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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 05:00

L'INFO n° 1 015

 

 

ADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF 60

 

 

Forêt de COMPIEGNE

 

Samedi 27 août 20I6

 

 

Stèle des Scouts, Résistants des Forces Françaises de l'Intérieur, membres de l'Organisation Civile et Militaire.

 

 

L'ADIF de l'Oise et les familles Demeurisse et Prieur rendent pérenne un Monument de la Résistance

 

C'est une magnifique cérémonie, empreinte de beaucoup d'émotion, qui s'est déroulée, pour le 72ème anniversaire de ce drame, devant la Stèle des scouts Alain Demeurisse et Francis Prieur, Résistants FFI, membres de l'OCM 138, sauvagement exécutés par les troupes d'occupation, à cet endroit, le 30 août 1944. Jour-même de l'arrivée des éclaireurs de l'US Army sur Compiègne.

 

Cérémonie en présence des familles Demeurisse et Prieur, d'un détachement de jeunes scouts, de nombreux représentants d'associations patriotiques et de leurs porte-drapeaux, de représentants de la ville de Compiègne et de nombreuses personnes présentes.

 

Cérémonie familiale depuis 1945, cette cérémonie prend désormais un caractère officiel de cérémonie patriotique et mémorielle. En effet, cette année, une convention portant autorisation du maintien d'un monument commémoratif a été régularisée entre les familles Demeurisse et Prieur, l'Office national des Forêts (ONF) et l'Association des Déportés, Internés et Familles de Disparus de l'Oise (ADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF 60).

 

L'ADIF-FNDIR de l'Oise renouvelle ses plus sincères remerciements à toutes et tous pour leur présence, officiels et anonymes, ayant répondu à son invitation : les jeunes scouts, la société des membres de la Légion d'honneur, les Médaillés militaires, la Saint-Cyrienne, la Fname Opex Oise, les Officiers et Sous-officiers de la région de Compiègne, le Souvenir Français, l'association nationale du Mont-Valérien, l'association des anciens combattants de la Résistance, l'UNC, les ACPG etc, etc.... Toutes les associations patriotiques de l'Oise et de l'Aisne présentes.

 

 

Cette cérémonie se déroule, chaque année, le dernier samedi du mois d'août à 11 heures, sur la RD 973, route de Compiègne à Pierrefonds (300m après le carrefour de la Faisanderie).

 

Visionnez l'album-photos complet de cette cérémonie sur la page Facebook de l'ADIF de l'Oise :

https://www.facebook.com/ADIF-de-lOISE-252990701498372

 

Gérard Bocquery président de l'ADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF 60.

 

 

 

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 11:00

L'INFO n° 1 014

 

 

ADIF-FNDIR de l'Oise UNADIF 60

 

 

Forêt de COMPIEGNE

 

Dimanche 21 août 20I6

 

Cérémonie hommage pour le 72ème anniversaire du convoi de déportation parti de cet endroit le 18 août 1944 et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944.

 

Allocution remarquable (comme chaque année) de Pierre BUR, Déporté-Résistant, Président de l'Amicale des déportés du kommando de Neu-Stassfurt, en présence de Jacques VIGNY et Raphaël MALLARD, Déportés-Résistants. Tous trois "passagers" de ce sinistre convoi de déportation au départ de Compiègne le 18 août 1944, et membres de nos associations UNADIF-FNDIR.

 

Dépôt de gerbes de l'Amicale de Neu-Stassfurt, de l'ADIF-FNDIR de l'Oise, de plusieurs Familles de Déportés de ce convoi, des représentants de la Ville de Compiègne et du Sous-Préfet de l'arrondissement de Compiègne.

 

 

Reportage-photos complet de cette cérémonie sur notre page facebook ADIF de l'Oise :

https://www.facebook.com/pages/ADIF-de-lOISE/252990701498372

Trois Déportés-Résistants de ce convoi étaient présents à la cérémonie Pierre BUR, Jacques VIGNY et Raphaël MALLARDTrois Déportés-Résistants de ce convoi étaient présents à la cérémonie Pierre BUR, Jacques VIGNY et Raphaël MALLARDTrois Déportés-Résistants de ce convoi étaient présents à la cérémonie Pierre BUR, Jacques VIGNY et Raphaël MALLARD
Trois Déportés-Résistants de ce convoi étaient présents à la cérémonie Pierre BUR, Jacques VIGNY et Raphaël MALLARD

Trois Déportés-Résistants de ce convoi étaient présents à la cérémonie Pierre BUR, Jacques VIGNY et Raphaël MALLARD

