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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 06:00

 

L'INFO n° 1 159

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

 

Le Président national de l'UNADIF, Jean-Marie MULLER

 

Le Président national de la FNDIR, Pierre GASCON









L'ensemble des membres des Bureaux nationaux et des Conseils d'administration,

 



vous souhaitent, à vous et à tous vos proches







UN TRES JOYEUX NOËL !

Joyeux Noël
Joyeux Noël
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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 11:00

 

L'INFO n° 1 140

 

 

COMMUNIQUE  UNADIF - FNDIR

 

 

Paris, le lundi 25 septembre 2017
 
 
Les Associations nationales UNADIF – FNDIR, leurs membres Résistants Déportés et Internés et leurs Descendants veulent faire part de leur indignation à l’égard de la déclaration de Monsieur Jean-Luc MELENCHON, lors d’une manifestation publique, le samedi 23 septembre, Place de la République à Paris, qui a affirmé que « les nazis ont été vaincus par la rue ».
 
 
 
Cette déclaration est évidemment gratuite et sans fondement. Elle bafoue l’histoire car ce n’est pas la rue qui a chassé les nazis mais bien la résistance intérieure et extérieure et les alliés de la France. Pourquoi commettre un tel contre sens. Quel gain y-a-t-il pour un responsable politique, élu de la Nation, à jouer avec les références historiques incontestables de notre pays ?
 
 
 
Ce mépris affiché à l’égard des Résistants Déportés et Internés est intolérable. Aucune manoeuvre politique ne peut justifier une telle banalisation de l’histoire, une instrumentalisation des consciences au prétexte de légitimer le pouvoir de la rue.
 
 
 
Alors, les derniers déportés survivants pour faits de résistance et leurs descendants exigent un démenti de la part de Monsieur MELENCHON concernant cette allégation mensongère et réaffirment avec force qu’ils seront vigilants quant au respect de la vérité historique et aux éventuelles tentations de « refaire l’histoire ».
 
 
 
 
Pierre GASCON, Déporté-Résistant, Président de la FNDIR ;
Jean-Marie MULLER, Fils de Déporté-Résistant, Président de l’UNADIF ;
Les Membres des Conseils d’Administration UNADIF et FNDIR

 

 

Le pouvoir de la rue sur les nazis…
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23 juillet 2017 7 23 /07 /juillet /2017 16:00

 

L'INFO n° 1 130

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

Grenoble, samedi 1er juillet 2017.

 

 

Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance

 

 

Lors de l'Assemblée générale de nos associations, durant nos Congrès nationaux 2017, le Conseil d'administration de la FNDIR a procédé à l'installation du Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance conformément aux statuts UNADIF-FNDIR.

Ce Conseil représente et est composé de Déportés issus des associations départementales.

Jacqueline Fleury, Déportée-Résistante, Vice-Présidente de la FNDIR, a été élue Présidente du Conseil, Pierre Gascon et Henri Maître, Déportés-Résistants, en sont les deux Vice-Présidents.

 

Le Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance participe à la représentation de l'Union dans les différentes cérémonies et manifestations patriotiques nationales et départementales et dans toutes les réunions pouvant servir les intérêts de l'Union.

Le Conseil contribue à la publication annuelle d’un Message de la Déportation dans un journal ou une revue ou sur tout support destiné à préserver la vérité historique et la dimension morale de la Mémoire des Déportés et Internés de la Résistance.

Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance
Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance
Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance
Conseil représentatif des Déportés et Internés de la Résistance

 

Album-photos complet sur le lien ci-dessous

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 08:00

 

L'INFO n° 1 115

 

 

UNADIF  -  FNDIR

 

 

COMMUNIQUE

 

 

Paris, le 27 mai 2017
 
 
 
Profanation de la tombe du Général de Gaulle
 
 
 
Les Associations UNADIF-FNDIR expriment leur profonde indignation après la profanation de la tombe du Général de Gaulle, ce soir 27 mai 2017, dans le cimetière de Colombey-les-deux-Églises.
 
 
L’acte honteux, commis pendant la Journée Nationale de la Résistance, est une insulte à la France, atteint le symbole de l’homme de l’Appel du 18 juin, celui de La Croix de Lorraine, et constitue en même temps un acte christianophobe.
 
 
En ces périodes où l’on constate la perte de nombreux repères dans les valeurs républicaines de notre nation, l’UNADIF-FNDIR réaffirme sa source d’inspiration, à savoir la Résistance née de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, à qui la France doit sa liberté, et demande une surveillance adaptée du lieu vandalisé.
 
 
Cette profanation scandaleuse est une provocation inqualifiable et devra être punie avec sévérité.
 
