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L'INFO n° 1 456

 

 

22 janvier 1944    -    22 janvier 2O24

 

 

IL  Y  A  TOUT  JUSTE  8O  ANS  !

 

 

 

 

Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 24 janvier 1944

 

 

 

Effectif recensé : 2 005 hommes

 

Matricules extrêmes : 41 480 – 43 469

 

 

 

 

 

Situations :

 

Evadés durant le transport : 14 (0,7 %)

 

Décédés et disparus en déportation : 844 (42,1 %)

 

Rentrés de déportation : 990 (49,4 %)

 

Situations non connues : 157 (7,8 %)

 

 

 

 

 

 

 

Ce transport, le septième entre Compiègne et Buchenwald, part le 22 janvier, cinq jours après celui arrivé au KL Buchenwald le 19 janvier dont il est complémentaire à de nombreux points de vue. Certains de ces déportés ont été arrêtés à des dates anciennes. Les exemples les plus extrêmes sont ceux du journaliste Edmond Ben-Danou, arrêté le 21 août 1940, et de Julien Cain, ancien administrateur de la Bibliothèque nationale révoqué par Vichy, arrêté en février 1941. Ils ont fait de longs séjours à Romainville, puis à Compiègne. Mais la plupart des déportés ont été arrêtés en 1943, et 69,6 % d’entre eux dans les quatre mois précédant le départ.

 

Les effectifs de résistants sont importants. Les uns appartiennent à des réseaux comme l’OCM dans les Deux-Sèvres ou l’ORA dans le Puy-de-Dôme. D’autres sont là pour des actions personnelles. C’est le cas du dessinateur humoristique Jean Bernard, dont un personnage pris en faute avait le tort, dans un numéro de Ric et Rac, d’avoir une petite moustache et une mèche tombant sur le front.

 

En France, les victimes de rafles de représailles sont de plus en plus nombreuses, et leur déportation est rapide, car il n’y a pas à leur sujet d’affaires à instruire. Les six exemples qui suivent sont classés dans l’ordre chronologique des arrestations. La première de ces rafles a lieu à Nantua le 14 décembre 1943 après une expédition punitive de maquisards contre un collaborateur, le 6. Plus de 150 hommes sont arrêtés. Après des libérations et des évasions, 92 personnes sont déportées, dont le maire-adjoint et le capitaine de gendarmerie.

 

A Billom, dans le Puy-de-Dôme, le 16 décembre, une véritable opération militaire est menée par des soldats allemands et des miliciens. 14 hommes sont fusillés et 47 déportés. A Morlaix, le 26 décembre, après un attentat le 24, une vaste rafle aboutit à la déportation de 59 personnes. Après un déraillement le 23 décembre à Vercheny, dans le nord de la Drôme, 55 personnes sont arrêtées dans les villages voisins pour être déportées. A la fin de décembre, à Annecy, puis à Saint-Eustache, 23 personnes sont arrêtées, puis déportées, après la mort de soldats allemands.

 

Le dernier exemple est plus récent encore. Il se situe à Mussidan, en Dordogne, le 16 janvier 1944, six jours seulement avant le départ du convoi de Compiègne. Les 35 personnes arrêtées figuraient presque toutes sur une liste dont les Allemands disposaient.

 

 

 

Au total, le transport du 22 janvier concerne 2 005 personnes, dont 1 864 Français. Les étrangers, Espagnols, Italiens, Belges, Néerlandais, ne présentent pas de caractéristiques particulières. Le trajet est marqué par un total de 14 évasions sur le territoire français, et une soupe à l’arrêt à Trèves.

 

A Buchenwald, les nouveaux venus vont dans des Blocks de quarantaine voisins de ceux où se trouvent encore leurs camarades du transport précédent. La priorité pour les transferts hors de Buchenwald, en février 1944, est donnée à Dora, où les détenus sont toujours logés dans le Tunnel et où la mortalité reste élevée. Un premier transfert de 600 Français du transport précédent avait eu lieu le 10 février. Quelque 500 autres de ce transport-ci les suivent les 16 et 17. Certains disparaissent rapidement. Un grand nombre des nouveaux venus, qui sont plus ou moins considérés comme des « spécialistes », sont affectés à l’usine du Tunnel de la société Mittelwerk, pour la fabrication des fusées. Cette usine commence alors à avoir une activité régulière.

 

En dehors de Dora, des transferts importants ont lieu vers Flossenbürg, et Mauthausen. En ce qui concerne le camp de Flossenbürg, Buchenwald sert régulièrement de transit. Il s’agit cette fois de quelque 270 personnes. L’opération de transfert vers Mauthausen est au contraire isolée. Les 350 déportés concernés sont destinés, pour l’essentiel, au camp de Gusen II pour l’exécution de travaux souterrains importants destinés à enterrer la construction de matériel aéronautique.

 

En mars, puis en avril 1944, deux importants transports vont directement de Compiègne à Mauthausen, et les déportés vont eux aussi en majorité à Gusen, un camp très meurtrier.

 

Le transport comprend diverses personnalités dont un dirigeant important de la Résistance, futur Compagnon de la Libération, le colonel Frédéric-Henri Manhès, qui s’impose auprès des responsables communistes du camp.

 

Christian Pineau, qui a conservé une fausse identité, reste plus en retrait. La reconnaissance de l’importance des Français apparaît par l’entrée de Daniel Anker à l’Arbeitstatistik. Figurent aussi trois autres Compagnons de la Libération, à titre posthume pour Pierre Arrighi, membre fondateur du mouvement Ceux de la Résistance (CDLR), ou à leur retour de déportation pour François Boquet, membre du réseau Cohors-Asturies, et Hugues Limonti, chef du service des liaisons de la Délégation générale mise en place par Jean Moulin.

 

Trois parlementaires appartiennent à ce transport : François de Tessan, ancien secrétaire d’Etat (qui décède rapidement), Eugène Thomas, député du Nord, et Albert Forcinal, député de l’Eure. Eugène Thomas sera ensuite ministre à plusieurs reprises. A côté de Julien Cain, on peut noter la personnalité du professeur Charles Richet, qui sera membre de l’Académie de médecine.

 

A Dora, il convient de souligner le rôle au Revier du chirurgien Jacques Poupault, et le talent de dessinateur de Guy Boisot. Charles Sadron, professeur de physique à l’Université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand, est un des principaux contributeurs au recueil Témoignages strasbourgeois, par son récit A l’usine de Dora. Jacques Courtaud, un des responsables de CND-Castille, est transféré à Laura, puis à Ellrich. Il a laissé un témoignage précieux sur sa déportation.

 

 

 

 

 

André Sellier

 

 

 

 

 

 

 

Cette page est extraite du Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - Fondation pour la mémoire de la Déportation - Copyright 2004 - Editions Tirésias

 

 

 

 

 

Gérard BOCQUERY Secrétaire général adjoint national de l’UNADIF-FNDIR

 

Président départemental de l’UNADIF-FNDIR de l’Oise (ADIF de l’OISE)

 

CONVOI DU 22 JANVIER 1944 COMPIEGNE-BUCHENWALD
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