 

HISTORIQUE DU CONVOI DU 18 AOÛT 1944

 

Transport parti de Compiègne-Rethondes le 18 août et arrivé au KL Buchenwald le 21 août 1944

 

Effectif recensé : 1 249 Hommes

 

Matricules extrêmes :

78444 – 79000 et 80896 – 81586

 

Situations :

Evadé durant le transport : 1 (0,1 %)

Décédés durant le transport : 2 (0,2 %)

Décédés et disparus en déportation : 519 (41,5 %)

Rentrés de déportation : 653 (52,3 %)

Situations non connues : 74 (5,9 %)

 

C’est le dernier transport à emmener des déportés extraits du camp de Compiègne-Royallieu jusque dans un camp de concentration du IIIe Reich.

Le débarquement de Normandie a déjà eu lieu depuis plus de deux mois ; celui de Provence vient d’être opéré.

 

Les détenus ont quitté le camp le matin du 17 août, en camion et munis d’une boule de pain et d’un colis de la Croix-Rouge pour deux. Le convoi traverse la ville de Compiègne et prend la direction de la forêt de Rethondes, près du passage à niveau de Vieux-Moulin, où un train de wagons de marchandises les attend. Le regroupement de l’ensemble des déportés se termine en début d’après-midi. Mais le transport ne part que le lendemain matin. Il effectue un premier arrêt à Soissons. En effet, le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, assisté du représentant de la Croix-Rouge, vient de signer un accord avec le commandement militaire allemand en France occupée. Celui-ci stipule que tous les détenus politiques des prisons et hôpitaux de Paris, ainsi que des camps de Compiègne, de Drancy et de Romainville passent sous sa responsabilité. La veille au soir déjà, il avait tenté d’empêcher le départ du transport. Mais, et cela se répète en gare de Soissons, la Sipo-SD, c’est-à-dire les services policiers du Reich qui ont organisé cette déportation, refuse d’appliquer les termes de l’accord et décide de poursuivre l’évacuation de ces détenus vers l’Allemagne. A Reims, une nouvelle tentative de la Croix-Rouge échoue, ses représentants n’arrivant même pas à distribuer de la nourriture aux déportés. Le transport quitte Reims dans la soirée. Dans la nuit, il effectue de nombreux arrêts en raison de tentatives d’évasion. Certains déportés sont alors abattus ; alors que d’autres sont poussés dans des wagons déjà occupés et surchargés. Le train franchit la frontière après Toul et opère un arrêt à Sarrebruck, un des derniers avant Weimar.

 

Si un déporté de ce transport est arrêté lors de la manifestation parisienne du 11 novembre 1940, la très grande majorité de ces camarades le sont en 1944, et près de 7 sur 10 après le débarquement de Normandie. Ils le sont dans plus d’une trentaine de départements différents, principalement en zone Nord, avant d’être regroupés au camp de Compiègne en vue de leur déportation.
Ce sont avant tout des résistants : de mouvements, comme les membres de Libération-Nord, de l’Organisation Civile et Militaire (OCM) ou du Front National, arrêtés en Seine-Inférieure, dans l’Oise, la Somme ou l’Aisne ; de réseaux comme ceux participant au Noyautage des Administrations Publiques (NAP) en région parisienne, ou ceux de Turma-Vengeance dans le Loiret. Le 6 juin 1944 entraîne une multiplication des actions résistantes, et accroît celles de représailles menées par les autorités allemandes. Ainsi, à Guéret, dans la Creuse, des membres de l’Ecole de la Garde de la ville, de l’Armée Secrète et des Francs-Tireurs et Partisans Français, sont arrêtés par les troupes allemandes venues reprendre la ville aux mains des résistants depuis le 7 juin ; dans l’Aude, des maquisards de Saint-Puelles sont faits prisonniers dès la fin juin 1944. La population civile n’est évidemment pas épargnée : des otages sont par exemple arrêtés, au début du mois d’août dans la Somme, à la suite d’un attentat contre un milicien. Dans ce même département, des rafles successives sont menées les 16 et 17 juillet dans les villages de Dompierre-en-Santerre, Frise et Herbecourt, après que les Allemands découvrent dans un bois environnant un dépôt d’armes clandestin.

 

Les déportés de ce transport sont utilisés pour l’effort de guerre allemand, comme beaucoup de leurs camarades arrivés au KL Buchenwald depuis 1943.