 
Le Président national de l’UNADIF, Jean-Marie Muller, au nom du Bureau National et du Conseil d’Administration.

 

Profanation de la tombe familiale du Général de Gaulle
Profanation de la tombe familiale du Général de Gaulle
Profanation de la tombe familiale du Général de Gaulle

 

RETOUR SUR LES FAITS

 

 

Colombey-les-Deux-Eglises, samedi 27 mai 2017 :

 

La croix de la tombe familiale du Général de Gaulle brisée

 

ll est un peu plus de 17 heures, en cette Journée Nationale de la Résistance, quand un homme d'une trentaine d'années pénètre dans le cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises en Haute-Marne.

 

Il monte sur la tombe du Général de GAULLE et pousse violemment, à plusieurs reprises, la croix en pierre, qui tombe et se brise.

 

L'individu a agi à visage découvert, et a été enregistré par la caméra de surveillance qui veille sur la tombe 24h/24.

 

L'homme est activement recherché par la Gendarmerie nationale.

 

Suite à cet acte odieux et inacceptable, un communiqué officiel de nos associations nationales UNADIF-FNDIR a aussitôt été publié par notre Président national Jean-Marie MULLER.

 

Choqués et scandalisés, nous souhaitons que cet acte inqualifiable soit très sévèrement puni.

 

 

Gérard BOCQUERY Secrétaire général adjoint national de l'UNADIF

Président de l'ADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF-FNDIR 60

 

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26 mai 2017 5 26 /05 /mai /2017 06:00

 

L'INFO n° 1 114

 

 

UNADIF  -  FNDIR

 

 

PARIS, ARC de TRIOMPHE

 

 

A l'occasion de la JOURNEE NATIONALE de la RESISTANCE, samedi 27 mai 2017, nos Associations UNADIF-FNDIR raviveront LA FLAMME de la NATION sur la TOMBE du SOLDAT INCONNU sous L'ARC de TRIOMPHE de L'ETOILE.

 

Notre Ami, Hervé FLEURY, Administrateur national UNADIF-FNDIR et Vice-président de l'ADIF-FNDIR des Yvelines représentera nos Associations.

Hervé procédera au ravivage de la Flamme et au dépôt de la gerbe UNADIF-FNDIR.

 

 

La cérémonie a lieu à 18h30
 

 



Gérard BOCQUERY Secrétaire général adjoint national

 

Ravivage de la Flamme de la Nation
Ravivage de la Flamme de la Nation
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3 mai 2017 3 03 /05 /mai /2017 04:30

 

L'INFO n° 1 108

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

Journée du souvenir des déportés : "Nous n'avions qu'un seau avec de l'eau et un autre pour nos besoins"

 

 

Ce dimanche 30 avril 2017 est la journée mondiale du souvenir des victimes de la déportation. Parmi les 42.000 résistants envoyés dans des camps pendant la guerre, Jacqueline Fleury a survécu.

 

 

Chaque année, le monde entier honore, le dernier dimanche d'avril, la mémoire des millions de déportés de la deuxième guerre mondiale. Au mémorial de la Shoah à Paris, sous l'Arc de Triomphe et un peu partout en France, des commémorations sont prévues en mémoire des 75.000 Français déportés pour des raisons raciales et 42.000 pour des raisons de résistance.

Jacqueline Fleury est aujourd'hui vice-présidente d'une fédération d'anciens déportés (FNDIR) © Maxppp / HAMILTON / POOL

Jacqueline Fleury est aujourd'hui vice-présidente d'une fédération d'anciens déportés (FNDIR) © Maxppp / HAMILTON / POOL

 

Tortures et maladies

Parmi les survivants, figure Jacqueline Fleury, déportée avec notamment Geneviève de Gaulle et Germaine Tillion. Pendant la guerre, elle distribue des journaux clandestins et participe à un réseau de renseignement. A 17 ans, elle est arrêtée par la Gestapo, et envoyée en train, le 15 août 1944, vers le camp de concentration des femmes de Ravensbrück, près de la mer baltique.

"Nous sommes à peu près une centaine. On nous donne un grand seau avec de l'eau et un autre seau pour nos besoins. Nous sommes pour la plupart passées dans les mains de la Gestapo, et nous sommes encore très marquées par les sévices que nous avons subis", raconte-t-elle, se souvenant que "celle qui a peut-être été la plus marquée est une de mes camarades qui a été écartelée".

 

 

 

"Notre voyage a duré sept jours et sept nuits"

 

 

Jacqueline Fleury passe un mois et demi à Ravensbrück, puis un peu plus de sept mois dans trois camps de travail différents. Aujourd'hui nonagénaire, elle raconte une période infernale : "La vie au camp, c'est d'abord le réveil à quatre heures et demi du matin, autant qu'on ait pu dormir", se souvient-elle. "Très vite nous allons toutes être malades d'une maladie très avilissante qui s'appelle la dysenterie", une maladie du côlon très répandue dans les camps de concentration.

