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1 février 2024 4 01 /02 /février /2024 05:00

 

L'INFO n° 1 457

 

 

24 janvier 1943    -    24 janvier 2O24

 

 

IL  Y  A  TOUT  JUSTE  81  ANS  !

 

 

 

Le transport parti de Compiègne le 24 janvier 1943, arrivé au KL Sachsenhausen le 25 janvier 1943 (1 466 hommes) et arrivé au KL Auschwitz le 27 janvier 1943 (230 femmes).

 

 

Les femmes parties le 24 janvier 1943 de Compiègne et enregistrées le 27 janvier au KL Auschwitz

 

 

Les hommes partis le 24 janvier 1943 de Compiègne et arrivés le 25 janvier au KL Sachsenhausen

 

 

 

Effectif recensé : 230 femmes - 1 466 hommes

 

Matricules extrêmes :

31 625 – 31 854 (à Auschwitz)

57 784 – 59 432 (à Sachsenhausen)

 

 

Situations :

Evadés durant le transport : 2 (0, 1 %)

Libérés par les autorités allemandes : 3 (0, 2 %)

Décédés et disparus en déportation : 181 f (78, 7 %) 498 h (34 %)

Rentrés de déportation : 49 f (21,3 %) 890 h (60, 7 %)

Situations non connues : 73 (5 %)

 

 

 

Le 24 janvier 1943, en gare de Compiègne, un nouveau train prend la direction de l’Allemagne, emmenant 230 femmes et au moins 1 466 hommes.

 

Après le transport du 6 juillet 1942, composé principalement d’otages communistes, c’est le second, formé de déportés arrêtés par mesure de répression, à partir de ce lieu. Le suivant part au mois d’avril.

 

C’est, en quelque sorte, un transport « double », composé d’hommes et de femmes, embarqués dans des wagons séparés et dont les destins divergent sur le territoire allemand. Le train part en direction de Châlons-sur-Marne, puis Metz, avant de pénétrer en Allemagne. Un arrêt est d’abord effectué à Weimar, puis à Halle, où les wagons des hommes sont séparés de ceux des femmes, situés en queue de train. Les hommes prennent alors la direction du KL Sachsenhausen où ils entrent le 25 janvier, alors que les femmes sont emmenées vers le KL Auschwitz, dans la partie de la Pologne annexée au Reich, où elles arrivent dans la soirée du 26 janvier.

 

Les femmes arrêtées par mesure de répression de ce transport sont les seules à avoir été dirigées vers le complexe d’Auschwitz. Les autres femmes venant de France étaient des Juives déportées dans le cadre de la « solution finale ».

 

Le 23 janvier 1943, 222 prisonnières quittent, en camion, le fort de Romainville pour le camp de Compiègne où elles sont enfermées dans un bâtiment en vue de leur départ. Là se trouvent 8 autres femmes : 6 d’entre elles avaient été extraites de la prison de Fresnes et les deux autres du Dépôt. Le lendemain matin, ces 230 femmes sont emmenées en camion à la gare de Compiègne où elles montent dans les quatre derniers wagons d’un train rempli, depuis la veille au soir, par près de 1 500 hommes. Arrivées dans la soirée du 26 janvier, elles ne descendent des wagons que le lendemain matin et entrent dans le camp de Birkenau en chantant La Marseillaise. Elles sont immatriculées dans la série des « 31 000 ».

 

Ces déportées sont originaires de différents départements de la zone Nord occupée et principalement de villes de plus de 10 000 habitants. Au moins 106 d’entre elles viennent de la région parisienne. La moitié de ces déportées appartient à la classe ouvrière, un quart sont des commerçantes ou des employées. On note aussi la présence de 10 institutrices et de 2 professeurs, d’un médecin et d’une sage-femme, d’une dentiste et d’un reporter-photographe.

 

Plus de la moitié de ces femmes (119) sont communistes ou proches du PCF. Elles sont pour 85 % d’entre elles des résistantes. Les autres ont été arrêtées pour des raisons diverses dont 2 pour avoir tenté de passer la ligne de démarcation. 45 d’entre elles sont des veuves de fusillés : elles avaient appris, avant leur départ, l’exécution de leur mari par les Allemands comme otages, en représailles des attentats organisés par les communistes contre les troupes d’occupation. D’autres sont déportées en même temps que leurs maris, enfermés dans les wagons destinés au KL Sachsenhausen : telle Joséphine Bizzarri (« Mado ») arrêtée à Reims avec son époux, Claude Umido.

 

Dans ce convoi se trouve notamment Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui avait épousé Paul Vaillant-Couturier, le rédacteur en chef de L’Humanité mort en 1937, puis Pierre Villon, un des dirigeants du Front National pour la liberté et l’indépendance de la France. Elle avait été arrêtée en février 1942 alors qu’elle servait d’agent de liaison entre la direction du PCF et les branches de la Résistance.