Ainsi, près de 40 % d’entre eux sont transférés le 13 septembre 1944 au Kommando de Neu-Stassfurt, à une trentaine de kilomètres de Magdeburg, pour travailler dans différentes firmes et entreprises chargées d’aménager une usine souterraine dans les salles des mines de sel et de potasse de la ville. Plus de la moitié de ce groupe ne rentre pas de déportation en 1945 ; dont plus de 130 personnes qui décèdent lors de la marche d’évacuation du Kommando, débutée le 11 avril 1945 et achevée le 8 mai entre Ansprung et Annaberg, près de la frontière tchèque, après plus de 360 kilomètres de marche sur des routes secondaires.

 

Des déportés de ce transport sont également dirigés vers d’autres Kommandos dépendant du KL Buchenwald ; alors qu’ils ne sont qu’une minorité à être transférés vers d’autres KL, principalement celui de Dachau.

 

Au total, l’analyse du taux important de décès des membres de ce transport montre que près de 45 % d’entre eux ont lieu en avril-mai 1945, à un moment où le système concentrationnaire se disloque et où se mêlent alors, pour expliquer de tels chiffres, le surpeuplement des camps, l’abaissement drastique des rations, les épidémies et les évacuations précipitées.

 

Thomas Fontaine, Laurent Thiery

 


Cet historique est extrait du livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945. Fondation pour la mémoire de la déportation.

© Copyright 2004 Editions Tirésias.

 

 

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30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 08:00

L'INFO n° 1 011

 

 

ADIF-FNDIR du Morbihan UNADIF 56

 

 

Saint-Pierre-Quiberon

 

Mercredi 13 juillet 20I6

 

 

Chaque année, le 13 juillet, une cérémonie officielle se déroule au Fort de Penthièvre sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon pour honorer le sacrifice de 93 morbihannais fusillés ou martyrisés par les nazis en juillet 1944 selon les indications de l’aumônier catholique allemand présent à l’époque.

 

Une cinquantaine de jeunes maquisards morbihannais FFI originaires principalement de Locminé furent enfouis morts ou blessés dans un boyau creusé dans le fossé du fort.

 

Leurs dépouilles furent découvertes, près d’un an plus tard, en mai 1945.

 

 

 

Le boyau et la liste des jeunes FFI découverts
Le boyau et la liste des jeunes FFI découverts

Le boyau et la liste des jeunes FFI découverts

 

Cette citadelle située au bord de la mer a permis aux nazis de commettre leurs crimes à l’abri des regards de la population.

 

Une messe a été célébrée, ce 13 juillet, dans le fossé à l’endroit des fusillades. On peut encore voir sur les murs du fossé les impacts des balles meurtrières.

 

D’autres résistants des FFI restent et resteront à jamais sans sépulture dans le fossé. La recherche de leurs dépouilles n’a jamais été entreprise pour diverses raisons.

Une présence importante lors de la cérémonie et de la messe
Une présence importante lors de la cérémonie et de la messe
Une présence importante lors de la cérémonie et de la messe

Une présence importante lors de la cérémonie et de la messe

 

Une forte délégation de l’ADIF-FNDIR du Morbihan, dont le président Bruno VIGOUROUX, assistait à cette cérémonie et entourait Alexandre LE NAIN dont le père fut exécuté en mai 1945 à quelques kilomètres de cette citadelle.

Le Drapeau de l'ADIF-FNDIR 56 porté le petit-fils Jouan et les membres présents(de g à d) VIGOUROUX, HEBRAS, LE NAIN, FRAVALO, JOUAN et JOUAN (Absents sur cette photo PALLEC, BIETRIX et CAUDAL)
Le Drapeau de l'ADIF-FNDIR 56 porté le petit-fils Jouan et les membres présents(de g à d) VIGOUROUX, HEBRAS, LE NAIN, FRAVALO, JOUAN et JOUAN (Absents sur cette photo PALLEC, BIETRIX et CAUDAL)

Le Drapeau de l'ADIF-FNDIR 56 porté le petit-fils Jouan et les membres présents(de g à d) VIGOUROUX, HEBRAS, LE NAIN, FRAVALO, JOUAN et JOUAN (Absents sur cette photo PALLEC, BIETRIX et CAUDAL)

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27 juillet 2016 3 27 /07 /juillet /2016 06:00

L'INFO n° 1 010

 

 

ADIF-FNDIR des Côtes d'Armor UNADIF 22

 

 

Le Compagnon Edgard Tupët-Thomé, a été promu Grand Officier dans l’Ordre national de la Légion d'honneur, le 14 juillet dernier.