 

"Nous n'avions pas grand chose dans le ventre, car la nourriture était faite de soupes très liquides, qui ne suffisaient pas au travail épuisant qu'on nous faisait faire", explique Jacqueline Fleury. Elle est libérée le 9 mai 1945, et rapatriée trois semaines plus tard. Aujourd'hui, elle prend soin des survivantes des camps au sein de la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance, et contribue à entretenir la mémoire des défuntes. En France, 600 rescapés de la déportation sont encore en vie.

 

 

 

"Aucune pitié"

 

Le colonel Jean Thomas a lui aussi été arrêté par la Gestapo en 1943. Direction le camp d'Oranienbourg, au nord de Berlin. "Les SS à la tête des camps de concentration ne nous faisaient aucune pitié", raconte-t-il. "Ceux qui tentaient de s'évader étaient pendus, et ceux qui étaient accusés de sabotage recevaient 25 coups de schlague", décrit-il. "Quelques jours avant l'arrivée des troupes soviétiques à Berlin, ils ont encore pendu des gens".

 

 

 

"C'est une race de gens formés à tuer"

 

Jusqu'au bout de l'enfer, Jean Thomas est confronté à la violence et à la mort : à partir d'avril 1945 il est contraint de suivre les Allemands dans leur déroute. Il effectue 300km de marche, avec un souvenir qui restera à jamais gravé dans sa mémoire : "Je me souviens d'un garçon qui pour moi représente le pur héros de la résistance. Il n'a jamais voulu travailler pour les SS, il s'est ouvert les deux tibias", raconte-t-il.

 

"J'étais à côté de lui alors qu'il ne pouvait pas marcher. Au bout de quelque kilomètres, le SS nous a fait signe, à moi et au camarade qui l'aidait aussi à marcher, de partir. Et nous avons entendu la détonation", se rappelle-t-il. "Ceux qui ne pouvaient pas suivre ont été exécutés". A 94 ans aujourd'hui, Jean Thomas ne passe pas un jour sans repenser à ses camarades morts en détention.

 

 

 

 

 

Source : https://www.franceinter.fr/histoire/journee-du-souvenir-des-deportes-nous-n-avions-qu-un-seau-avec-de-l-eau-et-un-autre-pour-nos-besoins

 

 

 

NDR

Jacqueline Fleury, Déportée-Résistante, Vice-présidente nationale de la FNDIR, Grand Officier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur, Grand'Croix dans l'Ordre National du Mérite.

 

Gérard Bocquery Secrétaire général adjoint national de l'UNADIF-FNDIR

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29 avril 2017 6 29 /04 /avril /2017 04:00

 

L'INFO n° 1 107

 

 

UNADIF - FNDIR

 

 

L’UNADIF-FNDIR exprime sa plus vive indignation à l’encontre de ceux qui ont mis en vente des panoplies de déportés sur internet. Cet acte ignominieux est une insulte envers les milliers d’enfants massacrés, transformés en cobayes humains dans les camps nazis ou gazés dès leur arrivée dans les usines de la mort. Les déportés survivants et leurs familles ont été blessés dans leur chair par un tel mépris de la souffrance humaine.
 
 
RueduCommerce a eu beau retirer cette annonce de son site internet, le mal est fait. Un tel degré d’inconscience lié à la recherche du profit à tout prix, une telle méconnaissance de l’histoire sont coupables de la part de ceux qui ont porté une atteinte grave à l’honneur et à la dignité des Déportés et de leurs familles. La mémoire des Déportés n’est pas à vendre !
 
 
Ce scandale prouve qu’il est plus que jamais indispensable d’enseigner l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale et celle de la monstruosité du régime nazi. La déportation n’est pas un jeu. Elle fut une des étapes les plus abominables de l’histoire de l’humanité. La réduire à des accessoires de carnaval est un véritable crime contre la mémoire. Les simples excuses émises par les responsables de cet acte inqualifiable ne suffisent pas. Il est nécessaire de
sévir afin que de tels faits ne puissent se reproduire.
 
 
Jean-Marie MULLER Président national de l’UNADIF

 

Communiqué : Un crime contre la mémoire
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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 18:00

 

L'INFO n° 1 103

 

 

UNADIF-FNDIR

 

 

À l’heure où les propos sur l’histoire de certains candidats ont prêté à polémique, l’UNADIF-FNDIR (Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus-Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance), pilotée par l’Alsacien Jean-Marie Muller, a posé sept questions aux onze candidats à la présidentielle sur le devoir de mémoire.

