Les LAUREATS du CNRD de l’ISERE en PELERINAGE MEMORIEL en ALSACE

Vendredi 3 juin 2O22, à 7 heures précises, les 32 élèves lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation du département de l’Isère se retrouvent place de la gare, à Grenoble. Leur destination pour trois jours : l’Alsace, région emblématique de la Mémoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

Ce voyage est organisé par l’UNADIF-FNDIR 38 dont le président Jean-Paul BLANC s’investit chaque année pour permettre aux jeunes lauréats du CNRD de découvrir plusieurs lieux de mémoire. Pour lui, il s’agit non seulement de féliciter les élèves s’étant investis dans le concours mais également de les sensibiliser encore plus à ces moments d’histoire pour leur permettre de devenir eux-mêmes des relais de la mémoire.

Se voulant avant tout un pèlerinage de la mémoire, ce voyage a été organisé en partenariat avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Conseil départemental 38, la METRO, la ville de Grenoble et d'autres communes, le Souvenir Français, la France Mutualiste, et l’Office NAtional des Combattants et Victimes de Guerre (ONAC-VG) de l’Isère.  La représentante de l’ONAC-VG, Madame Nathalie Heller, résume l’objectif pédagogique de ce voyage : « Au-delà des missions de réparation et de solidarité, notre institution a pour objectifs de transmettre, partager, commémorer et valoriser les actions de mémoire. »

Ainsi, c’est accompagné de leurs professeurs que les lauréats des collèges Louis Aragon de Villefontaine, Les Buclos de Meylan, Barnave de Saint Egrève, la Garenne de Voiron et de l’ITEC Bois Fleury découvrent les tranchées du Linge, lieu emblématique de batailles sanglantes en 1915 et 1916. Ils bénéficient également d’une visite guidée au sein du Struthof, tristement célèbre camp de concentration qui a vu passer 52 000 internés dont 18 000 n’en sont pas revenus.

Devant un large auditoire captivé et devant la caméra de Monsieur Alain Faussart, vidéaste, qui accompagne le voyage, Jean-Paul Blanc, président de l’UNADIF-FNDIR 38 raconte le vécu de son père, marqué par l’expérience concentrationnaire qu’il a subie pour ses activités de Résistance. Il conclue son propos par cette phrase, lourde de sens pour les jeunes élèves :

« Conservez votre mental, car c’est ça qui vous sauvera »