Il y a 72 ans, en août 1944, il a libéré Landerneau et Daoulas de l'occupation allemande.

 

 

La plus grande fierté d'Edgard Tupët-Thomé : « Avoir eu peu de pertes et ne pas avoir causé de dégâts aux civils. » confie-t-il.  Le 14 juillet dernier, cet exploit lui a valu d'être promu Grand Officier dans l’Ordre national de la Légion d'honneur.

 

 

Au début du mois d'août 1944, Edgar Tupët-Thomé a 24 ans. Engagé dans l'armée française depuis 1938, il est alors commandant en second du 3ème régiment de chasseurs parachutistes (3e RCP), et effectue sa première mission parachutée dans le Finistère. Il atterrit au lieu-dit Runaher, à Saint-Urbain, dans le cadre de la mission Derry 3.

 

 

Douze hommes contre soixante

 

Avec sa section de douze hommes, il est hébergé au château de Kerdaoulas, chez l'Amiral Adrien de Boisanger. Le 5 août, dans l'après-midi, les résistants attaquent la Kommandantur de Daoulas, installée dans le château de Kérisit, qui compte soixante soldats.

 

Ils tuent douze Allemands et font quarante prisonniers. Finalement, Edgard Tupët-Thomé et sa troupe se cacheront pendant deux jours dans le village de Guiler, à Irvillac.

 

Daoulas ainsi libérée, Edgard Tupët-Thomé et ses hommes se dirigent vers Landerneau. Vers 7 heures du matin, le 9 août, Edgard Tupët-Thomé et deux de ses hommes abattent un officier allemand sur la route entre Sizun et Daoulas.

 

Le lieutenant Tupët-Thomé monte à bord de la Mercedes allemande, avant d'aller jeter des grenades sur la place centrale de Landerneau qui grouille de soldats ennemis. Paul Bonnecarrère, parachutiste et journaliste, écrit dans Qui ose vaincra, les parachutistes de la France libre que le lieutenant Tupët-Thomé s'est esclaffé : « Vous savez ce qu'on vient de faire, les gars ? On vient de libérer Landerneau ! »

 « La liberté d'action qui était mienne me permettait de jouer sur l'effet de surprise chez l'adversaire. Ainsi, nous avons franchi le poste de contrôle ennemi à Daoulas dans un véhicule de commandement allemand, sans être remarqués. Notre action dans l'opération Derry est d'ailleurs toujours citée en exemple à l'école militaire de Saint-Cyr. »

 

 

 

Prisonnier en 1940

 

Un an après ses premières missions en Belgique et en Lorraine en 1939, le lieutenant Tupët-Thomé avait été fait prisonnier, mais était parvenu à s'évader pendant son transfert en Allemagne. Il a démissionné de l'armée en 1945. Edgard Tupët-Thomé est ensuite devenu directeur d'une coopérative viticole en Tunisie, puis au Canada. À son retour en France, en 1955, il a travaillé chez le fabricant de machines à coudre Singer, puis chez le constructeur automobile Panhard.

 

Quelques mois après la libération de la cité de la lune, le Lieutenant a été nommé Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d'honneur. Le Général de Gaulle a fait figurer sur la citation : « À la tête de sa compagnie, a libéré la ville de Landerneau. »

 

Compagnon de la Libération - décret du 17 novembre 1945

Grand Officier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur

Chevalier de l'Ordre d'Orange Nassau (Pays-Bas)

 

Titulaire de :
La Croix de Guerre 1939-1945 avec 6 citations
La Médaille commémorative des Services volontaires dans la France libre
The Military Cross (GB)
The King's Medal for Courage in the Cause of Freedom (GB)
La Croix de Guerre (Pays-Bas)

 

Aujourd'hui âgé de 96 ans, Edgard Tupët-Thomé vit à Binic, dans les Côtes-d'Armor.

Il est l'un des 14 Compagnons de la Libération survivants sur les 1 038 que comptait l'Ordre.

 

Edgard Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération

Edgard Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 06:00

L'INFO n° 1 009

 

 

ADIF-FNDIR de l'Isère UNADIF 38

 

 

L’Association des Déportés, Internés et Familles de Disparus de l’Isère (ADIF 38) a organisé un voyage dans le Vercors pour récompenser les lauréats départementaux du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) le 30 juin 2016. Ce voyage venait en remplacement de celui qui avait été prévu à Paris du 3 au 5 juin, voyage annulé à cause de la grève SNCF.   

