23 juillet 1903 : Vieux-Condé, Nord - 29 janvier 1969 : Le Quesnoy, Nord
Eugène Thomas est un homme politique français, ministre, résistant, déporté, créateur du réseau de résistance France au Combat.
Fils d'un douanier, Eugène Thomas devient instituteur et secrétaire de la section départementale de la Fédération nationale des instituteurs.
En 1936, il est élu député SFIO du Nord. Il appartient à la commission de l'Algérie, des colonies et des pays de protectorat, de la commission d'Alsace-Lorraine, ainsi que de la commission des Douanes et conventions commerciales.
Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la campagne de Belgique, puis à la bataille de la Somme. Fait prisonnier à cette occasion, il ne peut être présent lors du vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain.
Après son évasion, il se consacre à la reconstitution des fédérations socialistes (au sein du Comité d'action socialiste), au réseau France au Combat avec Augustin Laurent et à la lutte contre l’occupant, comme membre, puis chef, du réseau Brutus.
Arrêté par la Gestapo en avril 1943, torturé et emprisonné à Fresnes pendant neuf mois, il est déporté à Buchenwald, où il crée une section socialiste clandestine avec Georges Brutelle, avant d’être libéré par l’armée américaine, en avril 1945.
En 1945, il est un des membres fondateurs de la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (FNDIR)
Il retrouve son siège de député en 1945. Il est réélu en 1946, 1951 et 1956.
Eugène Thomas est conseiller général dès 1937 et maire du Quesnoy de 1945 à 1947 et de 1953 à sa mort. Il ouvre sa ville au tourisme après le rachat des remparts.
Il siège au Conseil économique et social de 1959 à 1964.
Ses nombreux portefeuilles de secrétaire d’Etat et de ministre des PTT lui ont permis d'œuvrer à la construction du premier réseau téléphonique français.
Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre avec palme
Médaille de la Résistance française avec rosette
Croix de guerre belge
Sources : encyclopédie wikipédia et site internet de l'Assemblée nationale
Gérard Bocquery UNADIF octobre 2014