 

Simone Sampaix est la fille de Lucien Sampaix, secrétaire général de L’Humanité, fusillé le 15 décembre 1941. Danielle Casanova, chirurgien-dentiste, militante communiste mariée à Laurent Casanova, est la fondatrice de l’Union des jeunes filles de France, rédactrice de La voix des femmes.

 

Hélène Solomon, fille du professeur Langevin et veuve de Jacques Solomon fusillé le 23 mai 1942, qui devient député à son retour de déportation, militait avec Danielle Casanova au sein du Front national universitaire. Maÿ Politzer est l’épouse du philosophe Georges Politzer, rédacteur dans L’Université libre et La Pensée libre, fusillé au Mont-Valérien le 23 mai 1942.

 

Il faut noter, enfin, la présence dans ce transport de Charlotte Delbo, secrétaire de Louis Jouvet jusqu’en 1941, qui entre en résistance avec son mari Georges Dudach, fusillé également le 23 mai 1942, et dont les recherches permettent de faire l’histoire de ce transport.

 

Le sort des 230 femmes déportées est marqué par une mortalité effrayante : seules 49 d’entre elles reviennent de déportation en 1945. Les premiers mois suivant leur arrivée sont les plus meurtriers, en particulier à cause de l’épidémie de typhus qui sévit dans le camp et des diverses formes de « sélection » qui conduit les plus faibles dans les chambres à gaz. Charlotte Delbo indique qu’elles ne sont plus que 70, le 10 avril 1943.

 

En juillet – le 16 pour Marie-Claude Vaillant-Couturier et le 24 pour ses compagnes – les « 31 000 » reçoivent le droit de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis.

 

Le 3 août, alors que 13 nouveaux décès ont été enregistrés, la plupart des 57 dernières survivantes sont placées en quarantaine, dans une baraque installée juste devant l’entrée du camp. Celle-ci servait notamment à mettre « à l’isolement, avant leur sortie, des Allemandes de droit commun qui avaient purgé leur peine. » Les détenus politiques français de sexe masculin rassemblés au camp principal connaissent à leur tour, un sort semblable. Pourquoi cette quarantaine ? Les nazis ont-ils envisagé, pendant un temps, le transfert de ces déportés vers des camps moins durs ? Ce qui nécessitait qu’aucun ne soit touché par le typhus. Cette quarantaine est-elle à mettre en relation avec les démarches entreprises par les familles des « 31000 » auprès de la Croix-Rouge à la suite de la réception, à partir d’avril 1943, de plusieurs avis de décès les concernant ? Ou est-elle due à la diffusion, en mai 1943, d’un tract du Front national révélant le départ des prisonnières de Romainville pour Auschwitz et les conditions épouvantables de détention dans ce camp ? Tract dont le contenu est repris par Fernand Grenier dans une émission de Radio-Londres, le 17 août. Durant leur quarantaine, les « 31 000 » sont exemptées de travail, de marche, d’appel général et peuvent se laver. Cette période de répit qui se termine en juin 1944, freine la mortalité du groupe des survivantes : 5 décès sont à déplorer entre août et novembre 1943.

 

17 « 31 000 » ne connaissent pas cette quarantaine, parce qu’elles ont été affectées dans un Kommando de Raisko dont le régime est également plus clément : un laboratoire où des chercheurs expérimentent la culture du koksaghiz, une sorte de pissenlit dont la racine contient une forte proportion de latex. Elles se sont fait inscrire comme laborantines ou jardinières.

 

Le 7 janvier 1944, 8 de ces dernières sont transférées vers le KL Ravensbrück : 5 partent ensuite vers le Kommando de Beendorf, une mine de sel dépendant du KL Neuengamme et 1 autre vers un Kommando du KL Flossenbürg, 2 restant au KL Ravensbrück. Les 9 qui demeurent à Raisko sont transférées au KL Ravensbrück le 16 août 1944, où elles retrouvent la plupart de leurs camarades qui, placées en quarantaine à Birkenau, avaient réintégré le régime général du camp en juin 1944, et avaient été emmenées au KL Ravensbrück le 3 août.

 

La majorité des 33 « 31 000 », arrivées dans ce camp le 4 août, sont placées au Block des détenues « Nacht und Nebel », ce qui signifie notamment qu’elles ne sont pas transférées dans des Kommandos de travail extérieurs au camp principal. Seule Adélaïde Hautval est envoyée à Watenstedt, dépendant du KL Neuengamme, pour servir de médecin au Revier du camp, et cela de manière temporaire, avant de revenir à Ravensbrück.

 

Par ailleurs, les 2 « 31 000 » qui étaient restées au Revier de Birkenau comme malades au moment des départs d’août vers Ravensbrück, connaissent un parcours différent. Marie-Jeanne Bauer est libérée du camp par les Russes le 27 janvier 1945. Marcelle Mourot rejoint, elle, le KL Ravensbrück dans un transport du mois de novembre 1944. Puis, après un passage par le Kommando d’Oranienburg, elle revient dans ce camp en février 1945.

