alimentaires aux premiers évadés. Il est appelé « La Toucheférond ».
Andrée Gallais, son épouse, dite JA, reste à la maison et sert ainsi de relais pour passer des informations à son mari ou à ceux qui la contactent, dont Raymond Loizance dit "Harvois"
Huguette Gallais, leur fille est à l’école d’infirmières à Rennes et fait déjà partie d’un groupe de Résistants. Très vite, elle abandonne sa formation et rejoint le groupe à Fougères. Elle est chargée d’organiser des passages de clandestins en zone libre. Elle est appelée « Juanita ». Le groupe héberge les officiers de l’Intelligence Service ou du BCRA. Il ravitaille et organise le retour vers l’Angleterre des parachutistes. Il fait parvenir à Londres des renseignements sur les troupes allemandes, sur leurs déplacements et sur les barrages organisés par les feldgendarmes. C’est le travail de Jules Frémont qui est transporteur et il obtient de nombreux renseignements par le gendarme Jagu.
Le groupe étant au point, René Gallais reçoit des Forces Françaises Libres de Londres l’ordre d’organiser son groupe en unité combattante. Il en est désigné chef pour Fougères et Jules Frémont pour Saint-Brice. Ils sont près à faire des sabotages mais ils sont trahis et arrêtés.
Un couple a réussi à infiltrer le réseau en faisant croire qu’il a des contacts avec l’Angleterre, mais en fait, ce sont des autonomistes bretons du Parti National Breton de Mordrel et Debeauvais, recrutés par l’Abwehr pour dénoncer les personnes agissant contre l’armée allemande.
Le 9 octobre 1941, de bon matin, les Allemands envahissent la conciergerie du château de Fougères où vivent René Gallais, son épouse Andrée et leurs deux enfants Huguette et Gérald. Ils fouillent la maison et les arrêtent tous les quatre. Ils sont emmenés sur la place d’Armes avec une cinquantaine de membres du réseau. Ils sont enfermés dans des chambres de l’hôtel des Voyageurs jusqu’à ce que des cars viennent les embarquer pour Angers, via Rennes. Lors de leur embarquement, beaucoup de Fougerais sont rassemblés sur la place et chantent la Marseillaise. Les Allemands les repoussent.
Gérald Gallais, le frère d’Huguette, est libéré immédiatement faute de preuves. Une tante de Pontorson vient le chercher. Sous prétexte d’aller récupérer des vêtements et des affaires d’école, il récupère les trois pistolets qu’avait cachés sa mère, les met dans son cartable et les dépose chez Joséphine Caillet, membre du groupe. En octobre 1944, il est arrêté et déporté dans des circonstances non encore élucidées. Il passe au Struthof, à Dachau et à Auschwitz. Il est porté disparu. Il aurait eu 19 ans à la fin de la guerre.
Beaucoup de membres du groupe sont relâchés de la prison « Le Pré Pigeon » d'Angers, faute de preuve. Il ne reste plus alors que quatorze détenus. Huguette Gallais aura ses 20 ans dans cette prison.
En novembre 1941, les femmes sont transférées à la prison de la Santé, les hommes à la prison de Fresnes à Paris. Le 18 décembre, ils sont envoyés en Allemagne.
Joseph Brindeau, dit "petit Zef" tuberculeux, meurt le 30 mars 1942 à l’hôpital d’Augsburg
Théophile Jagu, dit « le gendarme » est libéré, faute de preuve et grâce au silence de ses camarades. Il rentre à Fougères.
Andrée Gallais et Louise Pitois dite "Souris" restent dix-huit mois au secret, dans des cellules individuelles, le temps de l’instruction. Huguette Gallais y reste 21 mois.
Les douze membres du groupe Gallais sont déférés devant le tribunal d'Augsburg le 23 février 1943. L’audience est pénible. Elle dure de 9 heures à 21 heures 30. Ils sont tous condamnés à mort et transférés à la prison « Stadelheim » de Munich, le 9 septembre 1943.
C’est au cours de ce transport qu’ils se verront pour la dernière fois.
Le 21 septembre 1943, 8 hommes du groupe sont guillotinés. Il s’agit de : René Gallais, Raymond Loizance, Marcel Pitois, dit " Rase motte " . Antoine Perez, dit " Antoine ". Louis Richer, dit " La Boulange ". François Lebosse , dit " le primeur ". Jules Rochelle dit " le Loup " et Jules Frémont, dit " le Bricois ".
Quoique condamnés comme les autres, Andrée Gallais, Huguette Gallais sa fille, Louise Pitois et Marcel Le Bastard dit " Aramis " ne sont pas exécutés mais déportés comme NN (Nacht und Nebel = Nuit et Brouillard).
Marcel Le Bastard survit et revient à Fougères ainsi qu’Andrée et Huguette Gallais. Louise Pitois meurt du typhus le 10 mai 1945 après avoir vu la libération du camp par les Anglais.
Tous les membres décédés du groupe Gallais sont morts pour la France. Ils ont reçu la Légion d’Honneur, la croix de guerre et la médaille de la Résistance française à titre posthume.
Biographie réalisée par
Renée THOUANEL-DROUILLAS et Soline ROFFE-GALLAIS
L'INFO n° 1 427
LAXOU, vendredi 1er juillet 2O22
L'INFO n° 1 426
LAXOU, Samedi 18 juin 2022, 19 heures
Devant le Monument de la Résistance a eu lieu la commémoration du 82ème anniversaire de l'Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle depuis LONDRES.
Cérémonie présidée par Arnaud COCHET Préfet de Meurthe-et-Moselle et placée sous l'autorité du Colonel Michel LIPSKI, Commandant d'Armes de la Place de NANCY.
Jean-Pierre PESSON, Président UNADIF-FNDIR 54, a souligné la présence des deux Lauréates 2022 du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD), vecteur important de la mémoire, lesquelles participeront activement à la cérémonie.
Le Président de l'UNADIF FNDIR 54 a déposé une gerbe, accompagné de Clélie THOMAS-SEUHNER et Juliette LÜTHI, lauréates des catégories individuel "lycée" et "collège", toutes deux du collège et lycée de JARVILLE la MALGRANGE, établissement très impliqué depuis de nombreuses années dans sa participation au CNRD.
Préalablement, toutes les deux ont lu le texte de l'Appel et l'évocation historique.
Monsieur le Préfet a lu le Message officiel du Ministre des Armées.
Après le dépôt de gerbes par les autorités civiles et militaires, l'épée a été présentée à Monsieur le Préfet par Juliette LÜTHI pour le ravivage de la Flamme du Souvenir.
Présence d'un nombreux public, des Présidents d'Associations patriotiques et mémorielles et des fidèles porte-drapeaux.
Le Président UNADIF-FNDIR, Jean-Pierre PESSON et les deux lauréates du CNRD 54 devant le Monument de la Résistance de Laxou
L'INFO n° 1 425
La jeune Lisa Bocquery (11 ans) et le président Gérard Bocquery félicités et remerciés par le Sous-préfet et les autorités civiles et militaires
L'INFO n° 1 421
Nos porte-drapeaux Lisa et Gérard Bocquery remerciés par les autorités
L'INFO n° 1 418