Six d’entre eux – sur les onze – ont pris le temps d’y répondre : Marine Le Pen, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoît Hamon, François Asselineau et Nicolas Dupont-Aignan.

Ces candidats se sont, dans leur ensemble, prononcés clairement en faveur du maintien d’un ministre ou d’un secrétaire d’État à la Mémoire. Ils sont unanimes à manifester de l’intérêt pour les commémorations des grandes dates de la Seconde Guerre mondiale et pour les monuments liés à la Résistance ou à la Déportation, de même qu’à rendre hommage au travail des associations porteuses de cette mémoire.


Les réponses divergent un peu plus concernant l’abstention de la France lors du vote d’une motion de l’ONU appelant à lutter contre « la glorification du nazisme ». Nicolas Dupont-Aignan et François Asselineau feront voter cette motion par la France s’ils sont élus, Emmanuel Macron et François Fillon insistent sur le rôle de pointe que la France doit tenir en la matière dans les instances internationales. Quant à Benoît Hamon et Marine Le Pen, ils évoquent, contre le nazisme, les nécessaires « combat » pour le premier et « condamnation » pour la seconde.

 


Différences de tonalité


Les différences de tonalités les plus grandes apparaissent dans les réponses à la première question posée, sur le rôle de l’État – et de l’Éducation nationale – dans la défense de la mémoire. François Fillon propose que « l’enseignement de l’histoire à l’école élémentaire se concentre sur les grandes dates et les grands personnages ». Même souci d’enracinement chez Marine Le Pen, qui souhaite « renforcer l’unité de la nation par la promotion du roman national qui doit être enseigné aux futurs citoyens ».
Le volontarisme de Nicolas Dupont-Aignan apparaît comme plus défensif – « Il est plus que jamais nécessaire de rappeler à notre jeunesse ce que signifient les notions de sacrifice » – , rejoint en cela par François Asselineau – « Il faut rappeler que la barbarie ne peut plus exister ».
Moins théorique, Benoît Hamon aimerait encourager « des projets pédagogiques, notamment ceux qui conduisent nos jeunes à se rendre sur les lieux de mémoire ». Il est rejoint en cela par Emmanuel Macron, selon qui « les enseignants doivent impérativement placer au centre de leur enseignement la Résistance et la Déportation, et les acteurs associatifs doivent épauler les enseignants pour le versant mémoriel ».

photo droits réservés Journal L'Alsace

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 04:00

 

L'INFO n° 1 100

 

 

Au lendemain de la commémoration du 70ème anniversaire de la libération des camps de la mort et de la victoire sur la barbarie nazie, nombre de citoyens quelle que soit leur opinion personnelle,  nombre d’observateurs de la vie publique et des modes d’engagement d’aujourd’hui, d’associations mémorielles, s’interrogent sur la place et le rôle de la Mémoire dans l’Avenir de la Nation. 

 

C’est pourquoi, à quelques semaines de l’élection du futur président de la République et du renouvellement de l’Assemblée nationale, les associations UNADIF et FNDIR ont interrogé, par la voie d’un questionnaire unique, les candidats à l’élection présidentielle sur le thème de la Mémoire de la Résistance et de la Déportation, et les moyens politiques, institutionnels, financiers de la rendre active, cultivée et pérenne.

 

Est-il concevable, soixante dix ans après la fin du second conflit mondial, que sur une résolution de l’ONU en 2014 intitulée « lutte contre la glorification du nazisme » , la France et divers pays européens aient jugé bon de s’abstenir pour préserver d’autres intérêts diplomatiques ? Est-il acceptable qu’on puisse sacrifier un vote qui réclamait l’unanimité des pays membres de l’Union Européenne ?

 

Plusieurs candidats ont exprimé, avec force et vigueur, leur volonté de voir rejetée toute forme de glorification du nazisme, et de tout faire pour entrainer les autres pays européens dans cette voie.

 

Cette prise de position volontariste n’est pas surprenante de la part d’une classe politique qui, à chaque attentat ou profanation, est unanime à condamner ces crimes et à défendre la liberté et les idéaux de notre Patrie ?

 

Alors formulons l’espoir que dans un proche avenir, nos futurs dirigeants traduisent dans les faits, et pas seulement au motif d’un programme électoral, la nécessité de lutter contre la glorification du nazisme, et plus largement d’encourager toutes les formes de citoyenneté en faveur d’une société de concorde et de paix.

 

Dans le cas contraire, ces mêmes dirigeants porteraient la lourde responsabilité de ne pas avoir soutenu la Mémoire de celles et ceux qui ont combattu pour le seul combat qui vaille, La LIBERTE !