 

Ce voyage a retracé le douloureux sacrifice des hommes et des femmes qui ont combattus dans le Vercors. Ils ont tout  laissé pour défendre la patrie. Le premier arrêt était la Nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte.

 

Les explications par un historien du Vercors ont permis aux  élèves de mieux comprendre les combats du 13 au 15 juin 1944. C'est devant un des plus beaux panoramas des Alpes, que 25 maquisards ont tenu tête aux assauts allemands. Dans cette Nécropole reposent Eugène Chavant, chef civil du Vercors, Jean Prévost qui fut assassiné en août 1944, son corps n’a jamais été retrouvé et de François Huet chef militaire du Vercors.

 

Un dépôt de gerbe par la vice-présidente du Conseil départemental accompagnée de Renaud Pras, Directeur de l'ONACVG, de Madame Martine Jullian Délégué à la Mémoire de la Ville de Grenoble et du Président de l'ADIF de l'Isère, Jean-Paul Blanc. Une minute de silence et la Marseillaise repris par l'ensemble des participants.

la Nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte

la Nécropole de Saint-Nizier-du-Moucherotte

Une halte était observée à proximité des ruines de Vachevrière, village en pleine forêt servit de camp aux maquisards avant d'être le lieu d'un sévère affrontement les 22 et 23 juillet 1944. Sur le belvédère qui domine le village le lieutenant Chabal et ses hommes se sacrifièrent pour retarder l'avance allemande et moururent les armes à la main. Les maisons furent ensuite  incendiées. Il conclut un chemin de croix édifié depuis Villard de Lans. Le village ruiné est resté en l'état, avec ses poutres calcinées, ses pierres nues et noircies. Seule la petite chapelle est encore debout. Le Directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère donna les explications.

Les ruines de Vachevrière, village en pleine forêt

Les ruines de Vachevrière, village en pleine forêt

A la Chapelle-en-Vercors, c'est l'adjointe à la mairie qui expliqua les dures sévices que connurent les habitants du village le 25 juillet 1944. Les soldats allemands rassemblent la population et prennent 16 jeunes gens en otage. Le soir même, alors que le village est incendié à 90%, les garçons sont exécutés dans la cour de la ferme Albert. Après une minute de silence l'ensemble reprenait la Marseillaise devant ce qui reste du Mur des Fusillés.

Le Mur des Fusillés de la ferme Albert

Le Mur des Fusillés de la ferme Albert

Vers 11 heures, arrivée à la Nécropole de Vassieux-en-Vercors, lieu de la cérémonie officielle du voyage. Monsieur Philippe Timsonet, conseillé municipal de Vassieux -en-Vercors nous attendait en compagnie d'Alain Carminati, Secrétaire des Pionniers du Vercors qui donna avec Olivier Cogne les faits qui se sont déroulés le 21 juillet 1944. Nous sommes réunis dans ce cimetière qui honore les 187 victimes des évènements tragiques. C'est dans ce site que les planeurs à croix noire, qui s’y sont posés le 21 juillet, sèmeront la terreur dans le village, 73 morts sur 430 habitants. La Ville de Vassieux-en-Vercors fait partie des 5 villes Compagnons de la Libération.

La Nécropole de Vassieux-en-Vercors

La Nécropole de Vassieux-en-Vercors

Dépôt des gerbes, du Conseil départemental, de la ville de Grenoble et de l'ADIF de l'Isère. La minute de silence et une vibrante Marseillaise clôturait cette cérémonie. A toutes ces cérémonies les élèves du département déposaient les gerbes avec les autorités. Après cette cérémonie, nous avons visités « La Maison du Souvenir de la Nécropole de Vassieux ».

 

Après un repas, visite du Musée de Vassieux-en-Vercors, ce musée renferme une riche collection d'objets d'époque et des bornes tactiles ponctuent le parcours organisé autour de 3 thèmes:
- "Le Vercors avant le Vercors" contexte local et international 1918-1942
- "Le maquis du Vercors" : histoire mise en contexte du maquis fin 1942 à août 1944
- "Le Vercors après le Vercors" : l'après-guerre: reconstruction du Vercors, commémorations et constructions mémorielles.

Au cours de cette visite, par petit groupe, les élèves ont pu voir de plus près des objets présentés et même les toucher.