 

Elles sont alors 44 à se trouver à Ravensbrück. 33 sont transférées le 4 mars 1945, dans un important transport vers le KL Mauthausen, composé en majorité de détenus «NN» : 3 d’entre elles trouvent la mort lors de travaux de déblaiement, à Amstetten, 30 sont libérées le 22 avril par la Croix-Rouge et acheminées en Suisse. Les 5 femmes transférées à Beendorf sont libérées de ce Kommando en mai 1945, tout comme celle partie vers le Kommando de Flossenbürg, en Tchécoslovaquie. Hélène Solomon, arrivée avec ses camarades de Raisko le 16 août, ne reste pas à Ravensbrück : transférée comme infirmière dans une usine près de Berlin, puis au Kommando d’Oranienburg, elle est libérée au cours de la « marche de la mort » d’évacuation. 11 sont donc libérées du KL Ravensbrück en avril 1945, dont 8 les 22 et 25 par la Croix- Rouge, avant d’être emmenées en Suède. Marie-Claude Vaillant-Couturier et Heidi Hautval, restées au chevet de Simone Loche, gravement malade, sont libérées à Ravensbrück par l’armée soviétique.

 

 

 

Les hommes de ce transport sont les premiers déportés partis de France à être dirigés vers le KL Sachsenhausen, près de Berlin. Deux autres transports, en avril et en mai 1943, prennent la direction de ce camp.

 

Deux motifs d’arrestation caractérisent le groupe des hommes : soit l’appartenance (majoritaire) au PCF ou au Front National pour la liberté et l’indépendance de la France, soit le passage ou l’aide au franchissement de la ligne de démarcation ou de la frontière espagnole. D’autres hommes de ce transport sont également arrêtés pour leur appartenance à une organisation de résistance, comme ces 8 membres du réseau Uranus-Kléber, spécialisé dans les filières d’évasion, arrêtés en Meurthe-et-Moselle pour leur aide notamment à des prisonniers de guerre évadés. Enfin, le cas de Marcel Leboucher indique que le transport comprend également des otages arrêtés par mesure de représailles à la suite d’attentats commis contre les troupes allemandes.

 

La présence de communistes explique qu’un cinquième, de ceux pour lesquels nous connaissons la date d’arrestation, est arrêté entre 1939 et fin 1941, à la suite de l’interdiction du PCF et de la répression de ses militants et de ses sympathisants. Des arrestations ont lieu dans la zone Nord occupée, surtout dans la Seine, mais aussi dans l’Oise, la Somme, la Haute et Basse-Normandie, la Bretagne ou encore la Charente et la Charente-Maritime, où plus de 40 membres du Front National sont arrêtés entre août et septembre 1942, notamment après des distributions de tracts à Royan le 18 juin 1942. En Indre et-Loire, ce sont une cinquantaine de communistes, tous ouvriers dans une usine de Tours, qui sont appréhendés pour «reconstitution de ligues communistes» et distributions de tracts.

 

Les tentatives de passage de la frontière espagnole expliquent que des arrestations s’effectuent également dans les Pyrénées-Orientales, les Basses-Pyrénées ou les Landes. De même, du fait cette fois du passage de la ligne de démarcation, beaucoup d’hommes sont interpellés dans la Vienne, le Cher, l’Allier, la Saône-et-Loire, le Doubs, etc.

 

Après leur arrivée à Sachsenhausen, la plupart des hommes sont, soit affectés à des Kommandos, soit transférés dans d’autres KL. Ainsi, plus de 600 d’entre eux sont affectés, entre février et octobre 1943, au Kommando Heinkel, le plus important à dépendre de ce camp de concentration et où sont fabriquées des pièces d’avion. D’autres transferts, moins importants, sont organisés vers les Kommandos de Falkensee, Klinker et Speer. Plus de 170 déportés sont transférés au KL Buchenwald, durant l’été 1943 et le mois de février 1945 ; au moins 80 partent le 14 juillet 1944 vers le KL Dachau, où ils sont immatriculés dans la série des « 80 000 » ; alors que des effectifs moins importants sont envoyés vers les KL Flossenbürg, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück ou Natzweiler.

 

Au total, avec des différences selon ces parcours, un peu plus d’un tiers des hommes de ce transport ne reviennent pas de déportation. Parmi eux, citons le cas des fusillés du 11 octobre 1944, pour leur activité résistante au sein du camp.

 

 

Thomas Fontaine, Guillaume Quesnée.

 

 

 

Cette page est extraite du Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - Fondation pour la mémoire de la Déportation - Copyright 2004 - Editions Tirésias

 

Gérard BOCQUERY Secrétaire général adjoint national de l’UNADIF-FNDIR

Président départemental de l’UNADIF-FNDIR de l’Oise (ADIF de l’OISE)

 

CONVOI DU 24 JANVIER 1943 COMPIEGNE – SACHSENHAUSEN - AUSCHWITZ
CONVOI DU 24 JANVIER 1943 COMPIEGNE – SACHSENHAUSEN - AUSCHWITZ
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