 

Jean-Marie MULLER  Président de l’UNADIF, Vice-président de la FNDIR

 

 

 

 

 

Le futur président de la République et la politique de mémoire

 

Alors que les derniers acteurs de la Résistance et de la Déportation disparaissent, la question de la transmission de la Mémoire se fait de plus en plus cruciale.

L’UNADIF  et la FNDIR ont interrogé les candidats à la présidentielle sur leur programme mémoriel, leur avis quant au maintien d’un secrétaire d’Etat en charge de ce dossier ou le rôle de l’Education nationale dans la transmission de cette partie de l’Histoire de France.

 

Chaque attentat, chaque profanation inspirent des phrases solennelles à nos dirigeants qui mettent en avant la défense de la liberté et des grands idéaux de notre patrie. La référence à la Résistance et au sacrifice de celles et ceux qui y participèrent revient souvent dans les discours. Il nous est apparu utile, sinon essentiel d’interroger les candidats à l’élection présidentielle sur leur perception de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale et sur les moyens qu’ils entendaient mettre en oeuvre pour perpétuer le souvenir de cette période.

 

Sachant pertinemment que dans cette campagne des thèmes comme l’économie, la sécurité ou l’environnement étaient prioritaires, nous avons soumis sept questions à chaque candidat espérant qu’ils pourraient répondre aux attentes des survivants de la Résistance et de la Déportation ou de leurs familles.

 

Quelques-uns nous ont répondu. Les autres, pour des raisons que nous ignorons, n’ont pas donné suite à notre demande et ce malgré plusieurs relances.

 

Nous avons jugé bon de publier les réponses reçues. Elles permettent de se faire une idée de l’état d’esprit de leurs auteurs. A l’inverse nous ne nous pouvons ni ne voulons en aucun cas imaginer qu’une absence de réponse puisse passer pour du désintérêt à l’égard de nos préoccupations.

 

Il nous faudra donc juger sur pièce, au lendemain de l’élection présidentielle et de façon plus définitive, une fois la nouvelle vague des députés installée à l’Assemblée nationale. A ce moment-là seulement, nous pourrons connaître les choix de la majorité au pouvoir en matière de Mémoire.

 

 

 

Les six candidats ayant répondu à notre questionnaire

Les six candidats ayant répondu à notre questionnaire

 

Sept questions, pour une politique de mémoire, posées aux candidats à l’élection présidentielle :

 

1/ Quelle est votre conception de la Mémoire de la Résistance et de la Déportation durant la Seconde Guerre mondiale et comment voulez-vous la perpétuer ?

 

2/ Quel est le rôle de l’Etat et en particulier de l’Education nationale dans la transmission de la Mémoire de la Résistance et de la Déportation ?

 

3/ Maintiendrez-vous toujours un ministère en charge de la Mémoire ?

 

4/ Poursuivrez-vous les commémorations liées à la Seconde Guerre mondiale et en particulier la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et Héros de la Déportation (dernier dimanche d’avril), le 8 mai et le 18 juin ?

  

5/ Quelles seront les modalités contractuelles de partenariat avec les associations patriotiques reconnues d’utilité publique pour assurer la pérennité du Devoir de Mémoire ?

 

6/ Quelle est votre politique patrimoniale des Lieux symboliques de Mémoire de la Seconde Guerre mondiale ?

 

7/ Le Conseil de l’ONU a proposé, en novembre 2014, une résolution intitulée « lutte contre la glorification du nazisme ». La France a cru bon de s’abstenir ainsi que d’autres pays européens. Quelle est votre position à l’égard de cette abstention de la France dont on aurait pu attendre une décision plus tranchée à l’encontre de toute forme de glorification du nazisme ? Quels seraient vos moyens d’action ?

 

 

 

« Renforcer l’unité de la nation »

Il est évident que l’Etat a un rôle essentiel à jouer dans la défense de la Mémoire, principalement à travers l’Education nationale.

 

Ainsi, Marine Le Pen se propose de « renforcer l’unité de la nation par la promotion du roman nationale ». Aux yeux de la présidente du FN, « la Résistance appartient pleinement à ce roman national qui doit être enseigné aux futurs citoyens ».

François Fillon, qui défend « une histoire aux racines millénaires » affiche son « plus grand respect pour les combattants de l’ombre et pour tous ceux qui ont souffert dans leur chair afin de redonner vie à notre liberté collective ». A leur égard, le candidat exige « respect et gratitude ».

Emmanuel Macron souligne que « la Résistance et la Déportation résistante sont l’une des pages les plus lumineuses et importantes de l’histoire contemporaine de notre pays et qu’il est essentiel de sauvegarder et transmettre cette histoire ».