Voyage mémoriel pour les lauréats du CNRD de l’IsèreVoyage mémoriel pour les lauréats du CNRD de l’Isère

Vers 16 h 30 dernier arrêt à la Grotte de la Luire, sous ce porche l'Etat-major de François Huet avait décidé de réunir les blessés graves des deux hôpitaux militaires de Saint-Martin et de Tourtre afin de les mettre à l'abri dans la montagne. Ce lieu fut choisi car invisible de la route, du moins le croit-on.

Il y a là, fin juillet, une cinquantaine de blessés, parmi  lesquelles 28 maquisard et le personnel médical (3 médecins, 7 infirmières, la femme d'un médecin et son fils de 17 ans, 1 secouriste de la Croix Rouge et 1 Jésuite). Le 27 juillet, un avion allemand survole la grotte et aperçoit le drapeau de la Croix-Rouge.

A 16 H 30, par cette entrée, une infirmière voit apparaitre les Allemands.

La Grotte de la Luire

La Grotte de la Luire

Les Allemands craignant une ruse font défaire leurs pansements aux blessés. Un français d'Afrique du nord sera abattu pour avoir insulté l'officier allemand. (En fait il lui avait craché à la figure).

Les Allemands massacrent 12 blessés dans un champ près de la Grotte et 7 autres un peu plus loin, 2 médecins et un prêtre seront fusillés.

Les sept infirmières seront déportées, l'une d'elles ne reviendra pas.

 

Ce pèlerinage sur les hauts lieux de la Résistance, lieux de mémoire, était le moyen de se souvenir, de se recueillir devant ces sites des combattants du Vercors et du souvenir des habitants de ces villages.

 

Il est demandé aux élèves de faire un devoir de mémoire sur ce qu'ils ont vu, comment ils ont perçu le voyage, ils peuvent travailler à leur convenance, en prose, en vers, en reportage-photos, en poésie, en audiovisuel, etc...

 

Ces devoirs de mémoire paraîtront dans le bulletin des déportés de fin d'année de l’ADIF de l’Isère.

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18 juillet 2016 1 18 /07 /juillet /2016 07:00

L'INFO n° 1 006

 

 

ADIF-FNDIR de la Seine-Maritime UNADIF 76

 

 

Saint-Romain-de-Colbosc, dimanche 26 juin 2016

 

 

Dans une salle comble de la mairie de Saint-Romain-de-Colbosc, de nombreuses personnalités civiles et militaires, des professeurs, des élèves, des amis et des membres de l’ADIF-FNDIR de Seine-Maritime UNADIF 76 étaient réunis.

 

Raphaël MALLARD, Déporté-Résistant à Buchenwald matricule 78 731, membre de l’ADIF-FNDIR 76, a reçu la Cravate de Commandeur dans l’Ordre national de la Légion d’honneur. Cette décoration est une reconnaissance de son engagement dans le devoir de mémoire sans haine ni vengeance.

 

Le Commissaire-Colonel Jean THOMAS, Déporté-Résistant à Dachau matricule 77 675 a décoré son ami après un très beau discours retraçant son rôle dans la Résistance au sein du réseau "Libération-Nord" et sa déportation ainsi que le devoir de mémoire auprès des jeunes générations que Raphaël MALLARD continue de faire avec beaucoup d’enthousiasme.

 

Raphaël, dans un discours de remerciement, a insisté entre autre sur la réconciliation Franco-Allemande et sur le rôle des professeurs qui passent du temps pour partager l’histoire d’une époque si dure préparant « une belle jeunesse pour la France ».

 

Un émouvant poème écrit par une enseignante résume son action auprès des jeunes par la transmission des notions de « liberté et fraternité ». « L’histoire n’est pas le fruit du hasard mais un travail de mémoire ».

 

Après une minute de silence en mémoire des camarades de déportation qui ne sont pas rentrés et devant une assistance debout, "le Chant des marais" fut chanté à capella par un ami.

 

 

Merci à Isabelle CHARRIER Trésorière de l’ADIF-FNDIR de Seine-Maritime UNADIF 76 et Trésorière générale-adjointe nationale de l'UNADIF et de la FNDIR, pour ce communiqué.

Le Colonel Jean THOMAS Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, Grand Officier dans l'Ordre national du Mérite et Raphaël MALLARD Commandeur à son tour
Le Colonel Jean THOMAS Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, Grand Officier dans l'Ordre national du Mérite et Raphaël MALLARD Commandeur à son tour

Le Colonel Jean THOMAS Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, Grand Officier dans l'Ordre national du Mérite et Raphaël MALLARD Commandeur à son tour

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 10:00

L'INFO n° 1 004

 

 

ADIF-FNDIR de la Savoie UNADIF 73

 

Chambéry, samedi 2 juillet 2016

 

Notre ami Henri MAÎTRE, vice-président national de la FNDIR, président de l'ADIF-FNDIR de la Savoie UNADIF 73, Déporté-Résistant du camp de Mauthausen, a reçu les insignes d'Officier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur par le Colonel (ER) Pierre DESROCHE, président du comité d'entente de la Résistance et de la déportation en Savoie, Commandeur dans l’Ordre national de la Légion d'honneur, le samedi 2 juillet 2016 dans le salon d'honneur de l'Hôtel-de-Ville de Chambéry en présence du Maire Michel DANTIN et de plusieurs élus du Conseil municipal.

 

Henri était entouré de son épouse Denise, de ses enfants et petits-enfants, de nombreux amis anciens combattants, des drapeaux de l'ADIF-FNDIR de la Savoie, de la SMLH et de l'UNC.

 

Les Conseils d'administration et les Bureaux nationaux de l'UNADIF et de la FNDIR étaient représentés par Alain VALLON, Trésorier général national et son épouse.

 

Nous réitérons toutes nos plus amicales félicitations à notre ami Henri MAÎTRE.

 

 

 

Photos Claude Dumas "le Dauphiné Libéré"
Photos Claude Dumas "le Dauphiné Libéré"
Photos Claude Dumas "le Dauphiné Libéré"

Photos Claude Dumas "le Dauphiné Libéré"

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28 juin 2016 2 28 /06 /juin /2016 06:00

L'INFO n° 996

 

 

ADIF - FNDIR de l'Oise  UNADIF 60

 

 

Compiègne, mercredi 8 juin 2016

 

 

Hommage national aux "Morts pour la France" et Déportés et Internés d'Indochine

 

 

Lecture émouvante de très beaux textes par les élèves du Lycée Jean-Paul II et lecture du message officiel du secrétaire d'Etat à la Défense, en charge des anciens Combattants et de la Mémoire, par le Sous-préfet de Compiègne.

 

Cérémonie en présence des autorités civiles, militaires et religieuses, des élèves et enseignants du lycée Jean-Paul II de Compiègne et des représentants d'associations patriotiques.

 

Merci à toutes et à tous d'être venus nombreux rendre hommage à nos héroïques combattants morts pour la France et à tous les Déportés et Internés d'Indochine.

Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine
Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine
Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine
Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine
Hommage aux "Morts pour la France" en Indochine

Voir les deux ALBUMS-PHOTOS complets de cette cérémonie officielle nationale sur notre page Facebook ADIF de l'OISE (post des 9 et 10 juin 20I6)

 

Lien ci-dessous

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25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 10:00

L'INFO n° 995

 

 

ADIF - FNDIR du Morbihan  UNADIF 56

 

 

 

Le lycée Joseph Loth de Pontivy au Struthof et brillant au Concours national de la Résistance et de la Déportation 2015-2016 dans le Morbihan.

 

A l’initiative de Madame Delphine SEGUET, les  élèves de 1ère ES du lycée Joseph Loth de Pontivy ont visité le champ de bataille de Verdun et le camp de concentration de Natzweiler-Struthof. La météo était brumeuse comme elle sait l’être en ce lieu tragique d’Alsace.

 

Au retour de ce voyage mémoriel, les lycéens devaient  rédiger un carnet de voyages et légender une photo prise par eux.

 

Certains carnets comme les photos mériteraient une diffusion au dehors des murs du lycée.

Delphine SEGUET présente les carnets de voyage avec les lycéens-auteurs et Guy JOUAN de l’ADIF-FNDIR du Morbihan  UNADIF 56Delphine SEGUET présente les carnets de voyage avec les lycéens-auteurs et Guy JOUAN de l’ADIF-FNDIR du Morbihan  UNADIF 56

Delphine SEGUET présente les carnets de voyage avec les lycéens-auteurs et Guy JOUAN de l’ADIF-FNDIR du Morbihan UNADIF 56

Photo légendée de Lénaïg Chevalier, élève de 1ère ES et l'ensemble des lycéens devant l'entrée du StruthofPhoto légendée de Lénaïg Chevalier, élève de 1ère ES et l'ensemble des lycéens devant l'entrée du Struthof

Photo légendée de Lénaïg Chevalier, élève de 1ère ES et l'ensemble des lycéens devant l'entrée du Struthof

Tout naturellement, ces élèves ont participé au concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) 2015-2016.

 

Ils ont remporté le Premier Prix dans deux catégories sur les six inscrites au concours.