Pour Benoît Hamon, « ce travail de mémoire de la Résistance et de la Déportation est d’autant plus crucial, qu’aujourd’hui ne cesse de se développer le négationnisme, notamment par le biais d’internet ». Le candidat du Parti socialiste met en avant un « engagement collectif » pour perpétuer l’esprit de résistance, notamment par « l’enseignement de l’histoire ». L’ancien ministre veut également encourager la recherche et réaliser « des projets pédagogiques, notamment ceux qui conduisent nos jeunes à se rendre sur les lieux de mémoire ». Pour Benoît Hamon, « l’Etat a un rôle majeur dans la transmission de la mémoire, en premier lieu, l’Education nationale ». C’est à ses yeux « l’une des clés pour bâtir une République bienveillante et humaine ».

Le candidat de l’Union populaire républicaine, François Asselineau, s’il constate que « la perception de la Seconde Guerre mondiale tend à se déformer au sein de l’Education nationale », estime qu’il « faut rappeler aux écoliers le rôle joué par la Résistance française dans la libération de la France ». Dès lors, « le rôle de l’Etat est d’une importance capitale » car « il faut rappeler que la barbarie ne peut plus exister ».

Nicolas Dupont-Aignan juge que « la perpétuation de la mémoire des héros et victimes de la Seconde Guerre mondiale » est « d’autant plus primordiale que les sociétés occidentales et a fortiori leur jeunesse… sont en perte de repères ». Selon le leader de « Debout le France », « il est plus que jamais nécessaire de rappeler à notre jeunesse ce que signifient les notions de sacrifice pour des causes justes qui nous transcendent », comme « l’indépendance de la nation et la dignité humaine ». Ce candidat fait référence  au Concours national de la Résistance et de la Déportation qu’il se propose de renforcer afin de lutter contre sa « perte de vitesse ». Dans ce contexte, ajoute-t-il, « l’Education nationale a un rôle fondamental à jouer, notamment grâce à de « nouveaux outils pour faciliter la recherche et l’accès aux documents historiques ». Nicolas Dupont-Aignant propose donc de créer « une plateforme publique unique de diffusion des contenus culturels, regroupant l’audiovisuel public, la BnF, les grands musées etc. » 

Pour François Fillon, « le rôle de l’Etat et en particulier de l’Education nationale est primordial ». Le candidat des Républicains propose que « l’enseignement de l’Histoire à l’école élémentaire se concentre sur les grandes dates et les grands personnages », alors que les programmes d’Histoire du collège « seront retravaillés sous l’autorité de membres de l’Académie française ». Pour l’ancien Premier ministre, « particulièrement attaché au Concours national de la Résistance et de la Déportation », il s’agit d’un exemple à valoriser… « Ainsi la douloureuse, mais néanmoins glorieuse expérience de leurs aînés saura inspirer les paroles et les actes des jeunes Français ».

De son côté, Emmanuel Macron estime que la transmission de l’histoire de cette période « nécessite deux types d’acteurs : les enseignants qui doivent impérativement placer au centre de leur enseignement la Résistance et la Déportation et les acteurs associatifs qui doivent épauler les enseignants pour le versant mémoriel, CNRD, voyages scolaires etc… » Le candidat ajoute que « le ministère de l’Education doit jouer un rôle central dans la coordination de ces acteurs »

 

La Mémoire et la politique de l’Etat

Une majorité de candidats qui ont répondu à notre questionnaire se prononce clairement en faveur d’un ministre ou secrétaire d’Etat à la Mémoire.

 

Le candidat socialiste Benoît Hamon pense qu’il est « important qu’un ministère ou un secrétariat d’Etat soit clairement identifié » dans ce travail de « perpétuation de la Mémoire ».

Marine Le Pen le rejoint, précisant que « l’existence d’un secrétariat d’Etat dédié à cette mission sera la traduction concrète » de ses engagements en matière de défense de l’Histoire de France.

François Asselineau s’engage à maintenir un secrétariat d’Etat en charge des Anciens combattants  et de la Mémoire, tout comme Nicolas Dupont-Aignan.

François Fillon, qui évoque son idée de « gouvernement resserré » avance que « la Mémoire, l’Histoire de France, ne sont pas essence des notions qui concernent plusieurs départements ministériels » dont la Défense et l’Education nationale.

Selon Emmanuel Macron, « le secrétariat d’Etat aux Anciens combattants a été novateur dans le domaine de la politique de mémoire à partir des années 1981… Il est très important que les anciens combattants puissent avoir un interlocuteur spécifique dans l’appareil d’Etat ».

 

La célébration des grands évènements

Les commémorations des grandes dates de la Seconde Guerre mondiale provoquent le même intérêt chez ceux qui nous ont répondu.

 

Pour Benoît Hamon, ce sont « des temps forts qui peuvent contribuer à la sensibilisation à des thématiques citoyennes » et « elles doivent bien évidemment être poursuivies, en particulier celles du 8 mai et du 18 juin ».

Emmanuel Macron s’engage à être « très vigilant afin que les journées commémoratives les plus enracinées et les plus importantes soient préservées, en particulier celles de la Journée Nationale du Souvenir et le 8 mai ».

Marine Le Pen partage cet avis. Elle y ajoute le « dernier dimanche d’avril, parce que nous ne devons jamais oublier les souffrances endurées par ceux qui ont relevé le Flambeau ».

François Fillon s’engage « à maintenir toutes les cérémonies commémoratives officielles » et à favoriser au niveau départemental « toutes les initiatives de nos valeureux anciens et de tous ceux qui perpétuent leur mémoire ».

François Asselineau, candidat de l’Union populaire républicaine, défend le maintien de ces dates notamment la journée de la Déportation et le 18 juin, précisant que « supprimer le 8 mai serait une offense aux centaines de milliers de morts tombés contre le nazisme ».

Le leader de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan est d’accord avec ses concurrents, ajoutant que « le rapprochement franco-allemand et la construction européenne ne doivent pas se faire au prix de l’oubli de notre Histoire nationale… »

 

« Réanimer le Haut Conseil de la mémoire combattante »

Nous avons également demandé aux candidats de s’exprimer sur le rôle des associations porteuses de cette Mémoire et de préciser quelles pourraient être leurs relations avec le futur président et le gouvernement.

 

Emmanuel Macron assure qu’il « sera à l’écoute de ce monde associatif qui est l’acteur majeur des politiques mémorielles ». Le candidat s’engage à « examiner avec attention les modalités de partenariat » entre l’Etat et les différents types d’associations qui transmettent la Mémoire.

A ce propos François Fillon veut prendre exemple sur « nos voisins belges, britanniques ou allemands » qui ont mis en place des « communions inter-générations ». Il se propose également de nous « associer plus étroitement encore à toutes les formes de mémoire susceptibles de toucher plus largement la jeunesse de France ».

La candidate du Front national, se propose de « réanimer le Haut Conseil de la Mémoire combattante,  créé par Jacques Chirac ». Marine Le Pen veut que « toutes les associations qui ont pour objet de mieux faire connaître l’Histoire de notre pays et l’abnégation de ceux qui l’ont servi, souvent jusqu’au sacrifice suprême, doivent pouvoir travailler avec le secrétariat d’Etat à la Mémoire nationale ». 

Benoît Hamon « souhaite poursuivre le partenariat engagé ces dernières années » entre l’Etat et les associations.

Nicolas Dupont-Aignan voudrait « accroître le rôle de ces associations » et se déclare en faveur « d’une veille d’authenticité ou de véracité historique en étroite collaboration avec le Conseil supérieur de l’Education nationale et les corps d’inspection générale dans l’élaboration des programmes scolaires ». En outre, ce candidat voudrait assurer le suivi de cette politique par « une commission de contrôle des manuels scolaires auprès des éditeurs, où siègeraient professeurs et associations reconnues d’utilité publique ».

 

 

L’avenir des lieux de Mémoire

Les sites liés à la Résistance ou à la Déportation, comme d’autres lieux de la Seconde Guerre mondiale, revêtent une importance particulière aux yeux des Français. Les candidats à la présidence de la République nous ont fait part de leur intérêt à leur sujet.

 

Benoît Hamon estime que « les lieux de mémoire sont indispensables au combat contre la haine ». Le candidat socialiste se déclare « attaché à ce que ces lieux soient nous seulement préservés, mais qu’ils permettent d’appuyer l’enseignement, l’éducation en encourageant par exemple les déplacements pédagogiques ».

François Fillon estime que « l’entretien de ces lieux de mémoire est une obligation morale pour la France (et) qu’il va de soi qu’une politique patrimoniale digne de notre pays doit être mise en place ». Le candidat souhaite développer le partenariat Etat-collectivités territoriales pour entretenir ces sites. Selon lui, « les associations sont d’une grande aide dans l’ancrage de la Mémoire dans nos territoires ».

Pour Nicolas Dupont-Aignan, « ces lieux symboliques de Mémoire pourront se voir attribuer un statut juridique propre » qui serait fixé aux sites qui ne sont pas classés « monuments historiques ».

Marine Le Pen, estime qu’il serait du ressort du Haut Conseil de la Mémoire Combattante d’assurer une politique de « la promotion de notre patrimoine historique qui sera inscrite dans la constitution ».