 

Le 25 mai 2016, dans les salons de la Préfecture, les prix ont été remis aux lauréats par les autorités départementales dont le Préfet du Morbihan.

Voyage mémoriel des lycéens de Pontivy
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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 10:15

L'INFO n° 994

 

 

ADIF - FNDIR de l'Aisne  UNADIF 02

 

 

Guise, dimanche 12 juin 2016.

 

 

L'ADIF-FNDIR de l'Aisne UNADIF 02, présidée par notre amie Mireille LEGRAND, a tenu son congrès départemental annuel dans la ville de Guise.

A l'issue de l'Assemblée générale, des dépôts de gerbes ont eu lieu devant le Monument aux Morts de la Ville et devant le Monument des Déportés et Fusillés.

 

 

Allocution prononcée par la Présidente Mireille LEGRAND devant la Stèle des Déportés et Fusillés, le dimanche 12 juin 2016 :

 

" Durant la guerre 1939-1945 sous le régime nazi hitlérien -souvent avec la complicité du régime pétainiste et aussi sur dénonciation de collaborateurs- furent arrêtés, puis déportés vers des camps de concentration ou d'extermination, ceux qui s’opposaient au régime nazi et à son idéologie, mais aussi d'autres, à cause de leur race, de leur mode de vie. Ils étaient des hommes, des femmes, des enfants.

 

De telles arrestations existaient aussi en Allemagne, et dans tous les pays envahis par les troupes hitlériennes.

 

A leur arrivée dans ces camps, s'ils avaient survécus à leur transport dans des wagons de marchandises, les enfants et les malades pouvaient être dirigés directement vers les chambres à gaz. Ceux qui étaient reconnus aptes au travail, devaient alors exécuter de dures tâches, sous les coups de schlague, au maximum de leurs forces. Ils étaient très mal nourris, et vivaient dans des conditions d'hygiène et de confort épouvantables. Le but était de les déshumaniser, de les éliminer.

 

Ces camps de concentration et d'extermination furent créés en Allemagne, dés le début de la prise de pouvoir d’Hitler (1933).

 

Le camp de Dachau est ouvert en 1934, puis y succèdent les autres, dont certains dans les pays occupés.

 

La libération de ces camps, il y a 71 ans, s'est faite au fur et à mesure de l'avancée des troupes alliées et soviétiques et s'est étalée sur 10 mois - le 1er camp a été libéré en Pologne - le 24 juillet 1944 et le dernier - en Tchécoslovaquie - le 8 mai 1945 - jour de la capitulation allemande.

 

Le monde a alors découvert :

 

-des survivants martyrisés, affamés, d'une maigreur squelettique.

 

-des chambres à gaz - où les Déportés voyaient la mort venir durant plusieurs minutes (on les retrouvait souvent soudés les uns aux autres dans un dernier geste d'affection).

 

-des fours crématoires qui avaient fonctionné jour et nuit, mais n'avaient pu éliminer toutes les dépouilles, d'où d' immenses charniers où parfois il a été possible d'en extraire quelques survivants.

 

Des millions d'êtres humains ont ainsi perdu la vie sous ce régime nazi hitlérien.

 

Nous les familles, face à la publication de ces monstruosités, attendions avec une grande angoisse le retour hypothétique de nos Déportés-Résistants.

 

Ceux qui sont revenus de cet enfer, se sont regroupés, pour la plupart, dans des Associations, afin de témoigner ensemble sans relâche.des atrocités vécues dans ces camps. Mais leur nombre s'éclaircit, aussi ils chargent leurs descendants et des sympathisants à prendre le relais, pour que jamais ne soit oublié le martyre de leurs Amis Résistants-Déportés, qui ont donné leur vie pour nous rendre une France libre et démocratique.

 

Soyons vigilants, n'oublions pas ce passé pour éviter à l'Avenir de connaître un tel régime assassin.

 

Honneur à toutes les victimes de cette Deuxième Guerre mondiale.

 

Vive la France dans la Liberté et la Fraternité. "

 

 

Mireille LEGRAND Présidente de l'ADIF-FNDIR de l'Aisne
Mireille LEGRAND Présidente de l'ADIF-FNDIR de l'Aisne
Mireille LEGRAND Présidente de l'ADIF-FNDIR de l'Aisne

Mireille LEGRAND Présidente de l'ADIF-FNDIR de l'Aisne

ALBUM-PHOTOS complet de cet évènement sur notre page Facebook UNADIF (post du 20 juin 20I6)

 

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