De manière moins précise, François Asselineau annonce des mesures « de classement aux monuments historiques ».

Emmanuel Macron reconnaît que les lieux symboliques de la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale « connaissent pour un grand nombre d’entre eux, des problèmes de devenir ». Il s’engage à les recenser et à mener une étude exhaustive, en promettant qu’aucun « lieu mémoriel de la Résistance et de la Déportation ne doit disparaître ou être laissé à l’abandon ».

 

 

La condamnation du nazisme à l’ONU

Notre dernière question portait sur l’abstention de la France lors du vote d’une motion de l’ONU appelant à lutter contre « la glorification du nazisme ».

 

Nicolas Dupont-Aignan, s’il est élu, s’engage à ce que la France vote en faveur de ce texte et entraîne d’autres pays dans son sillage.

Benoît Hamon, tout en rappelant les ambiguïtés de ce texte, réitère l’engagement de notre pays dans le combat « contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie ou encore le néonazisme ».

François Asselineau entend bien faire ratifier cette résolution et ne « pas tolérer la moindre complaisance qui pourrait interférer au devoir de mémoire ». Le candidat de « En marche » assure qu’il fera le nécessaire « afin de coordonner les positions de notre pays dans les différents organismes » internationaux, car « la France doit être à la pointe de la transmission des valeurs de la résistance et de la lutte contre le révisionnisme et la diffusion des idéologies nazies ».

Marine Le Pen est formelle : « Nous devons avoir à l’égard du nazisme une attitude ferme de condamnation sans tergiversation pour quelle que raison que ce soit ».

François Fillon « condamne sans la moindre réserve la glorification du nazisme, du néonazisme et toutes les autres formes de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance ». A propos du vote onusien, il affirme que s’il est élu, « la France retrouvera son rang et sa voix à l’ONU et dans toutes les instances internationales et européennes afin que la glorification du nazisme et de toute forme d’extrémisme et de totalitarisme soit rejetée sans ambiguïté ». Le candidat compte également faire adhérer nos partenaires européens à cette démarche.

 

 

 

Raymond COURAUD

 

 

 

L'UNADIF et la FNDIR ont interrogé les candidats à la présidentielle

 

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8 février 2017 3 08 /02 /février /2017 05:00

 

L'INFO n° 1 069

 

 

UNADIF-FNDIR

 

 

Mercredi 1er février 2017
 
 
Communiqué officiel des comités internationaux des camps de concentration et d'extermination nazis
 
 
Les Comités internationaux des camps de concentration et d’extermination nazis,
 
- profondément choqués par les déclarations d’un dirigeant de l’AfD, élu du Land de Thüringe, Björn Höcke, qualifiant le Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe à Berlin de « monument de la honte » et souhaitant une réorientation à 180° de la politique mémorielle en Allemagne ;
 
- rappellent que l'Allemagne nazie a assassiné 6 millions de Juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que des dizaines de milliers Tziganes, et qu'elle a incarné la barbarie et la monstruosité comme jamais dans l'histoire de l'humanité ;
 
- saluent la réaction du directeur du Mémorial de Buchenwald, refusant que la commémoration du 27 janvier 2017 de l’Holocause et des victimes du nazisme soit perturbée par cet homme, et lui en interdisant l’accès ;
 
- expriment à toutes les autorités des Fondations des Mémoriaux et des Mémoriaux des camps leur total soutien et leur vive reconnaissance pour leur travail de mémoire sur le nazisme.

 

Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe de Berlin

Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe de Berlin

 

Signataires :
 
M. Raphaël ESRAIL, Pdt de l’Union des Déportés d’Auschwitz, Vice-Pdt du Comité International d’Auschwitz,
 
M. Dominique DURAND, Pdt du Comité International de Buchenwald,
 
M. Bertrand HERZ, Pdt d’Honneur du Comité International de Buchenwald,
 
Commissaire général (2s) J-M. THOMAS, Pdt du Comité International de Dachau,
 
M. Michel CLISSON, Pdt de l’Association des déportés et familles de Flossenbürg,
 
M. Guy DOCKENDORF, Pdt du Comité International de Mauthausen,
 
M. Jean-Marie MULLER, Pdt du Comité International de Natzweiler-Struthof,
 
M. Jean-Michel GAUSSOT, Pdt du Comité International de Neuengamme,
 
Mmes. Marie-France CABEZA-MARNET et Françoise MARCHELIDON, membres du Comité International de Ravensbrück, au nom de l’Amicale française de Ravensbrück,
 
M. Roger BORDAGE, Pdt du Comité International de Sachsenhausen.
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